Probleme de phonologie et morphologie dans l Afro-asiatique

Adrar-n-illouz

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Chers amis!
Je suis de ceux qui pronent de nouvelles voies de recherche pour connaitre mieux la langue amazighe.
Jusqu a present nous sommes restes prisonnier de l ecole colonialiste francaise.Cette situation n est pas enviable puisque l amazighe n est pas pris en premier pour l etude mais devient un cas secondaire sur lequel on applique ce qui a etabli au niveau des langues comme l arabe ou le syriac.l
L amazighe en tant que langue doit etre etudiee pour en degager ses propres caracteristiques et sa propre specificite.
Aujourdhui je voudrai introduire une partie du travail de Mc Carthy qui a soutenu sa these de Ph.D a MIT aux USA.
L e titre de cette these qui va revolutionne l approche des langues afro-asiatiques :
Formal Problems in Semitic Phology and Morphology.

L essentiel du modele propose par McCarthy se resume a trois composantes,car
la representation de chaque langue exige trois niveaux:
1/Une melodie vocalique
2/Une melodie consonnatique
3/Un squellette (ensemble de signes) qui est le lieu dans lequel les deux melodies s organisent en une sequence temporelle.

Par exemple pour representer AMAZIGHE que je shematise AMAZIG nous avons
1/ une melodie vocalique a a i
2/ une melodie consonnatique m z g
3/un squelette x x x x x x

A la prononciation nous realisons le mot amazig
Ce qu on appelle traditionnellement dans la linguistique francaise RACINE est en fait la melodie consonnatique MZG.
Le squelette apparait comme etant 6 places auquelles on applique la notion de SYLLABE qui nous provient de la philologie du Francais.
L amazighe par un suivisme inexplique devient comme un cas particulier de l arabe que les linguistes francais avait etudie ou repris les etudes faites a Baghdad au VIII ,IX et X siecle a leur compte.En arabe la melodie consonnatique est consideree comme TRI-CONSONANTIQUE,mais l amazighe peut presenter des racines BI-CONSONANTIQUES.........
Le probleme est brouille des le depart.
L amazighe differe de l arabe par l effectif des lettres entrant dans sa melodie consonnatique..........

Actuellement nous disposons d un recueil important de parlers amazighes (KOINE) mais qui merite d etre ordonne et systematise selon les nouvelles theories linguistiques qui ont une universalite superieure a celles d el ecole francaise.....
Pourquoi ai-je creer ce fil de discussion ?
C est parceque nous avons au cours des discussions ete incapables de trancher au sujet de mots
comme par exemple Allagh, Llagh,Illagh..............on ne savait pas si la melodie consonantique etait A L G ou LG.................
On ne sait pas si le A initial est une consonne ou une voyelle ou une pression de l expression, ou ce qui reste de la premiere syllade apres elision de la consonne initiale.Personne ne peut repondre a cette question............d ou la necessite de mener des recherches a ce niveau.
Bien a vous
 
Merci Adrar,

Voici aussi un ouvrage qui sort des senties battus en se libérant de l'étau du tri-consonnatisme appliqué à l'amazighe.


"Diachronie tamazighte ou berbère". Abdelaziz Allati.

Chercheur dans la culture berbère depuis plus d’une vingtaine d’années et auteur de plusieurs articles, le professeur Allati Abdelaziz, Docteur d’Etat ès-Lettres et professeur de linguistique à l’Université Abdelmalek Es-Saâdi, faculté des Lettres et des Sciences Humaines à Tétouan depuis 1986, vient de publier un important ouvrage sur la diachronie dans la langue tamazighte : Diachronie tamazighte ou berbère (300 pages, publication de l’Université Abdelmalek Essaâdi, Tétouan).

