Aarafat entre l'agonie et la mort!

La fin d’un «alibi» pour Israël


NÉGOCIATIONS: La disparition du raïs pourrait mettre Sharon au pied du mur.

Si Arafat s’éteint, plus que le chef charismatique de l’Autorité palestinienne, c’est l’ennemi juré d’Ariel Sharon qui disparaît. Ce qui ne rend pas automatique la reprise de pourparlers de paix. Loin s’en faut.

«Arafat est un homme rusé qui a parfois manqué de parole, mais Israël a profité de la situation pour accélérer la colonisation et créer des conditions irréversibles. Le leader palestinien a été présenté comme un obstacle à la paix, un interlocuteur non valable: c’est un alibi qui a servi Israël aussi bien que les Américains», regrette Antoine Basbous, directeur de l’Observatoire des pays arabes. La mort du «Vieux», dès lors, pourrait obliger l’administration Sharon à entrer en matière. «Ces derniers temps, la seule préoccupation du président de l’OLP était de négocier sa sortie de la Mouqata, faisant barrage à tout le reste. Sa disparition permettra au moins de faire avancer le dossier», argue une source proche des négociations.

«Qui, aujourd’hui, a cette légitimité?»

«L’Etat hébreu commence déjà à décrédibiliser les éventuels successeurs d’Arafat. Seule une énorme pression internationale pourrait l’amener à discuter et je crois de toute façon qu’aucun accord ne peut être signé tant que Sharon, chef de file du Grand Israël, est au pouvoir», tempère Amnon Kapeliouk, journaliste israélien et biographe de Yasser Arafat.

L’étoffe du futur leader palestinien influera en effet sur la tournure des événements et nombre d’observateurs sont pessimistes à ce propos. «Arafat est tout à la fois le drapeau, l’homme qui a unifié la résistance palestinienne pour en faire un interlocuteur valable sur la scène internationale et le dirigeant qui a su imposer la nécessité de la paix à son peuple. Qui, aujourd’hui, a cette légitimité historique?» s’interroge Charles Saint-Prot, directeur de l’Observatoire d’études géopolitiques et auteur de Yasser Arafat (Ed. Picollec, 2002).

Et de rappeler la fameuse phrase lancée par le futur Prix Nobel de la paix aux Nations Unies en 1974: «Je suis venu porteur d’un rameau d’olivier et d’un fusil de révolutionnaire, ne laissez pas tomber le rameau de ma main.»
 
le titre du sujet est lisible on reprend le post de mon ami Takfarinas

Takfarinas a écrit :
Qui est Yasser ARAFAT?

ARAFAT, Yasser
Mohammed Abd el-Rahman Abd el-Raouf Arafat, homme politique palestinien né au Caire le 24 août 1929, d'une famille de notables de Jérusalem, les Husseini. Egalement connu sous son nom de guerre, Abou Ammar.

Il participe aux combats en Palestine en 1948 puis se réfugie à Gaza avant de retourner au Caire où il poursuit des études d'ingénieur civil. Président de l'union des étudiants palestiniens de 1952 à 1956, il participe ensuite à la guerre de 1956 avec le grade de sous-lieutenant dans l'armée égyptienne. Plusieurs fois arrêté pour ses activités politiques en Egypte, il s'installe au Koweit où il fonde le Fatah en 1959 - avec Salah Khalaf (Abou Iyad), Khalil al-Wazir (Abou Jihad), Mahmoud Abbas (Abou Mazen) et Farouk Kaddoumi (Abou Loutof). Du fait du nombre important de Palestiniens aisés vivant dans l'émirat et de la liberté dont ils bénéficient, le Fatah devient rapidement la première organisation politique palestinienne.

Après la défaite arabe de 1967 et l'intégration dans l'OLP rénovée des mouvements de fedayins qui se sont créés en dehors d'elle, Arafat devient président du Comité Exécutif désigné par le Conseil National Palestinien (CNP) tenu en février 1969 et est élu président de l'organisation. Il a alors modifié le cap de l'OLP pour, d'un mouvement pan-arabe, en faire un mouvement qui se consacre à la cause nationale palestinienne. En 1973, il est désigné Commandant en chef de toutes les forces combattantes palestiniennes.

