Succès de la troisième édition du Festival de la culture amazighe
Du 13 au 15 juillet s'est tenue la troisième édition du Festival de la culture amazighe à Fès, sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Organisé par l'association Fès-Saïss, en partenariat avec la Fondation Esprit de Fès, la wilaya de Fès, l'Institut royal de la culture amazighe et la Fondation BMCE Bank, ce festival a été à la hauteur de son excellente réputation, avec ses 20 concerts et ses 110 artistes, souvent triés sur le volet.
Le festival a comporté de grandes manifestations de la chanson amazighe à travers ses aèdes, poètes et artistes-chanteurs des différentes régions du Royaume pour rendre hommage à un patrimoine littéraire et artistique universaliste.
Un vibrant hommage a été rendu aux chanteurs et poètes Mimoun Ourehou, Lacen Ouaarab (Moyen Atlas), Malika Domrane, Abder Oulahlou (Algérie), Najib Amazigh (Rif) et Groupe Archach (Souss), pour leurs apports artistiques indéniables à la chanson et à la culture amazighes. Un autre hommage particulier a été rendu à Mahjoubi Aherdan pour toutes ses contributions à l'art et à la culture amazighs.
Le festival comportait aussi des activités artistiques, des chants et danses amazighs représentant les différentes régions du Maroc, en plus des expositions d'œuvres d'art, de tapis berbères et de livres, de bijoux et de produits de l'artisanat amazigh.
Ce rendez-vous a surtout été marqué par la tenue d'un colloque international sur le thème «La culture populaire et les défis de la mondialisation : une perspective maghrébine ». Ce colloque était une belle opportunité pour les experts, les chercheurs et les acteurs de la société civile de débattre des questions relatives à la culture et à la littérature amazighes et leurs rôles dans le développement humain. Les interventions scientifiques très intéressantes ont été enrichies par des débats de haut niveau.
Les participants ont débattu du lien entre la culture, l'histoire, la langue et la littérature amazighe, et le développement humain. Ils ont recommandé la promotion d'une stratégie culturelle à même de remédier aux lacunes des systèmes d'éducation et de formation en vigueur.
Les intervenants ont également discuté des mécanismes communs qui prendraient en compte les intérêts de toutes les parties concernées pour intégrer de façon efficace la culture amazighe dans le système éducatif et dans l'espace médiatique. Plusieurs communications ont été faites par Moha Ennaji (chercheur universitaire), Mustapha El Adak (INALCO, Paris), Bassou Hamri (Faculté des
lettres de Béni Mellal), Ali Fertahi (Faculté des lettres de
Béni Mellal), Fouad Saa (Faculté des Lettres Saiss), Mohamed Djellaoui (Université de Tizi Ouzou), Fatima Sadiqi (Chercheur Universitaire, Fès), Hammou Azday (Universitaire à Rabat),Aziz Kich (Université Cadi Ayad), Mohamed
Taifi (Université de Virginie), Nadia Yaqub (University of North Carolina), Lahcen Oulhaj (Faculté de droit, Rabat),
Jilali Saib (Faculté des Lettres, Rabat), Meryem Bent Ahmed Hassan Lahwayaj (Université de Nouakchot), Mohamed Seghoual (chercheur
universitaire), John Shoup (Université Al Akhawayn), Lahsen Jennan (Université de Fès) et Maria Angels Roque (Institut méditerranéen, Barcelone).
Le colloque a également été marqué par l'atelier animé par le grand dramaturge marocain, Ahmed Tayeb Laalj, et par les interventions des écrivains Fatima Mernissi et Youssouf Amine El Alamy, sur le rôle de la culture populaire dans la préservation des traditions et coutumes marocaines et sa place importante dans leurs écrits.
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Les recommandations
-Intégrer la langue et la culture amazighes dans l'éducation et les médias.
-Utiliser les moyens technologiques offerts par la mondialisation pour la promotion de la culture amazighe.
-Promouvoir la culture amazighe en tant que composante essentielle de la culture marocaine.
-Améliorer la condition de la femme amazighe, vecteur du développement humain.
-Encourager le passage à l'écrit de la tradition orale amazighe sans perdre de vue l'authenticité de cette culture.
-Produire des programmes intéressants relatifs à la culture populaire marocaine et à la culture amazighe en particulier.
-Mettre en place les manuels scolaires pour appuyer l'enseignement de l'amazigh.