Cet ouvrage vient à point nommé vu les phénomènes qui caractérisent l’émergence de l’amazighité ou la berbérité qui s’est accompagnée d’un regain d’intérêt institutionnel que connaît cette langue dans les pays de l’Afrique du Nord (Maroc, Algérie, notamment). “Que savons-nous sur l’état primitif et l’évolution de la langue tamazighte ou le berbère ? Telle fut la question initiale de l’investigation et des recherches menées dans le cadre du Programme d’appui à la recherche scientifique (PARS) et du Programme technique d’appui à la recherche scientifique (PROTARS). Ainsi est présenté l’état actuel des études diachroniques sur le berbère qui constitue le point de départ de cette étude, le premier travail d’ensemble consacré à la diachronie de cette langue, qui répond au besoin des chercheurs dans ce domaine en vue de combler une grande lacune en la matière. Les études diachroniques se caractérisent par la convergence de deux éléments. D’une part, du fait que quatre langues (la langue tamazighte ou le berbère, le couchitique, le tchadique et l’omotique) sur six branches de l’afro-asiatique ou chamito-sémitique ne sont connues que par leurs formes modernes, on a étendu les traits les plus anciens connus du sémitique (l’absence de la notation de voyelles dans les textes anciens égyptiens a relégué les données de cette branche au second plan dans la reconstruction de cette famille) à toutes les autres branches créant ainsi une évolution qui va des formes les plus anciennes du sémitique à celles modernes des autres membres de cette famille. Cette conception sémitisante de l’afro-asiatique et de son évolution est doublée d’autre part par une démarche instaurée, en berbère, par André Basset (cf. A. Basset, 1929, 1952), qui consiste à prendre les résultats des comparaisons interdialectales (ce qui est commun au berbère moderne) pour le proto-tamazighte ou berbère (cf. les travaux de Basset, Galand, Prasse, Chaker), donnant ainsi l’illusion d’une évolution qui, en réalité, ne concerne que leurs formes modernes. La confrontation des résultats de ces deux démarches avec les données toponymiques de la Tamezgha ou la Berbérie et les résidus des formes anciennes, qui sont conservés dans le berbère moderne, mais également dans les autres branches de cette famille dont le sémitique, a mis en relief un fossé énorme entre les reconstructions proposées (l’outil de l’analyse) et les données dont on veut rendre compte. Ces éléments ont poussé le chercheur à faire table rase des reconstructions existantes - qui sont présentées et discutées à différents endroits de ce travail - et à tout reprendre, en se fondant uniquement sur les éléments récalcitrants qui montrent l’inadéquation des reconstructions proposées aussi bien du proto-tamazighte ou berbère que du proto-afro-asiatique. L’exploitation du matériel toponymique et des résidus des structures anciennes appartenant aux différents stades de la langue tamazighte a permis d’accéder au stade primitif de cette langue qui serait antérieure au VIII siècle av. J.C., stade au cours duquel sont reconstruites les structures phonologique, morphologique et syntaxique (chapitre I, II et III). Sont ainsi reconstruits, le système phonologique, la base et la composition du mot, les différents affixes (genre, nombre, négation, affixe aspectuel ...), leur mode de fonctionnement, et les relations existant entre les éléments de l’énoncé dans le proto-berbère. Ce qui a permis de dégager les traits structurels primitifs de cette langue, qui se caractérisent par une morphologie fondée sur la composition et l’agglutination des affixes, et une syntaxe ergative.