Il s'est fait le porte-parole d'une approche pacifiste depuis l'adoption par l'OLP en juin 1974 du principe de création d'un Etat palestinien sur toute portion du territoire palestinien qui sera libérée. Il s'adresse à l'Assemblée Générale des Nations unies à New-York en novembre 1974 et appelle, à cette occasion, toutes les parties à rechercher une solution pacifique pour la Palestine, admettant par là-même implicitement l'existence d'Israël.

En 1983, en pleine guerre du liban, il est forcé de quitter Beyrouth, assiégée par l'armée israélienne, pour Tunis où les quartiers-généraux de l'OLP sont alors installés. En novembre 1988, il proclame l'indépendance de la Palestine, fait adopter une motion politique reconnaissant toutes les résolutions des Nations unies et demandant l'ouverture de négociations directes avec Israël. Il est élu par le CNP Président de l'Etat de Palestine en avril 1989. En dépit d'une position officiellement neutre, son refus de prendre ses distances avec l'Irak de Saddam Hussein durant la crise du Golfe en 1990 lui vaudront une perte de crédibilité sur la scène internationale.

Alors que le processus de paix entamé à Madrid ne donnait aucun résultat, il a mené depuis 1992 des négociations secrètes avec Israël qui ont mené à la signature de la Déclaration de Principes entre l'OLP et Israël en septembre 1993 (voir processus de paix d'Oslo). Depuis lors, il négocie avec Israël, dans le cadre de ces accords, l'avenir de l'autonomie palestinienne. Invité par le Parlement européen en décembre 1993 (il avait déjà été reçu au sein du Parlement en octobre 1988, mais à titre non-officiel), il insiste sur le rôle que l'Europe doit jouer dans le processus de paix. En décembre 1994, il reçoit en même temps qu'Yitzhak Rabin et Shimon Peres le Prix Nobel de la Paix.

En juillet 1994, dans la foulée des Accords d'Oslo, il retourne à Gaza où il met sur pied et dirige l'Autorité Nationale Palestinienne (ANP). Critiqué pour ses tendances autocratiques, il a malgré tout été élu président de l'ANP avec 87,1% des voix lors des premières élections générales tenues, sous contrôle d'observateurs internationaux, dans les territoires palestiniens en janvier 1996.

La question de sa succession est en principe réglée: sa charge devrait être, dans l'attente d'une nouvelle élection présidentielle, reprise par le président du Conseil législatif palestinien, actuellement Ahmed Koreï (Abou Ala). D'aucuns supputent cependant qu'un coup de force pourrait amener au pouvoir Jibril Rajoub ou Mohammed Dahlan, les chefs des Forces de Sécurité Préventives de Gaza et de Cisjordanie. Concernant strictement l'OLP, c'est vraisemblablement Mahmoud Abbas (Abou Mazen), Secrétaire général de l'OLP, qui devrait lui succéder.

L'échec des négociations de Camp David sur le " statut définitif " en juillet 2000 a considérablement terni l'image de Yasser Arafat, accusé de ne pas répondre positivement aux propositions israéliennes. Ces dernières, présentées par le Premier ministre Barak et son ministre de l'Intérieur Shlomo Ben-Ammi n'envisageaient pourtant, de source israélienne, que la rétrocession de 80% de la Cisjordanie et 100% de la Bande de Gaza, tandis que l'origine du problème des réfugiés et sa résolution, le statut de Jérusalem et celui des colonies faisait l'objet d'un profond désaccord. Enfin, l'Etat palestinien était composé de deux enclaves en Cisjordanie coupées du monde extérieur. (Voir Dossier spécial: Que s'est-il passé à Camp David?).

La reprise ultérieure de négociations à Taba aboutit, semble-t-il, à un accord plus équilibré entre Israéliens et Palestiniens sur tous les points de désaccord, sauf celui des réfugiés. La délégation palestinienne ne signa pas l'accord car le Premier ministre Barak ne disposait plus depuis septembre 2000 que d'une majorité de 40 députés sur 120, tandis que les sondages le donnaient perdant à 2 contre 1 contre le candidat du Likoud Ariel Sharon.

