Ait Masst (Massa)

Salam,

Masste est une région très magnifique, il ya la mer propre et une réserve naturelle. A Sidi Rebat, c'est calme, de l'air pur et des oiseaux migrateurs de toutes espèces.
Mais, il ya une légende à propos de Massa qui dit que les femmes sont beaucoup plus sympa que les hommes; d'après cette légende, il y'avait un "WALI" ou Saint qui s'appelait "Sidi Ahmed ABAAKILE" et dont le morabout se trouve à "TIZGUI" près de l'hôtel KARDOUSS, ce wali qui avait élaboré un livre très recherché qui s'intitule "TIBE LABAAKILI" et qui traite de la médecine à son époque "époque de IBEN ROCHDE". Ce wali avait effectué un passage à Masste et il avait faim et aucun ne voulait lui apporter de quoi manger; seule une femme l'avait nourri et depuis lors, il avait prononcé une "DAAWA" à l'encontre des hommes de masste en leur disant "AGUIGONE IKESSE REBI LEFAYTE IGUETE GHE TIMEGHARINE"= "Que Dieu vous (les hommes) rend inutiles et que les femmes soient plus bénéfiques que vous".
Qu'en pensez-vous?
 
ya ya..isseha ma tenite a louzimime!!oui je crois que si vrai temegharene ne masset en le pouvoir plus que le s hommes,,
netenine a commandine :p :p :p :-fla
 
amazal a écrit :
ya ya..isseha ma tenite a louzimime!!oui je crois que si vrai temegharene ne masset en le pouvoir plus que le s hommes,,
netenine a commandine :p :p :p :-fla

Salam amazal,

Oui, je sais, les femmes de masste sont très dynamiques.
 
Elle est marrante ton histoire louzimine.Je l'ai jamais entendu pourtant jvé tt les ans à MASSA, cé bien j'en parlerai incha'alla si ils st au courant. LEs femmes ki commande?????Je pense qu'elles ont bcp de caractére mais de là à commander faud pas s'embaler non plus AMAZALE.LOL
C'est bien continuer à parler de MASSA et tagate nsidi Wassay, jconnai pas non plu cte légende; tu va chercher çà ou??dans les archive de la CIA chleuh...Lol
salam alaikoom
 
Salam aïsstema d'aïtema,
Concernant la légende dont a parlé Louzimime sur le wali qui a "condamné" les hommes et honorée les femmes de Massa, j'en ai aussi entendu parler à plusieurs reprises! Mais je pense que ça reste une légende sans plus, faut pas non plus la considérer comme le reflet réel des gens de Massa... Comme partout ailleurs, à Massa il ya des hommes et des femmes bien, bons et des hommes et femmes mauvais...
Are taklide yadenii,
Wa ssalam oualikoum
 
Azeul flak agma
Massa ,"Mass N Kauyan" avec ses femmes et ses gens représente l'image du monde rural pure et le réspéctueux, et le système interne donne aux gens la préorité et la parole de décider.
Les femme ont biensur leurs places, et elles fassent leurs travail comme il faut n'est ce pas?[size=large][color=0000FF]AGBALOU[/color][/size]
 
tachelhite5 a écrit :
Salam aïsstema d'aïtema,
Concernant la légende dont a parlé Louzimime sur le wali qui a "condamné" les hommes et honorée les femmes de Massa, j'en ai aussi entendu parler à plusieurs reprises! Mais je pense que ça reste une légende sans plus, faut pas non plus la considérer comme le reflet réel des gens de Massa... Comme partout ailleurs, à Massa il ya des hommes et des femmes bien, bons et des hommes et femmes mauvais...
Are taklide yadenii,
Wa ssalam oualikoum

Salam,

Oui, il est évident que c'est une légende. Mais, comme on dit il n'ya pas de fumée sans feu, cett légende devrait normalement avoir un sens ou un autre et une origine; c'est ca qu'il faut approfondir par une étude sociologique.
Mais, d'après mes amis originaires de Masste, ils reconnaissent que cette légende existe belle bien et en plus ils disent que les femmes ont beaucoup de pouvoir dans cette contrée; tant pis pour les irgazen ait masste. ;-)
 
Salam à toutes et à tous,
Dis moi "azeul" est tu de Aghbalou à Massa? Car moi-même je suis de cette région...
Salam et a+ irhetina rbbi.
 
