Violence urbaine : l'appel de l'association ASAYS

La critique, lorsqu'elle est objective et saine, n'est pas du tout une pathologie. La critique sert a betonner les idees , a les debarasser des points faibles, des trou noirs qui peuvent qui peuvent entraver leur transformation en projets reels et realisables.

Toute critique n'est pas forcément constructive surtout si elle met en cause la sincérité des propos et fait des procès des intentions.

Notre appel à l'apaisement est le signe de notre investissement dans les débats de société que nous devons pas toujours laisser aux autres. La voix des imazighens à travers leurs représentations associatives devrait se faire entendre si l'on veut nous débarasser de la tutelle que l'on nous fait subir et qui nous condamne à rester dans notre petit coin, tout bon à faire sortir juste pour ahwach d'watay.
 
Une des grandes associations islamiques en France vient d'emettre une FATWA/APPEL condamnant la violence ubaine et, s'appuyant sur des verests coraniques, interdi aux fidels musulmans francais de participer a cette violence. Cette FATWA/APPEL est une bonne initiative mais elle peut aussi constituer un danger et creer un amalgame, une confusion: si la violence s'arrete aussitot apres la TATWA/APPEL, les francais auront tout de suite le sentiment que se sont des francais de confession musulmane ou encore les islamistes francais, qui sont derriere les emeutes et le soulevement urbain.

Cela ne veux pas dire que les emeutes ne doivent pas cesser, cela veux simplemnt dire que c'est dangereux d'introduire de la religion dans ces evenements. Se plus, d'apres le photos, on n'a pas vu un seul barbu arrete, n a vu que des jeunes imberbes, pour la plupart des blacks, des francais de souches et des beurs.

[ Edité par Amsernat le 7/11/2005 10:38 ]
 
Anamir_n_bariz a écrit :
Toute critique n'est pas forcément constructive surtout si elle met en cause la sincérité des propos et fait des procès des intentions.

ayuz anamir,

je que je te reproche parfois (et c'est une critique saine), c'est que tu adopte toujours une attitude defensive. En tant que HAUT responsable d'asays, tu devrais adopter une attitude flexible, diplomate, ouverte, toujours a l'ecoute de tout le monde.

Aussi, tu te rends pas compte un peu que toi aussi, que par cette attitude defensive, tu fais un proces de mauvaise intention a ceux qui emettent des critique objectives a tes propres intentions?

Amities.

[ Edité par Amsernat le 7/11/2005 11:20 ]
 
faites donc attention a vos propos. les fachsites de l'etat francais vous surveillent.

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Trois arrestations pour incitation à l'émeute sur "blog"


PARIS (Reuters) - Un mineur et deux jeunes majeurs soupçonnés d'avoir lancé sur internet des appels à l'émeute et à l'agression contre des policiers ont été arrêtés lundi à Aix-en-Provence et en région parisienne, apprend-on de source judiciaire.

Les trois "blogs" utilisés, des sites internet personnels, étaient hébergés sur le site de la radio Skyrock, qui les a désactivés durant le week-end.

"Les sites incitaient à participer aux mouvements généraux de violences urbaines et à attaquer des policiers et des commissariats", a déclaré à Reuters un magistrat du parquet de Paris.

Le parquet devait décider dans la journée de l'éventuelle ouverture d'une information judiciaire, une enquête étant jugée nécessaire pour déterminer les éventuelles attaches politiques des suspects et savoir si leur démarche procède ou non d'une entreprise organisée.

Les suspects encourront jusqu'à cinq ans de prison si la qualification pressentie pour les faits, "incitation à commettre des agressions contre des personnes", est retenue.
 
Amsernat a écrit :
Les suspects encourront jusqu'à cinq ans de prison si la qualification pressentie pour les faits, "incitation à commettre des agressions contre des personnes", est retenue.

Pendant que l'etat policier bloque ces sites qui soit-disant incitent a la violence, les sites FNists qui incitent a la haine raciale la violence physique et verbal contre les francais nordafricains fleurissent dans le net, au nom de la sainte lib d'exp, et personne ne bouge une meche.
 