Depuis l'éclatement de la deuxième Intifada (Intifada Al-Aqsa), l'avenir de Yasser Arafat est incertain. Vertement critiqué par des troupes qu'il ne semble plus pouvoir canaliser, son pouvoir est menacé par une stratégie israélienne majoritairement concentrée sur la destruction ou la neutralisation des infrastructures de sécurité palestiniennes et de certains dirigeants palestiniens. Il est emprisonné dans son quartier général à Ramallah depuis décembre 2001, assiégé à plusieurs reprises par l’armée israélienne en 2002. En décembre 2001, Sharon le déclare « insignifiant » et refuse de traiter avec lui. Il tente également de convaincre la communauté internationale de le boycotter. En juin 2002, le Président américain Georges Bush a appelé les Palestiniens à choisir un autre dirigeant, qualifiant Arafat d’ « obstacle à la paix ». Cet appel a été rejeté par l'ensemble des dirigeants arabes et européens. En février 2003, sous d’intenses pressions internationales, notamment des Etats-Unis et de l’UE, le leader palestinien a été contraint d’accepter de créer le poste de Premier Ministre et de partager son pouvoir. Le Conseil législatif palestinien (CLP, parlement) a approuvé la création de ce nouveau poste à une écrasante majorité, reflétant son désir de réformer l’Autorité Palestinienne. L’arrangement permet à Arafat de garder le contrôle de la sécurité et de la politique extérieure, alors que le Premier Ministre est chargé de l’Intérieur et de la formation du gouvernement.

La désignation de Mahmoud Abbas (Abou Mazen) à ce poste était soutenue par le « Quartet » (Etats-Unis, Russie, Union Européenne, et ONU), qui l’estimaient capable de réformer l’AP en réduisant les pouvoirs d’Arafat, et de reprendre les négociations de paix. Après sa nomination le 29 avril 2003, les Etats-Unis ont procédé à la publication de la feuille de route rédigée par le "Quartet" et les négociations entre Israël et l'Autorité Nationale Palestinienne ont recommencé. Néanmoins, suite à un conflit de pouvoir avec Yasser Arafat autour de la question du contrôle des forces de sécurité et du refus de ce dernier de lui conférer des vrais pouvoirs, Mahmoud Abbas a renoncé à son poste le 7 septembre 2003. Il a été remplacé par Ahmad Qorei (Abou Alaa), qui, après des semaines de désaccord avec Arafat, a finalement cédé à la nomination de Hakam Balaoui au poste de Ministre de l’Intérieur au lieu de son propre choix, Nasser Youssef.

Suite à la démission de Mahmoud Abbas, Israël a menacé d’expulser Arafat, provoquant des manifestations à travers les Territoires Occupés et suscitant l’opposition de la communauté internationale. Plus récemment, Arafat a également été menacé de mort, une mesure qu’Israël a déjà appliqué contre le Cheikh Ahmad Yassine, le leader spirituel du Hamas, et son successeur, Abdel Aziz ar-Rantissi. Paradoxalement, Arafat a regagné beaucoup de soutien de la part de la population palestinienne grâce aux tentatives israéliennes de le marginaliser. La question de sa succession est en principe réglée: sa charge devrait être, dans l'attente d'une nouvelle élection présidentielle, reprise par Ahmed Koreï (Abou Ala), le Premier Ministre actuel.

http://www.medea.be/?page=2&lang=fr&doc=20
 
azul
ça m'arrive de lire tes interventions (vides de sens), j'ai une petite remarque, ton cerveau est influencé par le baasisme et le panarabisme ; là ou je veux en venir : tout le monde sur souss sait que tu n'es pas ce que tu prétend être!!!

tanmirte

toufitri a écrit :
En hommage à Arafat je mets sa dernière photo en avatar.
 
Les chien aboient et la caravane passent, ce sujet dévoile les sionistes du site. Qui je suis ne te regarde pas car on a pas élévé les cochons ensemble.
on reprend Takfarinas,
toufitri a écrit :
le titre du sujet est lisible on reprend le post de mon ami Takfarinas

Takfarinas a écrit :
Qui est Yasser ARAFAT?

