Les responsables provinciaux de l’Etat Civil d’Errachidia (Sud-Est du Maroc) ont interdit, le 10 février 2006, à Monsieur Omar DEROUICH, ex-détenu de la cause amazighe et membre de l’Association Socioculturelle TILELLI (Goulmima), de donner le nom d’AMAZIGH à son nouveau-né, en arguant que ce nom, qui ne figure pas sur la "liste des prénoms autorisés", n’est pas marocain !
Ce cas n’est, malheureusement, pas une première dans ce "plus beau pays du monde" : en effet, durant ces dernières décennies, nombreux sont les parents amazighs, dans les différentes régions du pays, à qui les autorités ont déjà interdit de donner des noms amazighs à leur progéniture.
Ces interdictions ne peuvent être considérées que comme l’expression de la négation par l’Etat marocain de l’amazighité du Maroc et du peuple marocain.
L’Association Socioculturelle TILELLI, en apportant son soutien total à Monsieur DEROUICH et à toute sa famille, demande la levée immédiate de cette interdiction et la libération des noms amazighs par l’abrogation de la circulaire ministérielle qui les interdit.
Elle lance un appel à tous les militants amazighs, à toutes les associations amazighes indépendantes à continuer la lutte, pacifiquement, pour le recouvrement de tous les droits linguistiques, culturels et identitaires du peuple amazigh.
Goulmima, le 12 février 2006
Pour le Bureau de l’Association TILELLI
Le Président : Ali HARCHERRAS
Ce cas n’est, malheureusement, pas une première dans ce "plus beau pays du monde" : en effet, durant ces dernières décennies, nombreux sont les parents amazighs, dans les différentes régions du pays, à qui les autorités ont déjà interdit de donner des noms amazighs à leur progéniture.
Ces interdictions ne peuvent être considérées que comme l’expression de la négation par l’Etat marocain de l’amazighité du Maroc et du peuple marocain.
L’Association Socioculturelle TILELLI, en apportant son soutien total à Monsieur DEROUICH et à toute sa famille, demande la levée immédiate de cette interdiction et la libération des noms amazighs par l’abrogation de la circulaire ministérielle qui les interdit.
Elle lance un appel à tous les militants amazighs, à toutes les associations amazighes indépendantes à continuer la lutte, pacifiquement, pour le recouvrement de tous les droits linguistiques, culturels et identitaires du peuple amazigh.
Goulmima, le 12 février 2006
Pour le Bureau de l’Association TILELLI
Le Président : Ali HARCHERRAS