Qui sont les auteurs des violences en Banlieue ?

Lisez cet article, vous comprendrez mieux ce qui se passe : "Ce sont de jeunes mineurs qui paraissent considérer cela comme un jeu." !



lundi 07 novembre 2005 (Reuters - 19:00)




PARIS - Les auteurs présumés de violences dans les banlieues, présentés lundi aux tribunaux à travers la France, sont en majorité très jeunes et semblent avoir agi sans mobiles cohérents et sans organisation, rapportent des magistrats du parquet.

Près de 1.000 personnes ont été arrêtées depuis vendredi et c'est par centaines que les suspects ont commencé à comparaître lundi devant les tribunaux.

Les faits concernent surtout des incendies volontaires et des violences contre les policiers.

Les prévenus sont le plus souvent des jeunes de 14 à 20 ans, fréquemment des Français issus de l'immigration en provenance du Maghreb ou de l'Afrique noire.

Ils peuvent avoir un passé de délinquant mais beaucoup ont des casiers judiciaires vierges, ont déclaré les procureurs de plusieurs villes réunis lundi au ministère de la Justice.

L'impression qui se dégage des dossiers est plutôt celle d'actions plus ou moins improvisées sans aucun but précis, estiment la plupart des magistrats.

"Ce sont de jeunes mineurs qui paraissent considérer cela comme un jeu. Quand on fait un jeu, quelquefois on ne pense pas au risque encouru", a dit à Reuters Olivier de Baynast, procureur général d'Amiens (Somme).

"Il y a une espèce d'émulation dans le côté ludique, pas du tout - en tous cas dans notre région - de volonté systématique de s'attaquer à la police, de s'attaquer à des personnes considérées comme plus riches que soi", a-t-il ajouté.

Dans cette région d'Amiens, où le taux de chômage est supérieur à la moyenne nationale, les jeunes issus de l'immigration ne sont pas forcément majoritaires parmi les personnes arrêtées, a-t-il souligné.

INCITATION A L'EMEUTE SUR INTERNET

Les magistrats sont très prudents quant à un rôle de l'islam ou de l'extrémisme religieux dans la propagation des violences.

"Rien ne permet de dire (...) que les événements prennent un aspect communautariste. En revanche, quand vous découvrez, comme à Evry, un laboratoire de confection de cocktails Molotov, je pense que ça dénote quand même une certaine organisation", a déclaré Yves Bot, procureur général de Paris.

Ce magistrat, souvent présenté comme proche du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, défend comme lui la thèse d'une diffusion organisée des émeutes par des groupes de trafiquants.

"Quand de cité à cité, de ville à ville, on communique par internet, ça démontre aussi un certain dialogue et du dialogue à la coordination entre eux, il n'y a pas beaucoup d'espace à franchir", a-t-il dit.

Trois personnes soupçonnées d'avoir incité à l'émeute et à l'agression de policiers sur des "blogs" (sites internet personnels) de la radio Skyrock ont été interpellées à Aix-en-Provence et en région parisienne.

"On sait que des gens ont intérêt à ce qu'on ne pénètre pas dans certains endroits. Ces gens-là sont des trafiquants", a ajouté Yves Bot.

Ce point de vue n'est pas partagé par beaucoup de magistrats. Certains soulignent qu'aucune émeute ne se produit dans certains quartiers connus pour leurs trafics, comme si les gangs veillaient justement à ne pas attirer l'attention.

Au tribunal de Bobigny, aucun trafiquant de drogue connu, grand délinquant ou militant islamiste ne figure parmi la quarantaine de personnes jugées lundi, a déclaré le procureur François Molins.