En l’absence de consonnes gutturales et d’une morphologie caractérisée par la composition et l’agglutination des affixes, s’ajoute une syntaxe ergative où les oppositions verbo-nominales (verbe - nom), de rection (sujet - objet), de personne ... sont inexistantes. En un mot, une forme du proto-berbère à laquelle on n’a jamais accédé et qui éclaire les traits d’une forme du proto-afro-asiatique à laquelle personne n’a songé auparavant, mais dont les traces apparaissent dans toutes les branches de cette famille dont le sémitique. Ces traces sont mentionnées, au passage et succinctement, pour éclairer les éléments berbères. Les traits généraux du proto-afro-asiatique étant déterminés, ils ont permis de replacer ce qui est postulé proto-afro-asiatique sur la base des traits les plus anciens connus du sémitique, au stade auquel ils appartiennent, constituant ainsi une étape avancée de cette famille. Les formes proto-berbères reconstruites sont reliées aux suivantes, ce qui met en relief l’adéquation et de la méthode utilisée et des formes reconstruites. La continuité historique des formes est l’argument décisif et le bien-fondé aussi bien de la démarche suivie que des formes reconstruites. Sont ainsi déterminés le processus de la dislocation du système proto-berbère, le type de changements qui l’ont affecté et sa réorganisation dans ses formes pré-modernes et modernes. On a présenté la formation de tous les éléments du système moderne (chapitre IV), dont les oppositions verbo-nominales ( et celles de leurs modalités : genre, nombre...), de personne, de rection..., formation qui montre à quel point notre connaissance de cette langue est, dans l’état actuel de la recherche, rudimentaire. L’auteur constate que malgré la quantité des travaux réalisés selon les modèles structuraliste et génératif, le résultat est, dans ce domaine, encore très insuffisant et on reste (hormis la terminologie), sur bien des points, au stade des études réalisées durant la période coloniale. Ce faisant, on a montré, exemples à l’appui, comment on est passé d’une morphologie qui se fonde sur la composition, l’agglutination des affixes, et une syntaxe ergative au système moderne de cette langue dont la morphologie est flexionnelle, conjuguée à une syntaxe foncièrement accusative. En définitive, l’intérêt de cette étude réside certes dans la reconstruction du proto-berbère et son évolution depuis ses origines à nos jours, mais également dans ses répercussions sur les études diachroniques afro-asiatiques qui, dans leur ensemble, avancent sur la bonne voie. Aussi ce travail ouvre-t-il un chantier nouveau et très prometteur dans ce domaine où le berbère occupe, selon l’expression de l’auteur, une place stratégique.

Source : libération
 
Optimality in Grammar:Core Syllabication in Imdlawn Tashlhiyt Berber

Je me permets chers amis de vous exposer une des nouvelles recherches faite par un francais Francois Dell et un amazighe (Mohamed Elmedlaoui) dans le domaine d ela syllabisation en amazighe.
Je reprends la redaction de Alan Prince et Paul Smolensky au sujet de ce travail revolutionnaire.
Je le donne en anglais au site suivant:

http://roa.rutgers.edu/files/537-0802/537-0802-PRINCE-1-0.PDF.

+Vous avez ici les dernieres theories en matiere de "la Theorie optimale en phonologie":tous les aspects concernants les syllabes et les mots............la partie reservee au Tachelhite commence a la page 11..........Dell & Elmedlaoui............
On peut commenter ce travail ensemble pour le faire connaitre a tous les amazighes desireux de savoir plus sur la langue des Amazighes.
Bonne lecture et constatez le travail qui nous reste a faire pour remettre a l amazighe ses honneurs.
 
Mon cher agerzam:
Exposer les theories revolutionnaires de McCarthy et les nouvelles portes ouvertes grace a ces theories cadre mieux avec un programme de DEA qu une discussion au forum.
Mais la chose est faisable en anglais mais non en francais ou beaucoup de concepts en anglais sont difficilement traduisibles en francais.
De toute facon et a titre de commentaire personnel.

la theorie de Mc Carthy a ouvert une breche dans l ecole francaise de linguistique qui faisait du TRICONSONNATIQUE son cheval de bataille pour l arabe et le groupe Afro-asiatique.
Se fondant sur Mc Carthy ,Georges Bohas fut le premier a demollir la muraille du tri-consonantique dans son fameux petit livre:
Matrices ,Etymons ,Racines: elements d une theorie lexicologique du vocabulaire arabe..............Orbis supplementa ,Peeters ed.Leuven-Paris 1997.

