pour les filles

Je suis faite de miel

Si tu veux te soûler,je t'offre mon humeur;
Aphrodite et Vénus ont embelli mes sens!
Le nectar de ma bouche plus fort que tout liqueur:
C'est la déesse Rhéa qui m'a prêtée l'essence!

Voilà mes lèvres roses ténus comme un bourgeon,
Viens prendre une dose de leur tendre texture!
Et fais-toi une pause sur les deux commissures;
Force-les,si tu oses,et goûte mon harpon.

Fais nouer nos deux langues,et suce mon arôme;
Ingénie-toi et tangue tous les bribes dedans;
Tête le jus des mangues tapi dans mes atomes:
J'aime tes actions longues au toucher de mes dents.

Embrasse-moi avec engouement et chaleur;
Caresse mon corps sec bouillant comme un volcan;
Fais diverger ton bec sur ma chair et mon tronc,
Et sois comme un dieu grec:Éros dans son ardeur.

Mon amant je suis faite de sucre et de miel:
Alors faisons la fête et goûte bien ma chair!
Tous les anges me guettent de jalousie au ciel,
je t'en prie ne rejette aucun geste pour plaire .​
 
Plaisir d'une tétée

Elle m'a dit;"pourquoi sautes-tu sur mes seins,
Chaque fois que tu vois,ma gorge sans soutien?
Concurrences-tu mon gentil petit gamin!
Tes tétées me procurent un plaisir assez fin,
Accompagnant le lait coulé de mes gradins."

J'ai dit que:ma maman m'a empêchée les siens:
Nourrie au biberon autrefois,je me plains!
Pour moi c'est regrettant:je porte ce besoin.

Maman m'a élevée avec des frustrations;
Je cherche à lever ce manque à présent;
Laisse-moi me gaver de son goût maintenant,
Pour pouvoir enrayer ma vile privation!

Chez toi je sens couler l'exquis filet de lait!
Son agrément me plait,et son gré est parfait.
J'ai dûment consommé ceux des bêtes de trait,
Mais c'est inégalé le lait maternel frais!

Ce repas partagé,avec ton beau bébé,
Me rend âgée d'un an,et d'un penchant gourmand!
Le lait chaud qui circule des tétons me gavait,
Giclant entre mes dents,d'un goût ensorcelant.

J'adore ce gros sein,qui coule dans ma bouche.
Je peux sentir son point,palpitant sous mes touches.
J'essaie le contenir entier entre mes lèvres;
Son grain prêt à bondir,sous l'effet de ma fièvre.
Sucer son élixir,c'est la joie de mon œuvre...

J'aime passer ma main sur son corps en velours,
Et me sentir les brins de gouttes qui parcourent.
Lécher leurs tours fragiles,l'auréole pudique,
Par des suçons futiles,s'éclatant en musique...

Je sais que les hormones,secretées mar mon geste,
Ou celui de l'enfant,accomplissent le reste:
Le plaisir sexuel que tu sens de ce fait
Répand en toi l'orgasme et te réjouit de près.

Et je te vois gémir,me tenant dans tes bras;
Comme c'était l'amour accompli sur tes voies!
Et des mots de plaisir enrouent ta tendre voix,
Enrobée de désirs et d'actes qui me noient
De flots de lait qui giclent ma bouche et mon détroit...!
 
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