Le ministre de la Justice Pascal Clément a demandé aux parquets de requérir systématiquement de la prison ferme en "cas de trouble grave à l'ordre public" ou de récidive et de faire appel si les tribunaux ne les suivent pas.


libération
 
je ne veux pas etre fataliste mais les medias ne font rien pour arranger les choses. Elles nous rappelent a longueur de journee que le decret couvre feu pris en conseil des ministres est inspire de celui decrete en 1955 pendant la guerre d'algerie contre les emeutiers algeriens en soulevement contre l'oppresseur gaulois. Imaginez un peu la reaction des jeunes en lisant ces infos, les mots cles etant: colonisation, guerre d'algerie, independance, troubles independantistes, couvre feu, algerie francaise.......tout cela risque de rappeller aux jeunes nordafricains une periode noire de l'histoire de la France, periode pour laquelle la France de droite comme de gauche refuse de s'excuser aupres des algeriens (la france s'est bien excusee aupres des juifs a propos de la collabo avec les nazis).

Il aurait ete preferable d'eviter de rappeler l'aspect historique de ce decret.

[ Edité par Amsernat le 8/11/2005 15:56 ]
 
moi sa me dégoute, les gens issuent du maghréb et qui sont calme pais les po cassé pour une minorité de cons
 
On commence a recevoir les premiers grognes des responsables francais qui reconnaissent les vraies causes du soulevement des jeunes et qui proconisent l'elaboration de plans pour ameliorer la vie des banlieux francais.je regrette que le soulevement n'a pas ete soutenu par les organisations qui se disent defendre les interets des immigres.il aurait ete plus efficace,mais bon qu'attend-t-on des commercants de la parole!!
 
Salamou Halaïkoum

Tsantsan dit:je regrette que le soulevement n'a pas ete soutenu par les organisations qui se disent defendre les interets des immigres.il aurait ete plus efficace,mais bon qu'attend-t-on des commercants de la parole!!

Tu as raison ;-)

Et ça dit représenter les imazighns????
 
Les media ont leur responsabilité dans le déclenchement des émeutes de banlieue.

L'émission de France5 "arret sur image", nous en apprend des choses sur les coulisses de la visite d'Argenteuil de Sarkozy et notamment sur le contexte d'utilisation par ce dernier du mot "racaille".


cherchez cette émission sur www.france5.fr
 
Violences urbaines,

Ambiance malsaine

C'est trop la haine,

A Banlieue sur scène!



Enfance sans espoir,

Toujours mise à l'écart

Quand s'en va l'espoir

De ma cité cauchemar!



L'échec scolaire,

Cause de ma galère

Mon avenir en l'air,

Bonjour la misère!



Dans les cités ghettos,

Prisons sans barreaux

L'Ennui bourreau

Monte crescendo!



Trop de pression,

Monde de tentation

Police d'oppression,

Conflit sans concession!



Manque d'attention,

L'amour comme obsession

Adultes en démission,

Totale dés- affection!



Pour ados en crise

Dans les cités- hantise

Les rêves souvent se brisent

Dans l'engrenage des bêtises



Les jours se suivent,

Mortelle dérive

La rage ravive

Mes larmes furtives



Bête des médias,

Star ou paria

Bouffon de féria

Ou graine de guérilla



Parents dépassés,

Profs souvent stressés

Mon idéal est coincé

Dans un système cassé



La télé nourrice

Me gave d'images du vice

De pubs corruptrices,

Modèles de vie factice



Assez de barrières,

De frustrations amères

Tout envoyer en l'air,

Puisqu'il n' y a rien à faire!



Je ne suis pas épouvantail,

je ne suis pas racaille

Pas besoin de flicaille,

Mais de justice et de travail!



J'ai besoin d'estime,

Ni de promesses ni de frime

Envie d'un monde sublime

Où la fraternité prime



Qu'on me prenne la main,

Dans un mode plus humain

Que chacun trouve son chemin

Pour un meilleur lendemain!

Atanane

Uggar sul gh tanfult ad!

http://www.20six.fr/atanane
 
...