Se fondant sur les memes travaux Dell et Elmedlaoui avaient fait un travail empirique sur le tachelhit des Imedlawn.
Les conclusions empiriques ont ete generatrices d une nouvelle vision des choses.
Dell&Elmedlaoui ont pour la premiere fois etabli une echelle de sonorite pour le parler des Imedlawn qu il a applique en tant qu algorithme de syllabisation.
Ces deux chercheurs font la conclusion surprenante: la seule syllabisation permise selon l echelle de sonorite est celle qui prend en charge la syllabe ou figure le plus SONORE des segments...Ces deux auteurs mettent l accent sur ce constat empirique et precisent que son statut est extra-grammatical
Donc Dell & Elmedlaoui rejettent la syllabisation traditionnelle ou la consonne est consideree comme syllabe mais ouvre la voie a l idee d un noyau syllabique......fonde sur la sonorite relative.

Il m est arrive de lire dans ce forum que l ami agerzam s empresse de rappeler aux amis internautes que telle Consonne est EMPHATIQUE dans tel mot...........L emphase a laquelle souvent agerzam faisait reference est en fait un rappel de l existence d un NOYAU CONSONNANTIQUE...............avec une sonorite relative importante par rapport au reste des consonnes.......

L ami agerzam nous a donne quelques references ou le travail de Dell & Elmedlaoui est critique ou pour dire selon Popper est falsifie.
Car une theorie est rejetee si elle est falsifiee par un seule cas.Dell & Elmedlaoui n ont pas emis de theorie mais travailler selon la theorie de Mc Carthy pour elaborer des resulats empiriques.

Ici je vous le dis directement les travaux menes en France en matiere d amazighe sont en fait des combats d arriere garde contre les travaux d inspiration americaine........pour donner plus de SURVIE au travaux de A.Basset.
Bohas en demolissant le tri-consonnantique a eu sur le dos et aux trousses tous les etudiants de David Cohen qui pour clore sa carriere a redige en collaboration de Bron et Lonnet le fameux dictionnaire des racines semitiques ou attestees dans les langues semitiques Peeters ed.1997........(une multitude de facsicules ).Bohas promeut le DI_CONSONNANTIQUE au lieu du TRI...........
Dell & Elmedlaoui ont a leurs trousses ceux qui defendent A.Basset...........Les papiers presentes ici cherchent a dementir Dell&Elmedlaoui............
Point de vue personnel:
Ridouane ne peut pas falsifier les travaux de Dell & Elmedlaoui parceque les travaux de ces deux sont des travaux empiriques et non theoriques.On falsifie une theorie et non des les conclusions tirees d une base empirique.
la critique que l on peut faire a Ridouane serait au niveau de son echantillon.Est ce que son echantillon est representatif des populations etudiees............
En attendant la syllabe traditionnelle en Amazighe doit etre mise de cote et nous devons nous concentrer sur la SONORITE RELATIVE qui en effet lors de sa realisation donne les signes intellegibles a l interlocuteur..............Il ya des travaux a faire,nous sommes au debut d un nouveau itineraire scientifique loin de celui que les colonialistes nous avez montre.
Bien a vous



agerzam said:
:eek: waw , c vraiment ardu.

Adrar, tu pourrais nous "vulgariser" cette théorie appliquée au Tamazight ?


Voici un autre lien :