salame alaikoume
moi aussi comme vous je suis de masste, j'ai remarqué qu'il y'a personne d'iguemdane (ca veut dire l'autre coté de la rivere de massa) bein moi j'en suis un et je sui du village de tassenoulte :-D j'ai fai le primaire et le college jusqu'au en quatrieme labas (au college lycée al-massira al-khadra), j'en ai gardé de tres tres bon souvenir.
a ceux qui critique les gens de massa: ils faut savoir que de nombreux gens viennent pour y'habité et la plupart sont des arabes de casa,fes,rabat..., et quand ont leurs demande pkoi ils ont choisi massa ils disent que la region est magnifique et que les gens sont tres aimables. et pour la legende comme voous dites bein!!! ca reste une legende. d'apres le petit larousse c'est:
-recit merveilleux et populaire.
-Histoire deformee pa l'imagination.
-explication jointe a un plan, un dessin.
-inscription sur une meddaile.
bon alle salame alaikoume .
tfate lâakle noune
 
Le 08 Août 2004, jour anniversaire de la création du ″parc national de Souss-Massa″, La section de l’association Tamaynut à Masst (Sud d’Agadir Maroc) organise une conférence, sur :

Le parc national de Souss-Massa
entre les intérêts corporatistes,
les réalités écologiques et
les droits ancestraux des communes coutumières
(Phase 1ère - partie 1ère)



Comme prévu dans son plan d’action, la section de l’association TAMAYNUT à Masst essaie par cette conférence de jeter un pavé dans la mare et poser les premiers jalons de ce qui pourra, à terme, devenir un débat de la société civile, approfondi et mené avec sérénité et sérieux sur l’une des grandes préoccupations des populations concernées et lésées par le ″parc national de Souss-Massa″. Dans ce premier pas, il est question de faire concourir un petit groupe de penseurs et de spécialistes, issus de la région, en vue de quelques éclaircissements sur les différents aspects de la question. Aussi, est-il nécessaire de réunir un échantillon représentant les différents points de vue et confronter autant que faire le spectre des optiques en présence.
L’objectif primordial est d’apporter un début de réponse à plusieurs parmi la multitude de questions que se pose la population, considérée dans cette première partie, celle de Masst. Lors des phases à venir il sera question d’élargir le débat et de faire participer d’autres localités et d’autres partenaires en vue d’améliorer notre perception de la chose et de mieux en cerner les tenants et les aboutissants. Pour en tirer, au bout du compte, les conséquences qui s’imposent en toute indépendance et avec objectivité.

Mordu par un serpent on craint le cordon :
Ce proverbe amazigh résume parfaitement les relations de méfiance qu’entretiennent aujourd’hui les populations de Masst avec les commis du makhzen, ses représentants et toute personne ayant une relation plus ou moins étroite avec lui. La crédibilité du makhzen est sérieusement entamée et ce jusqu’à ses hautes sphères. Il est aujourd’hui ancré dans les mentalités que la plupart des projets du makhzen couve une arnaque, une ruse ou un coup bas, tellement "les commis du makhzen sont enclins à abuser de la crédulité des populations" et l’impunité des responsables ne fait qu’enraciner davantage cette conviction populaire. Les habitants de Masst s’interrogent sur le type et la nature de la farce que couvre l’action ayant érigé en parc leurs terres ancestrales et tend ainsi à les appauvrir davantage. L’approche makhezeniene male comprise, et reçue comme une injustice et suscite des craintes, des suspections et des interrogations. Une conjonction de facteurs, qui s’analyse en trois types, milite dans ce sens. Les objectifs déclarés et jamais expliqués à la population paraissent peu crédibles (1). En conséquence, les propriétaires des terres (pâtures et arables) s’adonnent à des analyses et essayent d’apporter par eux même une explication aux raisons qui animent l’installation de ce parc absurde (2). Toutefois, le véritable casse tête dans tout cela reste les fondements politiques, juridiques et socioéconomiques qui "justifient" un tel acte (3). Un Etat n’a-t-il pas pour mission la prospérité des citoyens dont il est censé assuré la protection au lieu de légaliser, aux plus forts d’entre eux, le dépouillement des plus vulnérables ?

