Le producteur des photos et du CDR est, selon les deux filles impliquées, un certain P. Serfati qui se présente comme journaliste belge travaillant dans le journal « Le Soir ». Selon les déclarations des jeunes filles, toutes les deux célibataires, l’intéressé leur promettait le mariage, couchait avec elles. Une fois familiarisé avec elles, il leur demande de prendre des photos souvenirs. Les rencontres se sont passées en 2001 et 2002.
Il s’agit, bien sûr, de photos pornographiques à 100%, dans différentes positions sexuelles dignes de films pornographiques professionnels. La seule différence est que l’auteur utilisait un appareil photo numérique. Pour cela, le fameux producteur belge louait un appartement du côté du boulevard Hassan II, avec 300 dh par jour.
Les deux jeunes filles se sont reconnues effectivement dans le CDR qui contient plus de 190 photos toutes prises à Agadir, avec elles, avec d’autres filles et une femme divorcée qui ne se rappelle même pas de l’homme l’ayant filmée dans des positions sexuelles pornographiques. « Je sors tellement avec plein d’étrangers que je ne me rappelle pas exactement avec qui j’ai été filmée. Je suis une prostituée professionnelle depuis mon divorce ; c’est mon gagne-pain... ».
Il est à signaler que c’est bien sûr le soi-disant journaliste belge qui exige les positions sexuelles à exécuter. Dans certaines photos, on voit une fille portant un habit traditionnel marocain (un kaftan) avec un foulard sur la tête en guise de hijab, dans des positions pornographiques, évidemment. Le tout ayant pour objectif une utilisation sur un site internet spécialisé. L’objectif est clair.
Les trois jeunes femmes ont été arrêtées par les services de police, après la plainte de l’une d’entre elles, habitant au quartier Sidi Youssef à Agadir, après avoir visualisé le CDR en question. « Je me sens offensée par la production de ce CDR. Pourtant, les photos ont été prises avec mon consentement car je pensais que le journaliste belge allait me demander en mariage. Je pensais sérieusement qu’il allait tenir sa promesse... ».
Le fameux journaliste n’a pas encore été arrêté. Allez savoir s’il porte vraiment le même nom et prénom utilisés pour piéger les filles. Une remarque, dans ce contexte, pourtant s’impose : Comment se fait-il que des citoyens louent des appartements à des étrangers, sans leur demander des pièces d’identité ? C’est le gain aveugle, bien sûr. Lorsque ces propriétaires d’appartements sont au courant de ce qui se passe, via les gardiens de l’immeuble qui touchent une commission en conséquence, par jour de location ; cela s’appelle de la complicité, tout court.
Les autorités compétentes doivent revoir leurs procédures et exiger que les loueurs d’appartements déclarent officiellement les personnes qui louent pour la journée, qu’elles soient marocaines ou étrangères. Dans une ville touristique, le tourisme sexuel fait partie de l’environnement. Mais tout de même, on peut le circonscrire avec des mesures claires et réglementaires.
Quant à ce qui se passe dans les grands hôtels, mais aussi dans des résidences touristiques, cela est une autre historie.
Tant au niveau des chambres prises individuellement qu’au niveau des cabarets spécialisés dans le sexe et les veillées roses, jusqu’à six heures du matin.
Les habitants sont souvent scandalisés par l’existence d’un tourisme sexuel féminin un peu trop voyant, principalement du côté du secteur touristique et balnéaire. Mais il y a pire. C’est l’existence d’un tourisme sexuel pédophile qui commence à s’afficher en plein jour, le soir aussi dans des restaurants.
Certains Européens sont connus dans le milieu, notamment des Italiens, Anglais et Allemands. Si on ne réagit pas à temps, ils finiront par faire un bon ravage, si ce n’est déjà, particulièrement face à des jeunes en chômage, vivant dans des conditions sociales très désavantagées.
Il n’est pas impossible qu’un jour un autre scandale du genre, mais cette fois-ci réservé aux gais et homosexuels, éclate au grand jour, à Agadir. Les villes touristiques, c’est comme le miel, il est bien sucré, mais il attire aussi les mouches...
Tourisme sexuel ?
"j'ai eu l'occasion de voir les photos (le cd circule malgré tout) et on se demande comment ces filles on pu accepter ca aussi facilement... car même les sites pornos ont du mal à trouver des beurettes, et souvent, celles qu'ils presentent n'en sont pas....
certaines photos sont vraiment hard, mais le plus grave c'est que cela ne ressemble pas aux "videos de vacances" en thailande qu'on met sur internet pour montrer ses exploits...
l'objectif est tout autre il est de "faire mal", de destabiliser... ainsi, le visage de l'homme est soigneusement masqué pour empecher son identification. Il a conscience du mal qu'il a causé, et des risques qu'il prend en faisant passer son message...
le message ? il est clair : la bande sonore qui accompagne les photos a une conotation religieuse, on y entend souvent "allah", et les filles sont souvent en hijab... d'abord habillées, comme pour dire "voyez cette bonne musulmane..." puis nues pour dire "voyez ce que j'en fait...", enfin pas tout a fait nues car elle ont gardé le hijab ! hijab sur lequel il n'hésite pas à "se lacher" voire à uriner...
visiblmement ce monsieur n'aime pas l'Islam et il le montre à sa facon"