http://www.zas.gwz-berlin.de/events/phon_interfaces/abstracts/ridouane.pdf

http://www.zas.gwz-berlin.de/papers/zaspil/articles/28-8-ridouane.pdf
 
http://www.zas.gwz-berlin.de/events/...s/ridouane.pdf

L ami agerzam m a demande d expliquer cet article.
J essaie de le faire ici en esperant donnant l essentiel.
Le travail de Ridouane consiste a tester les conclusions d Elmedlaoui & Dell.
Ces conclusions rappelons le sont essentiellement des constats empiriques
1/ l amazighe des Imadlawn fonctionne avec la sonorite relative des segments d un mot.
2/Il n y a pas de syllabe mais des noyaux syllabiques.
3/A l extreme l amazighe n a pas besoin de VOYELLES .
Ridouane pense que l absence de voyelles correspond en fait a des voyelles qui peuvent etre CADUQUES( la voyelle qui peut est caduque s appelle SCHWA ,mot d origine hebreu qui signifie la meme chose).
Ridouane choisit donc un certain nombre de mots ,un certains nombre de LOCUTEURS et demandent a ces derniers de prononcer les mots afin que la realisation de ces mots soit enregistree et tous les resultats analyses.........
Ses resultats montrent que le SCHWA n a pas ete mise en evidence par cet essai "au laboratoire" ............et que l arabe marocain n a pas influence le parler amazighe( Ridouane ne sait pas sans doute que l arabe marocain appele aussi DARIJA est en effet un amazighe dialectal et non un arabe dialectal)
Donc l hypothese que RIDOUANE a testee ne s etait pas revelee concluante.l Amazighe des Imedlawen fonctionne sans SCHWA et l arabe ne l influence pas.

L echantillon de Ridouane est criticable et la portee de ses conclusions est fort limitee ............car et il lui faut faire une definition plus precise des locuteurs choisis pour le test............Il faut que l echantillon couvre toutes les regions d Imadlawen ,les locuteurs doivent etre definis par leur age sexe , age,et des caracteristiques relatives a la facon avec laquelle l amazighe leur a ete enseigne et le domaine dans lequel ils exercent leur activite..................C est un travail plus important aux conclusions globales a longue portee..........
Mais cela doit etre mener dans le cadre d un programme de recherches couvrant toute Tamazgha....au lieu de sinteresser a un point sur la carte...........
On peut aussi comprendre qque ce genre de travail mene par Ridouane a pour objectif non declare de montrer que l amazighe est influence par l arabe........
 
"Il n y a pas de syllabe mais des noyaux syllabiques"

Adrar, pourrais-tu, par un exemple amazigh (ou une définition), nous montrer la différence entre une syllabe et un noyau syllabique ? Merci
 
azul /salut

---
---- iggut ma ittarn f tmazight , idrus ma icaT'rn é mayna n wawal n tmazigh, = boucoup ecrivent sur tamazight peu comprennent signefication du parler de tamazight--------------------------

-
---- adrar n llouz a ecrit : illagh ?? tu veux p'etre dire :" illa" "ghe" ou "illa" ge" ou" illa " "zzghe" ou "illa"" xe" ou" illa" He" : tous ses mots sont identique y'a que la prononciatin qui changent
---

--- au jour d aujour d hui le seul dictionaire de referance = chakir
-
- et dans ce dictionaire je releve cet petite erreure : aman yiS'mmiD'n = eau froide
- dans le sus (souss) on dit : aman S'mmiD'nin // et aman yiS'mmiD'n = l'eau des froideurs---
- car l"eau se prononcent toujour au pluriel
exemple : aman zuzwanin / aman rghanin / aman ulbanin / aman bberbrnin / aman sisnin,,etc...
 
Je te donne l exemple de Dell & Elmeldaoui :
txznt ( elle lui a emmagazine,garde).
Pour ces deux auteurs:

il n y a pas 5 syllabes mais deux noyaux syllabiques:

.tX.zNt

la lettre majuscule montre la sonorite dominante par segment.......

Evidemment les conditions theoriques de McCarthy et al doivent etre respectes pour aboutir a cette conclusion a savoir
1/la contrainte liee a la syllabe( dans la theorie de Mc Carthy : je traduis peut etre mal The Onset Constraint )
2/la contrainte de l harmonie du noyau qui veut que selon Dell & Elmedlaoui que une Haute sonorite d un noyau est plus harmonique qu une sonorite basse.
3/Il y a d autres contraintes notamment celle du gouvernement et celle du Principe du Contour Obligatoire(PCO.........tire de la theorie de Mc Carthy)...........
Est ce que cette idee de noyau syllabique repond a ton attente Dda agerzam..........?

agerzam said:
"Il n y a pas de syllabe mais des noyaux syllabiques"

Adrar, pourrais-tu, par un exemple amazigh (ou une définition), nous montrer la différence entre une syllabe et un noyau syllabique ? Merci
 
Pour donner une preuve que les Branes en croyant parler arabe parlaient en fait de l amazighe arabise on cite souvent l exemple de:

LMa Skhounine..............L eau chaudes.........