1. Pour parvenir au figuier l’oiseau passe par le grenadier (*) :
L’objectif officiellement déclaré, un parc animalier, est peu convaincant. Aussi, les éleveurs et cultivateurs ainsi que toute la population locale s’étonnent-ils de voir leur terre, cultivée des siècles durant et sur laquelle ne se trouve aujourd’hui aucun animal, muée du jour au lendemain en un sanctuaire pour les animaux. L’étonnement est d’autant plus grand qu’ils croient savoir que leurs terres sont les premières du genre -occupée exclusivement par l’homme - à se voir transformée par la force des textes. L’aridité de la zone et l’absence visible d’espèces végétales autant qu’animales ne milite pas en faveur du sanctuaire et mènent à s’interroger :
En quoi l’absence de ce parc menacerait-elle l’existante des animaux et quel sont, d’ailleurs, ces espèces menacées ?
Si ces animaux existent effectivement dans la zone érigée en parc, l’expropriation est-elle la meilleure solution adaptée ?
La conciliation des intérêts socio-économiques des populations autochtones et les impératifs écologiques est-elle impossible ?
Les propriétaires sont-ils vraiment irresponsables et insensibles au discours écologique ?
Une campagne de sensibilisation et de formation à la protection des animaux ne suffirait-elle pas à la protection des animaux et donc à épargner l’expropriation et les interdictions présentes et à venir ?
Certains animaux n’ont-ils pas survécu dans la région que grâce au mode de vie des populations locales ?
L’interdiction d’utiliser des engins à moteur n’est elle pas une prohibition indirecte et déguisée de toucher à ses propres terres ? Qui se remettrait aujourd’hui à l’attelage ?
Toutes ces questions sans réponses amènent les citoyens à chercher les raisons d’un tel parc ailleurs : dans les opportunités qu’offre l’industrie touristique.

2. Peu à peu le dromadaire rentre dans la marmite (*) :
Les propriétaires actuels des terres soupçonnent que le parc n’est qu’une étape passagère, plus ou moins longue, qui mènera infailliblement aux objectifs inavoués de l’oligarchie nationale et des spéculateurs financiers étrangers. La démarche consiste à y allez progressivement et lentement mais sûrement en grignotant de la superficie et des droits suivant les circonstances et aux gré des arguments à inventer.
L’ultime objectif est de mettre fin à l’attachement qu’éprouvent les populations vis à vis de leurs terres et de venir ainsi à bout d’une propriété et d’une exploitation pluriséculaires. Partant, on opère le plus doucement possible le transfert de la propriété à moindre coûts, pour le trésor publique et pour les futures propriétaires financièrement mieux armés et officiellement plus choyés. Les moyens est subterfuges mis à contribution sont légion.
La situation sociale d’une large masse de marocains, et plus particulièrement au Sud, amène nos compatriotes à se bousculer, dans le cadre d’associations locales et aux portes d’organisations étrangères qui les nomes "partenaires", et s’acharnent, sans le savoir, à parfaire l’idée coloniale à nos dépend. L’énormité, à la source, de la manne financière en jeux constitue un argument de taille qui exhorte ces travailleurs, sans statut, à poursuivre le mirage d’une hypothétique amélioration de leur situation sociale en acceptant des miettes en guise de rémunération et en s’essayant aux fameuses AGR (Activités Génératrices de Revenus).
On ne peut plus insensé que d’extirper le capital et source de revenu de toute une population pour créer des AGR (location d’ânes, guides, fabricant d’articles artisanaux, …) en faveur d’une minorité de travailleur, sans sécurité sociale, acculé à se disputer des miettes sur leurs propres terres. Aussi, est-il légitime de se demander :
N’y a-t-il pas un besoin de la part du lobby touristiques et de ses satellites de trouver une espèce d’arrière cour pour ses hôtels dans la région et un nouveau débouchés pour ses capitaux et pour ceux de l’industrie touristique transnationale ?
L’Etat N’est-il pas entrain de nous déposséder de nos terres pour les destiner à l’investissement touristique et donc pour servir les intérêts corporatifs d’une minorité ?
Quelles garanties les citoyens ont-ils contre des lois, d’essence et de source coloniales, ayant prémédité l’anéantissement de leur modèle socio-économique et donc l’appauvrissement machiavélique des masses pour mieux les soumettre à la volonté coloniale ?