"Parlez-leur d’amour et apprenez à les aimer."

je viens de lire là la proposition la plus importante concernant ce problème.

car la cause de tout ça c’est le rejet dont ces populations font l’objet.

et par expérience je peux vous dire qu’on leur fait ressentir leur différence dès l’enfance, à l’école, et que ça continue bien évidemment dès qu’il s’agit de trouver un boulot ou un logement.

vous ne pouvez pas savoir l’angoisse quand on envoie un cv. malgré les qualifications, bac+5, grande école etc on sait que le nom à consonnance musulmane, ou que le code postal 93 va faire tâche, et qu’à qualification égale, à motivation égale, on va forcément avoir les restes. j’ai des tas d’exemples à donner, un jour j’écrirai un bouquin sur mon expérience de l’intégration républicaine.

pareil quand on cherche un logement, on a parfois l’impression de mettre l’agent commercial qui nous fait visiter des apparts dans un embarras certain, malgré les fiches de paie, le cdi... il reçoit des consignes...

c’est ça qui est terrible : les plus sérieux se sont accrochés et ont cru au pacte républicain, à l’intégration par l’école etc, mais même après avoir fait tout ce qu’on leur demandait de faire, avoir passé toutes les barrières, de s’être plié à toutes les exigences de la république pendant des années, le sentiment de précarité lié à la couleur de la peau demeure.

alors pour ceux qui s’en sont sorti, il reste la fuite : après avoir fui la cité, devant les difficultés à vivre normalement et à se sentir chez soi, comme tout le monde, accepté, beaucoup quittent la france si leur diplôme et leur expérience le permet : canada, angleterre... meilleur salaire, moins de discriminations, et surtout quitte à se sentir étranger, autant que ça soit vraiment à l’étranger et pas dans son pays.

et pendant ce temps, les petits jeunes sans repères, sans modèles, mal aimés, il ne leur reste plus personne pour s’occupper d’eux.
...
Source:==><< Commentaire interessant >>
 
Interrogé sur le vocabulaire qu'il emploie depuis quelques semaines et contre lequel certains casseurs disent être passés aux actes, le ministre a répondu :

"J'aimerais bien que l'on vienne me dire bien en face, quelqu'un qui ose frapper un pompier, qui jette des pierres sur un pompier, qui balance du haut de la tour une machine à laver sur un pompier, on l'appelle comment ?".

franchement je trouve qu'il a raison Sarkozy :

celui qui balance du haut d'un immeuble une machine à laver sur un pompier est pire q'une racaille !
 
Magnifique Aksel!!!
Tu fais brûler le verbe comme de l'encens de transe...
comme d'autres font brûler leurs vies de désespoir

Ayuz n'k.
 
Maintenant que les choses commencent à se calmer dans les balieues, nous pouvons commencer à parler et d'une manière plus sereine des causes et des soubassements des violences urbaines.

Dans l'entretien qui va suivre, Trevor Phillips, chargé de la lutte contre les discriminations en Grande-Bretagne, soulève la question ethnique et son traitement dans le cadre français.