Au lieu de dire Lma Skhoun................ils continuent de le decliner au pluriel comme en amazighe.............
Les reflexes langagiers de la langue maternelle ne disparaissent jamais.


amallay said:
azul /salut

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---- iggut ma ittarn f tmazight , idrus ma icaT'rn é mayna n wawal n tmazigh, = boucoup ecrivent sur tamazight peu comprennent signefication du parler de tamazight--------------------------

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---- adrar n llouz a ecrit : illagh ?? tu veux p'etre dire :" illa" "ghe" ou "illa" ge" ou" illa " "zzghe" ou "illa"" xe" ou" illa" He" : tous ses mots sont identique y'a que la prononciatin qui changent
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--- au jour d aujour d hui le seul dictionaire de referance = chakir
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- et dans ce dictionaire je releve cet petite erreure : aman yiS'mmiD'n = eau froide
- dans le sus (souss) on dit : aman S'mmiD'nin // et aman yiS'mmiD'n = l'eau des froideurs---
- car l"eau se prononcent toujour au pluriel
exemple : aman zuzwanin / aman rghanin / aman ulbanin / aman bberbrnin / aman sisnin,,etc...
 
Est ce que cette idee de noyau syllabique repond a ton attente Dda agerzam..........?

Oui merci. Mais je pense que dans cecas, c'est une question de vocabulaire.

pour "il n y a pas 5 syllabes mais deux noyaux syllabiques"

Personnellement j'identifie comme syllabe ce que tu appelles "noyaux syllabique". Peut-être cela vient-il de la traduction de l'anglais.

voiture : 2 syllabes : voi + ture
 
En amazighe on ne peut pas parler de la syllabe comme en francais on doit parler si on adopte le vocabulaire de de la theorie optimale en phonologie de noyau pour se demarquer.
En Francais VO -I- T U- RE compte 4 syllabes la voyelle I se combine avec VO pour produire le son A .........ce qui fait VOA-TU-RE.........trois syllabes.
Mais ici le signe de la voyelle I ne correspond pas a sa valeur phonetique....Le signe ici cherche a exprimer le son VOA par VOI.
C est une question de vocabulaire mais surtout de contenu...........
Donc il faut revoir tout le vocabulaire amazighe et chercher a retrouver les NOYAUX et au lieu des consonnes de la RACINE nous aurons des noyaux des racines.
C est pour cela que nous n arrivons pas a nous mettre d accord sur ILLAGH, LLAGH ,Agh etc.........
Si on applique les resulats de dell & elmedlaoui nous aurons un seul noyau Lgh,la voyelle initiale ne compte pas par la definition meme de la syllabe selon Mc Carthy
Ces noyaux se retrouvent dans l expression.................souvent le meme mot amazighe est repris differemment selon la region par des locuteurs qui ont une facon particuliere d exprimer le noyau.
D ou a mon avis l idee d HOMOGEINISER l amazighe ou lieu de rester avec le meme mot mais prononce differement.
cela viendra et l amazigeh vaincra.
J espere que l on est sorti un peu des sentiers battus d ela linguistique francaise...





agerzam said:
Est ce que cette idee de noyau syllabique repond a ton attente Dda agerzam..........?

Oui merci. Mais je pense que dans cecas, c'est une question de vocabulaire.

pour "il n y a pas 5 syllabes mais deux noyaux syllabiques"

Personnellement j'identifie comme syllabe ce que tu appelles "noyaux syllabique". Peut-être cela vient-il de la traduction de l'anglais.

voiture : 2 syllabes : voi + ture
 
Pourtant si l'on prend les 2 variations TAWIZA et TIWIZI qui sont basées toutes les deux sur le verbe AWS : aider. Les 2 sont bonnes. Sans compter TAWSA qui existe aussi.

En tenant compte de cette théorie, comment procéder à cette homogénéisation ?
 
