izm amDluS itlulluyn gh isuliln
irufa yaZum yut lkufr s wammay gh tasa ns
ikwDa-nn idammn ar indder ukan ighufl
a iga wad awn innan ukan nra-kwn
timDelt ighza-tt isa-k ka issutul lkfen
taTTsa iggutn d tamimt n ils ar k ikerf
ig-ak lljam isker serk agharas n lkuct
làcert tebDa f lanSas kra yiwit lkibr
kra iga amazzal n tciTant ferkn-as akkw meddn
aman n lghdir igh-tn iswa yan ur iàemmd
ad ur indder ar ittini ma yyi yaghn
iswa tiDDa a sul ur ittelli s isafarn
ur-k nZZuZi a yawal inu ula nssibsus-k
maàla terZemt i rric ar tsmussut ifarrayn
taddwat tzwa lqqelm ur a sul ttaran
njerrb abezzir is ra ittara s imeTTawn
[Rusé de fauve se promenant dans les rochers.
Assoiffé et affâmé, la rage déborde de son coeur.
L’odeur du sang le fait gémir, il s’apprête à sévir.
Voilà à quoi ressemble celui qui prétend vous aimer.
Votre tombe est déjà prête, il ne fait que vous enrouler dans un linceul.
De gros sourirs et de belles paroles, le temps qu’il vous enchaîne.
Pour vous mettre une bride et vous accabler de labeur.
I’amour est une mosaïque, dont celui qu’emporte l’orgueil.
L’amour par intérêt, tout le monde s’en apperçoit.
Celui qui boit d’une eau marécageuse sans s’en appercevoir.
Qu’il ne gémisse plus et qu’il ne demande plus ce qui lui arrive.
Il a avalé des sangsues, qu’il ne cherche plus de remèdes.
Tu n’es ni lourde, ni légère mon éloquence.
C’est depuis les hauteurs que tu as déployé tes ailes.
L’encrier est sec, je n’arrive plus à écrire.
La plume écrira, peut-être, avec mes larmes. ]
Poème de Bubak Azêari, interprété par Aziz Chamkh
Traduction de Agraw n bariz
Source: souss.com
âaqd wa ywis n Tmazirt!