ARAFAT, Yasser
Mohammed Abd el-Rahman Abd el-Raouf Arafat, homme politique palestinien né au Caire le 24 août 1929, d'une famille de notables de Jérusalem, les Husseini. Egalement connu sous son nom de guerre, Abou Ammar.

Il participe aux combats en Palestine en 1948 puis se réfugie à Gaza avant de retourner au Caire où il poursuit des études d'ingénieur civil. Président de l'union des étudiants palestiniens de 1952 à 1956, il participe ensuite à la guerre de 1956 avec le grade de sous-lieutenant dans l'armée égyptienne. Plusieurs fois arrêté pour ses activités politiques en Egypte, il s'installe au Koweit où il fonde le Fatah en 1959 - avec Salah Khalaf (Abou Iyad), Khalil al-Wazir (Abou Jihad), Mahmoud Abbas (Abou Mazen) et Farouk Kaddoumi (Abou Loutof). Du fait du nombre important de Palestiniens aisés vivant dans l'émirat et de la liberté dont ils bénéficient, le Fatah devient rapidement la première organisation politique palestinienne.

Après la défaite arabe de 1967 et l'intégration dans l'OLP rénovée des mouvements de fedayins qui se sont créés en dehors d'elle, Arafat devient président du Comité Exécutif désigné par le Conseil National Palestinien (CNP) tenu en février 1969 et est élu président de l'organisation. Il a alors modifié le cap de l'OLP pour, d'un mouvement pan-arabe, en faire un mouvement qui se consacre à la cause nationale palestinienne. En 1973, il est désigné Commandant en chef de toutes les forces combattantes palestiniennes.

Il s'est fait le porte-parole d'une approche pacifiste depuis l'adoption par l'OLP en juin 1974 du principe de création d'un Etat palestinien sur toute portion du territoire palestinien qui sera libérée. Il s'adresse à l'Assemblée Générale des Nations unies à New-York en novembre 1974 et appelle, à cette occasion, toutes les parties à rechercher une solution pacifique pour la Palestine, admettant par là-même implicitement l'existence d'Israël.

En 1983, en pleine guerre du liban, il est forcé de quitter Beyrouth, assiégée par l'armée israélienne, pour Tunis où les quartiers-généraux de l'OLP sont alors installés. En novembre 1988, il proclame l'indépendance de la Palestine, fait adopter une motion politique reconnaissant toutes les résolutions des Nations unies et demandant l'ouverture de négociations directes avec Israël. Il est élu par le CNP Président de l'Etat de Palestine en avril 1989. En dépit d'une position officiellement neutre, son refus de prendre ses distances avec l'Irak de Saddam Hussein durant la crise du Golfe en 1990 lui vaudront une perte de crédibilité sur la scène internationale.

Alors que le processus de paix entamé à Madrid ne donnait aucun résultat, il a mené depuis 1992 des négociations secrètes avec Israël qui ont mené à la signature de la Déclaration de Principes entre l'OLP et Israël en septembre 1993 (voir processus de paix d'Oslo). Depuis lors, il négocie avec Israël, dans le cadre de ces accords, l'avenir de l'autonomie palestinienne. Invité par le Parlement européen en décembre 1993 (il avait déjà été reçu au sein du Parlement en octobre 1988, mais à titre non-officiel), il insiste sur le rôle que l'Europe doit jouer dans le processus de paix. En décembre 1994, il reçoit en même temps qu'Yitzhak Rabin et Shimon Peres le Prix Nobel de la Paix.

En juillet 1994, dans la foulée des Accords d'Oslo, il retourne à Gaza où il met sur pied et dirige l'Autorité Nationale Palestinienne (ANP). Critiqué pour ses tendances autocratiques, il a malgré tout été élu président de l'ANP avec 87,1% des voix lors des premières élections générales tenues, sous contrôle d'observateurs internationaux, dans les territoires palestiniens en janvier 1996.