L homogeinisation doit etre la prise de decision des specialistes de la langue amazighe au cours de session.les specialistes peuvent se reunir dans le cadre d une Academie et les decisions de l academie sont souveraines et s imposent a tous les locuteurs........C est ce fait l Academie francaise fait sa creation...l ........et toutes les Academies du Monde qui doivent prendre des positions sur la langue ou la science.......
Et le cas de TAWIZI,TIWIZI et TWIZZA de la Darija........il faut qu une autorite linguistique amazighe puisse prendre la decision une fois pour toute.....et offrir aux locuteurs :un MOT sous une forme unique qui s impose a tous.
Offrir aux locuteurs amazighes des methode de derivation des differents derives d un verbe d action pour AWS ou plutot la racine WS qui se retrouve dans d autres langues semitiques comme l arabe avec le meme sens.......( sans engagement de ma part au sujet du verbe AWS.........je l ai pris a titre d exemple pour dialoguer avec agerzam qui l a cite)


agerzam said:
Pourtant si l'on prend les 2 variations TAWIZA et TIWIZI qui sont basées toutes les deux sur le verbe AWS : aider. Les 2 sont bonnes. Sans compter TAWSA qui existe aussi.

En tenant compte de cette théorie, comment procéder à cette homogénéisation ?
 
je suis d'accord avec toi

comme acal et akal
tamghart et tamt't'ut'
tawnakt et tawent
et si plus que une urgence
l'inalco on voit jamais ses recherches l'ircam c'est très limité
 
L inalco l IRCAM sont des institutions creees par les pouvoirs en place pour servire des interets des Etats qui les protegent.
Donc il se peut que l objectif non declares de ces institutions est de CULTIVER des attitudes et des politiques d INACTION ou de perpetuation de status quo......
L interet premier de ces institution n est pas de servir l amazighe mais de se servir d el amazighe pour mieux le controler socio-politiquement parlant.
L INALCO en France est devenu un instrument que l Etat Francais manipule pour tirer des avantages de l Algerie.la menace de la session Kabyle pese lourdement sur la soldatesque d Alger et risque de leur faire perdre les privileges des generaux si l Algerie eclate.
L IRCAM est une boite destinee a distraire les Amazighes marocains en feignant agir et prendre des demi-mesures pour casser les associations amazighes les tribaliser,les parcelliser pour mieux les dominer politiquement parlant.
Empecher la formation d un TSUNAMI amazighe:telle est la mission de l IRCAM.



imal said:
je suis d'accord avec toi

comme acal et akal
tamghart et tamt't'ut'
tawnakt et tawent
et si plus que une urgence
l'inalco on voit jamais ses recherches l'ircam c'est très limité
 
azul/salut
--
-
--tiwizi / tawiza / ttwiza , au plur : tiwiziwin , n'es pas basée sur " aws " ( aide ) mais sur : "awz " ( veille )----


-----ssi wagrazm : pour luT'a , ur yadlli ghalx izd ils n ttttt ad iga--------------
 
non amallay, le verbe est bien AWS : aider , avec le S qui s'est adouci en Z.

La notion de veille n'a aucun sens dans ce contexte.
 
agerzam said:
non amallay, le verbe est bien AWS : aider , avec le S qui s'est adouci en Z.

La notion de veille n'a aucun sens dans ce contexte.
-

---- azul/salut
je maintien que aZ'ur n tiwizi / tiwiza TTwiza igat "awz" si non pour quoi le" z" a la place de " s" , ,,car: tiwizi est une obligation et un service et non pas une: aide-------------------
 
Adrar-n-illouz dit:"...L echantillon de Ridouane est criticable et la portee de ses conclusions est fort limitee ............car et il lui faut faire une definition plus precise des locuteurs choisis pour le test............Il faut que l echantillon couvre toutes les regions d Imadlawen".

c'est juste pour te dire que Rachid Ridouane n'a jamais etudie le parle d'imdlawn mais le parle de souss.
 
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