--- au jour d aujour d hui le seul dictionaire de referance = chakir
-
- et dans ce dictionaire je releve cet petite erreure : aman yiS'mmiD'n = eau froide
- dans le sus (souss) on dit : aman S'mmiD'nin // et aman yiS'mmiD'n = l'eau des froideurs---
- car l"eau se prononcent toujour au pluriel
exemple : aman zuzwanin / aman rghanin / aman ulbanin / aman bberbrnin / aman sisnin,,etc...
Je remonte un post d'amallay.
Pour moi aman ismmiDn n'est pas une erreur et signifie eau froide.
Alors que aman smmiDnin (n particule orientation) signifie l'eau est (/est devenue) froide
C'est la forme participale des verbes qui est utilisé en adjectif et il est invariable en genre et en nombre. Par contre plus au sud (exemple donné par Amallay) le participe a l'air de s'accorder en nombre mais pas en genre.
non je ne pense pas que le "n" soit une particule de l'orientation. mais plutot celui du pluriel. je pense que et amallay et toi confondez le verbe smmiD et l'adjectif "iSmmiD", exemple:
aman SmmiDn : l'eau est froide --> SmmiD est un verbe, et il est conjugué au pluriel, puisque aman et les liquides en génèrale sont toujours au pluriel en amazigh.
aman SmmiDnin: l'eau froide --> SmmiDnin est un adjectif au pluriel en accord avec le substantif.
aman iSmmiDn, iSmmiDnin sont des formes incorrectes, car le "i" s'utilise seulement dans l'adjectif du singulier
par exemple:
aZru iSmmiDn : une pierre froide
par contre:
iZran SmmiDnin: des pierres froides
Vous avez raison de faire cette remarque.oui mais alors tu devrais aller au bout de ta logique et écrire :
a-rgaz a-berkan
ADJECTIF en berbère.
Azul fellawen/fellawent
J'aimerai bien vous donner mon opinion.
D'abord il y a cinquante ans j'écrivais le kabyle en employant mon propre système. Et j'ai été confronté par la grammaire de ma langue.
Il se trouve que j'ai étudié le latin et j'ai remaqué des différence grammaticales entre le français et le latin.
ALORS je suis venu à la conclusion suivante: Il n'est pas approprié de chercher à appliquer des règles grammaticales basées sur les connaissances d'une langue, ici le français.
Comment est-ce que j'ai résolu le problème?
J'écrivais le kabyle à partir de l'oral, et dans ma tête je faisais des correspondances avec le français quand c'était nécessaire.
D'ailleurs je vous donne un exemple:
Argaz a-moqran .... vous avez compris que je parle d'une GRANDE PERSONNE.
Dans ma langue je sais ce que je dis... mais la correspondance à une grande personne devrait EXCLURE que moqran est NOM ou ADJECTIF.
Et j'estime que nos linguistes devrait ÉCRIRE une grammaire ORIGINALE au lieu de tout compliquer en EMPRUNTANT des termes grammaticaux d'une langue qui n'a pas grand chose de commun (grammaticalement) avec la notre
J'ajoute que j'ai appris une langue autochtone d'Amérique du Nord... et croyez moi, le kabyle m'a été d'une grande utilité.... car les structures des phrases sont similaires... et il n'y pas d'adjectif au sens français du terme.
Pour finir: En kabyle on peut à la limite considérer comme adjectifs (ou qualificatifs) des mots mais on ne devrait pas s'inquiéter s'ils sont employé comme en français:
Exemple:
- akham a-cbhan .... une maison blanche (pour blanc on a aussi: aMellal)
- argaz a-berkan .... un homme noir
- da wray.................il est jaune (wragh = jaune et peut signifier l'OR)