La question de sa succession est en principe réglée: sa charge devrait être, dans l'attente d'une nouvelle élection présidentielle, reprise par le président du Conseil législatif palestinien, actuellement Ahmed Koreï (Abou Ala). D'aucuns supputent cependant qu'un coup de force pourrait amener au pouvoir Jibril Rajoub ou Mohammed Dahlan, les chefs des Forces de Sécurité Préventives de Gaza et de Cisjordanie. Concernant strictement l'OLP, c'est vraisemblablement Mahmoud Abbas (Abou Mazen), Secrétaire général de l'OLP, qui devrait lui succéder.

L'échec des négociations de Camp David sur le " statut définitif " en juillet 2000 a considérablement terni l'image de Yasser Arafat, accusé de ne pas répondre positivement aux propositions israéliennes. Ces dernières, présentées par le Premier ministre Barak et son ministre de l'Intérieur Shlomo Ben-Ammi n'envisageaient pourtant, de source israélienne, que la rétrocession de 80% de la Cisjordanie et 100% de la Bande de Gaza, tandis que l'origine du problème des réfugiés et sa résolution, le statut de Jérusalem et celui des colonies faisait l'objet d'un profond désaccord. Enfin, l'Etat palestinien était composé de deux enclaves en Cisjordanie coupées du monde extérieur. (Voir Dossier spécial: Que s'est-il passé à Camp David?).

La reprise ultérieure de négociations à Taba aboutit, semble-t-il, à un accord plus équilibré entre Israéliens et Palestiniens sur tous les points de désaccord, sauf celui des réfugiés. La délégation palestinienne ne signa pas l'accord car le Premier ministre Barak ne disposait plus depuis septembre 2000 que d'une majorité de 40 députés sur 120, tandis que les sondages le donnaient perdant à 2 contre 1 contre le candidat du Likoud Ariel Sharon.

Depuis l'éclatement de la deuxième Intifada (Intifada Al-Aqsa), l'avenir de Yasser Arafat est incertain. Vertement critiqué par des troupes qu'il ne semble plus pouvoir canaliser, son pouvoir est menacé par une stratégie israélienne majoritairement concentrée sur la destruction ou la neutralisation des infrastructures de sécurité palestiniennes et de certains dirigeants palestiniens. Il est emprisonné dans son quartier général à Ramallah depuis décembre 2001, assiégé à plusieurs reprises par l’armée israélienne en 2002. En décembre 2001, Sharon le déclare « insignifiant » et refuse de traiter avec lui. Il tente également de convaincre la communauté internationale de le boycotter. En juin 2002, le Président américain Georges Bush a appelé les Palestiniens à choisir un autre dirigeant, qualifiant Arafat d’ « obstacle à la paix ». Cet appel a été rejeté par l'ensemble des dirigeants arabes et européens. En février 2003, sous d’intenses pressions internationales, notamment des Etats-Unis et de l’UE, le leader palestinien a été contraint d’accepter de créer le poste de Premier Ministre et de partager son pouvoir. Le Conseil législatif palestinien (CLP, parlement) a approuvé la création de ce nouveau poste à une écrasante majorité, reflétant son désir de réformer l’Autorité Palestinienne. L’arrangement permet à Arafat de garder le contrôle de la sécurité et de la politique extérieure, alors que le Premier Ministre est chargé de l’Intérieur et de la formation du gouvernement.

La désignation de Mahmoud Abbas (Abou Mazen) à ce poste était soutenue par le « Quartet » (Etats-Unis, Russie, Union Européenne, et ONU), qui l’estimaient capable de réformer l’AP en réduisant les pouvoirs d’Arafat, et de reprendre les négociations de paix. Après sa nomination le 29 avril 2003, les Etats-Unis ont procédé à la publication de la feuille de route rédigée par le "Quartet" et les négociations entre Israël et l'Autorité Nationale Palestinienne ont recommencé. Néanmoins, suite à un conflit de pouvoir avec Yasser Arafat autour de la question du contrôle des forces de sécurité et du refus de ce dernier de lui conférer des vrais pouvoirs, Mahmoud Abbas a renoncé à son poste le 7 septembre 2003. Il a été remplacé par Ahmad Qorei (Abou Alaa), qui, après des semaines de désaccord avec Arafat, a finalement cédé à la nomination de Hakam Balaoui au poste de Ministre de l’Intérieur au lieu de son propre choix, Nasser Youssef.