Entretien de Armelle THORAVAL
Libération.fr

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Trevor Phillips, 52 ans, est le président de la Commission pour l'égalité raciale. Cette institution britannique, créée en 1976, est chargée de lutter contre les discriminations et la ségrégation. Travailliste, il a fait ses classes militantes dans les rangs du syndicalisme étudiant. Il est noir : ses parents sont nés dans l'ancienne Guyane britannique. Sa femme est française. Parfois iconoclaste, il ne célèbre plus les vertus du multiculturalisme à l'anglaise et analyse ce qui se passe en France.
Vous dites que «l'incantation liberté, égalité, fraternité» masque, en France, la «réalité de la vie» des femmes et hommes «non blancs». C'est-à-dire ?
Il existe un silence en Europe sur les questions raciales. La classe politique est terrifiée à l'idée que les questions de races et de cultures puissent être une ligne de division à travers son territoire. Or c'est en partie ce qui se passe en France, c'est une question d'origine qui se pose. Prenez l'Allemagne : deux générations de Turcs s'y sont implantées, auxquels on refuse la citoyenneté. On ferme les yeux sur cette population. Aux Pays-Bas, réputés pour leur cosmopolitisme, le problème est identique : il n'y a pas de question raciale. En France aussi cette question est dissimulée. La gauche concourt à ce silence : à ses yeux, le problème des quartiers est une question de pauvreté. C'est en partie vrai, mais pas seulement. Y a-t-il, en ce moment, des jeunes pauvres et blancs qui descendent dans les rues ? Regardez Yazid Sabeg, le seul grand patron d'origine arabe : lui aussi parle de la demande de respect. Ceux qui descendent dans la rue réclament d'être traités comme des Français de souche, sans être identiques. L'establishment politique est d'une absolue suffisance par rapport à la tradition républicaine, lorsque cela consiste à croire qu'on peut imposer l'uniformité à chacun. Ça ne marche pas.
Les violences en France sont-elles un signal d'alarme pour toute l'Europe ?
Oui, car nous devons faire face au double défi de la mondialisation. D'abord, nous assistons à des mouvements de population à un niveau inconnu jusqu'ici. Il y a 6 à 7 millions de personnes d'origine étrangère en France, 4 à 5 en Grande-Bretagne. La mondialisation signifie aussi que, pour beaucoup, les questions d'identité sont devenues plus compliquées, plus «multifactorielles». Il y a cent ans, ici, était votée la loi sur les étrangers qui visait à interdire l'entrée, parmi les Juifs fuyant les persécutions en Russie, ceux qui étaient considérés comme indésirables : à l'époque, ceux qui entraient en Grande-Bretagne savaient qu'ils n'avaient d'autre solution que de devenir parfaitement anglais. Aujourd'hui, il y a des gens qui veulent être britanniques ou français tout en conservant de fortes attaches avec leur pays d'origine, parce que vous ne pouvez pas tirer un trait sur votre identité. Le modèle français, c'est le système d'une route à sens unique : les gens doivent oublier leur identité. Ce modèle ne peut survivre à la mondialisation. Il était gérable quand la France était fermée. Il est tout aussi infructueux de prétendre que la religion n'est pas au coeur d'une identité construite. Plus vous l'ignorez, plus vous ignorez une large part de la population. Il n'y a rien de plus hypocrite : la République est laïque, mais elle est essentiellement catholique. Il faut aussi éviter le modèle américain : une route à double sens de circulation mais séparée.
Vous tirez également la sonnette d'alarme sur l'absence de partage du pouvoir.
Combien y a-t-il de gens de couleur à l'Assemblée nationale ? A la télévision ? En France, un certain establishment ne paraît pas beaucoup s'inquiéter des questions de démocratie. En Angleterre, nous ne pourrions pas avoir de Premier ministre non élu. Dès lors, les routes des gens des cités et des énarques ne se croisent jamais : il est possible de mener des vies séparées. Aussi longtemps que les révoltés restent dans leurs zones, on peut se dire : laissons-les brûler leurs propres écoles, leurs propres bus...
Pour autant, vous ne défendez pas le modèle britannique du multiculturalisme...
Nous essayons de trouver une voie entre assimilation forcée et vies séparées. Les émeutes du début des années 80 en Grande-Bretagne nous ont forcés à reconnaître qu'une partie de l'égalité, c'était la diversité, le droit à la différence. Mais nous avons placé ce second élément au-dessus du premier, avec un risque de ghettoïsation. Nous avons donc quelque chose à apprendre de l'idée d'identité égale à la française. D'ailleurs, ce que j'entends des émeutes, c'est : «Autorisez-nous à être français, à bénéficier du même respect», «Cessez de nous traiter comme Français quand il faut bosser et comme Algériens pour le reste». Ce que les Français ont à apprendre de nous, c'est le pragmatisme. Je suis ravi de parler de philosophie, mais il faut avoir une machinerie contre les discriminations, des lois pour protéger les gens contre l'inégalité, imposer un régime de devoir aux officiers de police. Ça suppose de regarder les questions ethniques et raciales en face. Or, pour l'instant, la France est en état de déni. Tant que cela sera le cas, les voitures brûleront...
 
on peut pas parlé a ce sale con de sarkozy,il est étranger lui aussi et en plus un sale raciste de pure souche (LEPEN)
 
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