M.E | LE MATIN
Du 13 au 15 juillet s'est tenue la troisième édition du Festival de la culture amazighe à Fès, sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Organisé par l'association Fès-Saïss, en partenariat avec la Fondation Esprit de Fès, la wilaya de Fès, l'Institut royal de la culture amazighe et la Fondation BMCE Bank, ce festival a été à la hauteur de son excellente réputation, avec ses 20 concerts et ses 110 artistes, souvent triés sur le volet.
Le festival a comporté de grandes manifestations de la chanson amazighe à travers ses aèdes, poètes et artistes-chanteurs des différentes régions du Royaume pour rendre hommage à un patrimoine littéraire et artistique universaliste.
Un vibrant hommage a été rendu aux chanteurs et poètes Mimoun Ourehou, Lacen Ouaarab (Moyen Atlas), Malika Domrane, Abder Oulahlou (Algérie), Najib Amazigh (Rif) et Groupe Archach (Souss), pour leurs apports artistiques indéniables à la chanson et à la culture amazighes. Un autre hommage particulier a été rendu à Mahjoubi Aherdan pour toutes ses contributions à l'art et à la culture amazighs.
Le festival comportait aussi des activités artistiques, des chants et danses amazighs représentant les différentes régions du Maroc, en plus des expositions d'œuvres d'art, de tapis berbères et de livres, de bijoux et de produits de l'artisanat amazigh.
Ce rendez-vous a surtout été marqué par la tenue d'un colloque international sur le thème «La culture populaire et les défis de la mondialisation : une perspective maghrébine ». Ce colloque était une belle opportunité pour les experts, les chercheurs et les acteurs de la société civile de débattre des questions relatives à la culture et à la littérature amazighes et leurs rôles dans le développement humain. Les interventions scientifiques très intéressantes ont été enrichies par des débats de haut niveau.
Les participants ont débattu du lien entre la culture, l'histoire, la langue et la littérature amazighe, et le développement humain. Ils ont recommandé la promotion d'une stratégie culturelle à même de remédier aux lacunes des systèmes d'éducation et de formation en vigueur.
Les intervenants ont également discuté des mécanismes communs qui prendraient en compte les intérêts de toutes les parties concernées pour intégrer de façon efficace la culture amazighe dans le système éducatif et dans l'espace médiatique. Plusieurs communications ont été faites par Moha Ennaji (chercheur universitaire), Mustapha El Adak (INALCO, Paris), Bassou Hamri (Faculté des
lettres de Béni Mellal), Ali Fertahi (Faculté des lettres de
Béni Mellal), Fouad Saa (Faculté des Lettres Saiss), Mohamed Djellaoui (Université de Tizi Ouzou), Fatima Sadiqi (Chercheur Universitaire, Fès), Hammou Azday (Universitaire à Rabat),Aziz Kich (Université Cadi Ayad), Mohamed
Taifi (Université de Virginie), Nadia Yaqub (University of North Carolina), Lahcen Oulhaj (Faculté de droit, Rabat),
Jilali Saib (Faculté des Lettres, Rabat), Meryem Bent Ahmed Hassan Lahwayaj (Université de Nouakchot), Mohamed Seghoual (chercheur
universitaire), John Shoup (Université Al Akhawayn), Lahsen Jennan (Université de Fès) et Maria Angels Roque (Institut méditerranéen, Barcelone).
Le colloque a également été marqué par l'atelier animé par le grand dramaturge marocain, Ahmed Tayeb Laalj, et par les interventions des écrivains Fatima Mernissi et Youssouf Amine El Alamy, sur le rôle de la culture populaire dans la préservation des traditions et coutumes marocaines et sa place importante dans leurs écrits.
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Les recommandations
-Intégrer la langue et la culture amazighes dans l'éducation et les médias.
-Utiliser les moyens technologiques offerts par la mondialisation pour la promotion de la culture amazighe.
-Promouvoir la culture amazighe en tant que composante essentielle de la culture marocaine.
-Améliorer la condition de la femme amazighe, vecteur du développement humain.
-Encourager le passage à l'écrit de la tradition orale amazighe sans perdre de vue l'authenticité de cette culture.
-Produire des programmes intéressants relatifs à la culture populaire marocaine et à la culture amazighe en particulier.
-Mettre en place les manuels scolaires pour appuyer l'enseignement de l'amazigh.
M.E | LE MATIN