Suite à la démission de Mahmoud Abbas, Israël a menacé d’expulser Arafat, provoquant des manifestations à travers les Territoires Occupés et suscitant l’opposition de la communauté internationale. Plus récemment, Arafat a également été menacé de mort, une mesure qu’Israël a déjà appliqué contre le Cheikh Ahmad Yassine, le leader spirituel du Hamas, et son successeur, Abdel Aziz ar-Rantissi. Paradoxalement, Arafat a regagné beaucoup de soutien de la part de la population palestinienne grâce aux tentatives israéliennes de le marginaliser. La question de sa succession est en principe réglée: sa charge devrait être, dans l'attente d'une nouvelle élection présidentielle, reprise par Ahmed Koreï (Abou Ala), le Premier Ministre actuel.

http://www.medea.be/?page=2&lang=fr&doc=20
 
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Mort cérébrale ou mort clinique ? Peu importe. La cause palestinienne est désormais orpheline de son chef charismatique. Un symbole, une incarnation vivante d’une lutte pour une cause juste. La création d’un Etat palestinien pour lequel il s’est toujours battu n’a pas été au rendez-vous. Il aura lutté jusqu’à dernier souffle pour cela. Mais, comme Moïse, il n’aura pas vu la terre promise. Victime des tribulations d’Israël, de ses tracasseries qui ont fini par le tuer. Auréolé du titre de martyr, Arafat dont on disait qu’il avait sept vies a survécu à toutes preuves et aucune balle assassine, aucun obus ne viendra déchiqueter son corps sacré.

Et que ceux à qui ce sujet déplaise, tracent leur route.

A bons entendeurs, salut.
 
brahimdebouzerz a écrit :

Mort cérébrale ou mort clinique ? Peu importe. La cause palestinienne est désormais orpheline de son chef charismatique. Un symbole, une incarnation vivante d’une lutte pour une cause juste etc...blablaba

De qui parles-tu ??
 
merci chirac l'ami des dictateurs, il est parti aux émirats pour l'entereement de son ami zayed
à bat les masques oui pour la démocratie dans les pays arabes
toufitri a écrit :
[size=xx-large][color=0000FF]Merci la France[/color][/size]
 
brahimdebouzerz a écrit :
Mort cérébrale ou mort clinique ? Peu importe. La cause palestinienne est désormais orpheline de son chef charismatique. Un symbole, une incarnation vivante d’une lutte pour une cause juste. La création d’un Etat palestinien pour lequel il s’est toujours battu n’a pas été au rendez-vous. Il aura lutté jusqu’à dernier souffle pour cela. Mais, comme Moïse, il n’aura pas vu la terre promise. Victime des tribulations d’Israël, de ses tracasseries qui ont fini par le tuer. Auréolé du titre de martyr, Arafat dont on disait qu’il avait sept vies a survécu à toutes preuves et aucune balle assassine, aucun obus ne viendra déchiqueter son corps sacré.

Et que ceux à qui ce sujet déplaise, tracent leur route.

A bons entendeurs, salut.

[size=x-small]Tres bien parlé, bravo! Merci Brahim! Mais t'inquiete pas : illa rbi. [/size]
 
C'est un homme qui s'acroche au pouvoir comme un morpion. Il a echoué dans le processus de paix en 2000. C'est la normalement qu'il devait jeter l'eponge. Mais c'est un arabe, et comme tous les dirigeants arabes il s'est acroché au pouvoir jusqu'au bout. Moi je l'ai toujours consideré comme un obstacle a la paix. Sur le plan humain je lui souhaite un bon retablissement. S'il meurt que Dieu l'accueuille dans son paradis
 
