Téléfilm de Hassan Moufti en langue Amazigh

Pourquoi le Rif est marginalisé par les télés marocaines ? Voici des questions que les Rifains se posent ?

Extrait d'une discussion sur www.arrif.com

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Posté le: 19/04/2006 14:23 Sujet du message: il ya pas de musique Rifains sur notre TV marocaine!![size=

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on voit pas de musique de rif sur notre TV ; RTM ni sur 2M pour quoi ?
pour quoi c'est quoi le probléme ..... en a des bon chanteurs ....il ya beaucoup des rifains au Maroc ..... !!!!!!!!!!!

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Ashabar
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Posté le: 19/04/2006 15:02 Sujet du message: Re: il ya pas de musique Rifains sur notre TV marocaine!![s

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inali a écrit:
on voit pas de musique de rif sur notre TV ; RTM ni sur 2M pour quoi ?
pour quoi c'est quoi le probléme ..... en a des bon chanteurs ....il ya beaucoup des rifains au Maroc ..... !!!!!!!!!!!


Exact y a bcp de Shara sur les chleuhs (Souss etc...) et Imazighen du Moyen Atlas...

Pourquoi? Surement parce qu'ils sont plus coopératifs, voire plus maléable et nous Rifains un peu plus fiere...

Les Chleuhs et Imazighen, cela fait longtemps qu'ils s'inscrivent dans le paysage marocain (films, theatre, télé, tourisme, routes etc...) alors que nous Rifains sommes encore en marge voire pas intégré ds le royaume.

Il faut lire l'histoire et comprendre que pendant longtemps la région du Rif (et elle est encore) a vécu quasiment en autarcie à l'interieur du Royaume voire indépendante économiquement (auj. encore contrebande, devises des Rifains residant à l'etranger...)...

Les Rifains n'ont pas l'impression d'avoir des comptes à rendre au Makhzen Marocain, au contraire c'est le Makhzen qui doit bcp aux Rifains (independance territoriale, economie à l'interieur du pays etc..) c'est pour ca que le Maroc et les Marocains ont développé un complexe vis à vis du Rif: la culpabilité qui s'est transformé en rancoeur... comme pour oublier que sans le Rif jusqu'à auj. le Maroc n'est rien du tout, l'inverse n'a pas encore été prouvé....
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"Les choses n'ont d'importance que si on leur en donne, alors donnez en qu'à leurs justes valeurs" dixit la vie
 
C'est vrai que les Rifains sont restés beaucoup plus exclus et cela se reflette dans tous les domaines. Il faut espérer que cela s'améliore.



La SNRT veut produire trente films par an



Un premier pas dans la création d'une véritable industrie audiovisuelle
«Une véritable industrie de l'audiovisuel au Maroc!». C'est l'espoir du ministère de la Communication et de la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT). L'ambition est grande. On aspire à avoir un secteur capable de créer des richesses. On vient, en effet, de lancer un vaste programme de production de 30 films en 2006-2007. Il s'agit d'un partenariat entre la SNRT et Ali N'Productions qui vont coproduire ces films avec le soutien du ministère de la Communication. «Nous adoptons une nouvelle approche. On traitait auparavant avec des sociétés de production étrangères. Dorénavant, nos projets sont beaucoup plus profonds», estime Nabil Benabdellah, ministre de la Communication.
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L'actuel projet apportera une grande valeur ajoutée. On réalisera, en un temps record, des dizaines de films basés sur des méthodes cinématographiques modernes s'appuyant sur la Haute définition (HD). Une technique qui permet de produire des films avec les moindres coûts mais en obtenant une meilleure qualité.

Les trente films sont tournés en tachelhit et en arabe. Tous seront doublés en arabe ou en tachelhit, tarifit et tamazight. «Certes c'est un projet audiovisuel, économique et culturel. Mais, il est surtout identitaire. Nous sommes partis de l'idée que notre patrimoine est riche et doit être mis en avant. Il est temps de valoriser notre richesse culturelle», annonce Nabil Ayouch, président d'Ali N'Production.

Les tournages s'effectueront essentiellement dans la région d'Agadir pendant toute l'année de 2006. Chaque film nécessitera entre douze et seize jours. C'est essentiellement des films de genre : comédie, comédie musicale, action/policier, historique/ religieux, horreur/ fantastique et drame social.

Ces longs-métrages seront exploités pendant douze mois sur le marché national et international avant qu'on les diffuse sur l'antenne de la SNRT. Dans un premier temps, on les commercialisera sur les VCD et les DVD avec un prix qui répond aux attentes et au pouvoir d'achat des Marocains et ce, dans l'objectif de combattre le piratage. «Nous allons mettre les citoyens face à un choix : acheter un DVD piraté à 10 dirhams ou un DVD original à 20 ou 25 dirhams.

