Voici un extrait de El Mandjra concernant son opinion sur Tamazight, il rejoint l'avis de tous les pédagogues :
...
je rappellerai que, depuis des années, je défends la langue
amazigh et son importance intrinsèque. Non que je sois moi-
même amazigh (berbère), mais j'estime de mon devoir de
défendre la langue et la culture amazigh.
Cela ne procède pas seulement de mon adhésion au pluralisme culturel et
civilisationnel, mais il tient aussi à d'autres considérations.
En effet, les études et les recherches que j'ai effectuées dans
le domaine éducatif et pédagogique m'ont fait prendre
conscience de la relation intime qui existe entre la langue
maternelle et le développement pédagogique de l'enfant.
Une étude, réalisée l'année dernière, a permis de
constater que dès les premières heures de sa naissance, le
nouveau-né reconnaît, non seulement, la voix de sa mère
mais également sa langue. Sans entrer dans les détails, je
peux affirmer que l'enfant apprend plus vite dans sa langue
maternelle que dans une autre langue. Par conséquent, mes
prises de position ne peuvent être inscrites dans le seul
contexte culturel et civilisationnel.
Elles ne peuvent pas, non plus, être appréhendées
seulement dans leur dimension affective, quoique je n'ai rien
contre l'affectif, sans lequel on aurait du mal à distinguer
l'être humain d'un objet inerte.
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source : http://www.elmandjra.org/livre2/chap8.htm
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je rappellerai que, depuis des années, je défends la langue
amazigh et son importance intrinsèque. Non que je sois moi-
même amazigh (berbère), mais j'estime de mon devoir de
défendre la langue et la culture amazigh.
Cela ne procède pas seulement de mon adhésion au pluralisme culturel et
civilisationnel, mais il tient aussi à d'autres considérations.
En effet, les études et les recherches que j'ai effectuées dans
le domaine éducatif et pédagogique m'ont fait prendre
conscience de la relation intime qui existe entre la langue
maternelle et le développement pédagogique de l'enfant.
Une étude, réalisée l'année dernière, a permis de
constater que dès les premières heures de sa naissance, le
nouveau-né reconnaît, non seulement, la voix de sa mère
mais également sa langue. Sans entrer dans les détails, je
peux affirmer que l'enfant apprend plus vite dans sa langue
maternelle que dans une autre langue. Par conséquent, mes
prises de position ne peuvent être inscrites dans le seul
contexte culturel et civilisationnel.
Elles ne peuvent pas, non plus, être appréhendées
seulement dans leur dimension affective, quoique je n'ai rien
contre l'affectif, sans lequel on aurait du mal à distinguer
l'être humain d'un objet inerte.
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source : http://www.elmandjra.org/livre2/chap8.htm