Tu fais partie de ces gens qui mélange tout.
L'état palestinien, n'existe pas encore, donc pas de chef d'état, à quel pouvoir cet homme peut-il s'accrocher puisque son état n'est encore pas proclamé.
Allons nous dire dans la mçeme logique que Mandella Président de l'ANC pendant toute son incarcération a refusé la paix avec l'apartheid( syninyme actuel du sionisme).
Pendant 25 ans Mandella a même refuder de sortir de prison, et a refusé tout bradage des droits des noirs. Il n'est devenu Président que passé 80 ans. A l'époque personne ne le soutenait dans son combat, je parle des chefs d'états, car l'ANC est considérée comme une organisation terroriste.
Vous êtes trop injuste avec Arafat, il n'est pas encore chef d'état, il a signé ce qu'il pense bon pour son peuple mais lacher Jérusalem qu'il a refusé, ainsi que les territoires comme leurs noms l'indique ( cad occupés).
Vous vous acharnez contre un homme, qui a marqué la lutte d'un peuple, simplement parcequ'il est arabe.
Je sais que vous avez des tendences racistes parfois sionistes, mais on vous combat avec les mots.
En ce qui concerne l'arabisme et l'oppression des berbères au Maroc allez voir Driss Basri, il est en France, faites une manif pour le juger pour crime contre l'humanité.
J'ai dit Merci La FRANCE, celà a fait rire plus d'un, mais ce pays qui est aussi le mien, fait preuve d'humanisme, une terre d'accueil et des droit de l'homme, merci la France pour les soins apportés à cet homme enfermé pendant trois ans dans des ruines (et vous parlez du pouvoir).
Dernière chose, Chirac est souverrain de sa politique étrangère, le protocole la diplomatie, et les intérets du pays exige un savoir être, ce sont des choses que vous ne connaissez pas.
Bouteflika et beaucoup d'autres ont été aux obsèques de Hassan 2 maisils n'étaient pas forcément ses amis.
Ce sont des choses qui échappent à ces gens qui rigolent, car si un jour vous etes au pouvoir ( c'est de la fiction ce que je dis la ) vous serez obligés de vous plier aux exigences du protocoles.
Ce qui rigolent me font tjs pitié, devant les invités du sites dont certains modérateurs.
Vous avez besoin d'un grand décapage.
 
Toufitri a deliré :

" En ce qui concerne l'arabisme et l'oppression des berbères au Maroc allez voir Driss Basri, il est en France, faites une manif pour le juger pour crime contre l'humanité."

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je crois que tu ne comprends pas le Jeu

tu crois que Driss basri ou bien meme hassan 2 qui etaient derriere " l opression des berberes" !!?

tu dois aller reviser l histoire du Maroc Pour comprendre bien le Problematique
 
Bien que je ne veuilel pas jetter outes les pierres sur Arafat, c'est extrêmement naïf de penser qu'il n'avait pas de pouvoir !

Pour moi, il était un oeu hors de son temps.
 
brahimdebouzerz a dit :

Arafat dont on disait qu’il avait sept vies a survécu à toutes preuves et aucune balle assassine, aucun obus ne viendra déchiqueter son corps sacré.

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tu voulais dire qu il avait "la baraka" et c est pour cela qu il a servecu !!?

S il a servecu ( au contraire de bcp de ses camarades ) c est grace á la trahison ( il a vendu bcp de ses camarades qui lui nuisaient !) , la Trahison qui represente une des qualites des arabes apres l Hypocrisie

En plus , les vrais martyrs meurent dans les terrains de combat pas dans les hopitaux .


Et je ne comprends pas pourquoi certains parlent de lui comme s il etait un musulman alors qu on sait deja qu il etait laique ( c est la moindre des choses si on peut pas dire " marxiste" ) : Ps : les mots ( laique , laicite ) que vous meprisez tellement entendre


Bref de toute facon , c est les semaines qui vont venir qui vont nous montrer la verite ( on va attendre ce que les autres vont ecrire sur sa vie )

Et comme Hier Jamal abdelnasser , Saddam hussein , ben laden............ etaient des Heros dans les yeux de bcp d entre vous Alors que la Realite ( la verite ) a montré leurs vrais visages , on va aussi attendre ce que le FUTUR va nous apporter !



" Die Menschen machen ihre Geschichte selbst , aber nicht unter selbstgewählten Bedingungen " K. Marx
 
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