Nous ne pouvons pas nous permettre, comme c'est le cas en Europe, de vendre des DVD à 200 ou 300 dirhams», signale Faïçal Laraïchi, directeur général de la SNRT qui affiche clairement son optimisme. On s'attend à vendre des centaines de milliers de copies.

Par la suite, viendra le tour des salles de cinéma de diffuser ces films. Faïçal Laraïchi déclare qu'on a la ferme volonté de faire retourner le public marocain aux salles de cinéma.

Des contacts ont déjà été pris avec des distributeurs en Europe (France, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Italie, Espagne) et en Algérie. C'est vers la fin du premier semestre 2006 que les films commenceront à être distribués dans ces pays.

On a mis en place une structure spéciale pour superviser la distribution, l'exploitation et le marketing de l'ensemble des films. La promotion se fera via des bandes d'annonces et de spots publicitaires pour que le public soit prêt à accueillir cette production.

Tout semble, à l'heure actuelle, mis en place pour faire réussir ce grand projet : les moyens financiers, les talents et la volonté. L'écriture qui constitue la première étape a été déjà franchie. Une cellule d'écriture a été mise sur pied depuis octobre 2004. Elle est composée d'une quinzaine d'auteurs.

Et depuis février 2005, on est en train de préparer les tournages et la fabrication des films en se basant sur des méthodes qui ont réussi dans bon nombre de pays comme l'Inde. On a organisé un vaste casting de comédiens qui servira de base pour chaque rôle à distribuer.

Les aspirations des responsables du secteur sont très grandes. Ils n'ont pas l'intention de s'arrêter là. Le ministre de la Communication est clair sur ce point : toute autre société de production qui a un projet semblable peut le proposer. Le chemin vers la prospérité du cinéma et de l'audiovisuel au Maroc est ouvert. «Notre main est tendue à tous ceux qui veulent présenter des projets similaires. Il faut donner l'élan au secteur.»

Le directeur général de la SNRT est lui aussi totalement convaincu de cette idée : «Nous devons au moins produire une vingtaine de longs-métrages par an. Notre objectif est d'accéder à une nouvelle ère dans le domaine du cinéma». Espérons que la qualité des films sera à la hauteur de cet optimisme !


Jihane Gattioui | LE MATIN
 
Non seulement le Rif est marginalisé par les télés marocaines:

il y a aussi imazighen dans:
sud-centrale
sud-est
sub-sahara[tanzruft]
etc...


Par exemple l'ahidous et izlan de sud-est est pas comme du moyen-atlas, ils ont un total différant/autre rythme.
 
la poudre aux yeux

tous les amazighes sont marginalises : quels soient irifines , izmourines , masmoudis....
ce qu'on voit actuellement , ce n'est que de la poudre aux yeux

tant que l'amazighite des marocains n'est pas reconnue par la constitution
 

Production. Du cinéma bl’ gros

C’est un bien joli petit coup de pouce à la production cinématographique auquel s’engagent la SNRT et Ali’N, soutenues dans cet élan par le ministère de la Communication. En bref, la production de 30 films pour l’année en cours. Des budgets raisonnables (1 200 000 DH chacun), du matériel HD pour une haute qualité de l’image, une gestion draconienne des temps de tournage (entre 12 et 16 jours par film), et le tour est joué. Précisons que les plateaux ont démarré il y a quelques mois. Une bonne douzaine de films ont d’ores et déjà été tournés dont deux seront sur le marché ce mois-ci, Wach et Tiwerga de
De (g) à (d). Fayçal Laraïchi,
Nabil Benabdellah
et Nabil Ayouch. (AIC PRESS)
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Brahim Shkiri, longs métrages en berbère, doublés en arabe. D’ailleurs, la majorité des projets produits par le duo auront pour langue maternelle le tachelhit (une vingtaine) et l’arabe. Ils seront ensuite doublés en tarifit et en tamazight. Question commercialisation, ces productions auront l’année pour faire le tour des salles de cinéma avant d’être diffusées sur la petite lucarne. Et si vous les ratez sur les deux écrans, vous pourrez toujours vous rabattre sur une séance ciné à domicile puisque l’ensemble de ces films sera commercialisé en VCD pour le maigre prix de 13 DH. Avec ce premier pas, il y a probablement de quoi espérer des jours meilleurs pour notre industrie du cinéma et surtout la découverte de nouvelles têtes, d’autant plus que le ministre de la Communication, Nabil Benabdellah s’est déclaré ouvert “à tous ceux qui veulent présenter des projets similaires”. Une révolution ? Nous attendrons pour l’affirmer. Entre- temps, Nabyl Ayouch, lui, en est convaincu !

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