3. De la compagnie et des vivres disait la cigogne aux criquets pèlerins :

Dans ce coin du Maroc que constitue Masst, on a l’impression de n’être là que pour répondre au besoin des sphères makhzenienes. Lesquelles recours à la région suivant leurs besoin dans des circonstances particulières. Ainsi, les routes sont restés à l’état de l’époque coloniale, les infrastructures sociales sont quasiment absentes, l’activité agricoles régresse, le chômages empire, l’exode rurale s’amplifie, la scolarisation de la fille stagne, la densité dans les écoles et dans le seul internat explose, l’intégrisme gagne du terain,… et coût de grâce : le parc.
L’arsenal juridiques, à cet égard, utilisé contre les populations de Masst est principalement constitué de :
1. Dahir du 11 septembre 1934 sur la création de parcs nationaux (Bulletin officiel n° 1148 du 26/10/1934) ;
2. Arrêté viziriel du 26 septembre 1934 fixant la procédure à suivre en vue de la création de parcs nationaux (Bulletin officiel n° 1148 du 26/10 1934) ;
3. Décret n° 2-91-518 du 8 août 1991 portant création du Parc national de Souss-Massa. (Bulletin officiel n° 4112 du 21 août 1991) ;
4. Décret n° 2-93-277 du 28 janvier 1998 portant réglementation générale du Parc national de Souss-Massa et organisant son aménagement et sa gestion (Bulletin officiel n° 4558 du Février 1998) ;
Ces textes fond référence à d’autres tel que :
 Dahir du 10 octobre 1917 sur la conservation et l'exploitation des forêts ;
 Dahir du 1er novembre 1929 portant règlement minier au Maroc ;
 Dahir du 6 avril 1938 portant réglementation de la publicité par affiches, panneaux réclames et enseignes ;
 Arrêté du 20 mars 1946 portant création d'un comité consultatif des parcs nationaux ;
 Dahir portant loi n° 1-73-255 du 23 novembre 1973 formant règlement sur la pêche maritime ;
 Décret n° 2-89-286 du 28 juin 1989 ordonnant une enquête de commodo et incommodo en vue de la création du parc national de Souss-Massa dans les territoires des provinces d'Agadir et de Tiznit ;
Ces textes exaspèrent rien que par le seul fait qu’ils appartiennent majoritairement à l’époque coloniale et heurtent ainsi l’amour propre des citoyens. Lesquels aspirent à une plus grande considération en leur qualité d’êtres humains. Le maintien en vigueur de cet arsenal mis en doute la souscription du Maroc, en vertu de sa constitution, aux principes, droits et obligations découlant des Chartes des organismes internationaux et s’inscrit dans l’antipode de son ″attachement aux droit de l’Homme tels qu’ils sont universellement reconnus″.
Dans un pays qui a fait du libéralisme et du respect de la propriété privée l’un de ses choix fondamentaux dès les premiers instants de son indépendance, il s’avère anachronique de faire supporté le coût social de l’intérêt général à un groupe de citoyens en l’occurrence la population de Masst. Ne parait-il pas plus humain de faire supporté les frais et les conséquences de la dépossession, au nom de l’intérêt général, à toute la communauté et donc aux trésor publique ?
Les nations libérales et respectueuses des droits de l’Homme n’ont-elles pas transformé des zones, de leurs territoires en parc hameau de prospérité économiques et du respect de la dignité humaine où la population locale, propriétaire des terres et maître de son destin, vit en symbiose avec la nature ?
Nos gouvernant et nos représentant ne prennent-ils pas à la légère nos droits et n’offrent-ils pas, par là même, la preuve d’une grande négligence et d’une ignorance totale des réalités locales et populaires ? Ne prennent-ils pas leurs décisions sans considérations aucune à l’opinion du citoyen, mais en fonction seulement de l’emprise de leurs propres situations et des intérêts corporatifs ?

Pour le bureau
Le président
Hassan BELLA


Contacts: emails: tamaynutmasst@yahoo.fr ; tamaynutnmasst@hotmail.com ; hdabella@hotmail.com
Tél (+212) : BELLA : 061698474, TAIRA : 060848364, AZLAY : 068439128, BOUTSAID : 068605339,
(*) proverbe amazigh
 
Salam à toutes et à tous,
Zinensouss, je conais "Zaouit", car jai de la famille labàs!!!
Moi je suis de Aghbalou! Y a t-il quelqu'un de Aghbalou???
Wa ssalam alikoum
 
le_chelh_parisien a écrit :
"oumast fkass ifkak, ihak ina ar sbah ichak" :-D :-D :-D
"achtouk ichak itouk intouk"
awa tssn itnak atssawalte! :-D
ait masst wourrassn tlkmte tifdne a achtouk
kouni taguame zounde tajine n'wile(moules en francais au cas ou ;-) ) ih tjbte yane moundidssne mlaw(10 si cné plus)
:-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D
 
Salam,
zinensouss, oui je conais l'mssla vers lhopital a zaouit!
Concernant les gens de Massa, "chelh parisien", ils ne sont pas du tout comme tu décris! Ce sont des gens sérieus et très généreux... renseignes toi bien s'il te plait avant de lancer des expressions non véridiques.
Wa ssalam alikoum.
 
zinensouss, tu m'a manké 2 respect...
ça m'étonne pas étant donné ke t "oltmasstte" !
y a 1 proverbe ki dis :"ayna tkit artinit i oumasst itingi, tititngiss"
1 preuve de + ...
 
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