Poésie

Ass n tayri ighudan i imrayen !

Lant tislatin..
Izenzaren n tafukt..
Tirqi ..d tizrrarin..
Ulinu d ulenk gan yan..


Tzri tawrga gr iferghan
Isud rih n tafsut..
Huchent tichmra d lghlbaz
Smussant tayri gh itran
Ulinu d ulenk gan yan


Chuchfekh gh ill umllil
Ur gis ksudkh ad ngdekh
Ifd d ifd n tinnirin ayi hdan..
Ulinu d ulenk gan yan


Swikh aman n tisutin
Kdikh tujjut n turtitin
Gullikh zund kyyin ay melchil
Ulinu d ulens gan yan




 
Re : Momo super star!

Mon pays est comme une vaste propriété privée
Le Maître des lieux s’appelle Momo le gentil gros
Il passe son temps à prendre du plaisir
A commander ses sujets et à prendre les loyers
Il réclame les plus belles chambres, avec vue
Et s’amuse à tirer sur les animaux, c'est bien connu
A détester les enfants qui pleurent, de froid dans les motangnes
A rationner l’eau , ( bien qu'il ne boive que du champagne )
Qu’il réserve bien entendu pour ses jardins privés,
Ses terrains de golf et ses fermes d’arbres fruitiers
Le ciel, l’air, les collines et les plaines fleuries
Et même les déserts et les plages, tout lui appartient !
<O:p></O:p>
Les magasins et les bureaux exhibent d’office son portrait
Il vous sourit ou vous observe d’un air sévère dès l’entrée
Tous les lieux publics portent le nom du grand Momo,
Ou de quelqu’un de sa famille, ou d’un ami
Son odeur imprègne nos habits, le pain qui nous nourrit
La bouteille de soda porte son goût, et nos rêves les plus fous
Tout porte l’empreinte de l’omniprésent bienveillant Momo
Même les souris, les fourmis, les oiseaux lui sont soumis
Rien plus ne nous étonne dans son royaume de contrastes,
<O:p- Où les riches sont très riches et les pauvres vraiment misérables-
Son image nous conditionne et sa milice nous impressionne
Dans les marchés, les bus, les gares, les halls des aéroports
Sur les timbres, les terrains de foot, les restaus et les fast food
Sur les billets de banque et les pièces de monnaie de singe
Jusque dans nos salons, nos salles de bains et nos toilettes
Il nous suit partout, même les jours de fête

On le glorifie dans ses palais aux portails dorés
On lui adresse des prières dans les mosquées
On le célèbre chaque jour, à chaque geste qu’il fait
Nos bouches le chantent depuis notre plus tendre enfance
Nous apprenons sa biographie, sa généalogie, sa magnificence
Ses miracles et ses hauts faits, sa bonté et ses bienfaits
Et nous admirons les reportages où il tient le premier rôle
A la télé, à la radio, dans les grands discours, on dévore sa parole
Aux actualités du matin, nous nous réveillons avec lui
Au journal de minuit, nous nous berçons de ses discours
Les émissions culturelles parlent toujours de lui
Les récitals de musique célèbrent ses plus belles élégies
Les peintres et les photographes embellissent sa stature de bon émir
Dans ses plus belles poses et ses plus radieux sourires
Dans les beaux livres d’Histoire, les recueils de poésie,
Les intellectuels discutent doctement de sa profonde philosophie
Justifient ses tyrannies, propagent sa pensée, embellissent ses avanies,
Ils frappent du tambour, entonnent le clairon pour exciter les foules
Momo est la super star de père en fils, depuis toujours…Ya Rebbi!
Le Sultan d'un peuple de loups et de dociles brebis...

wenna rad ikkit abelbouz
at ur ikkit gh ugens n tassoukt
ichouwr art GellÄan gh ichefriyn
ad ur ikkis l´Äarada uw gayyuns

Tanmmirte ya âbidullah
 
Re : Poésie

Ass n tayri ighudan i imrayen !

Lant tislatin..
Izenzaren n tafukt..
Tirqi ..d tizrrarin..
Ulinu d ulenk gan yan..


Tzri tawrga gr iferghan
Isud rih n tafsut..
Huchent tichmra d lghlbaz
Smussant tayri gh itran
Ulinu d ulenk gan yan


Chuchfekh gh ill umllil
Ur gis ksudkh ad ngdekh
Ifd d ifd n tinnirin ayi hdan..
Ulinu d ulenk gan yan


Swikh aman n tisutin
Kdikh tujjut n turtitin
Gullikh zund kyyin ay melchil
Ulinu d ulens gan yan







Tanemmirt f tamedyazt ad n khadija Ikan!


Remontrances et j'en passe


Dédié à Tourterelle,à Cosmos et à Khadija Ikan



Tas d'inconvenances
Etat d'incondescence
Petites manies des décideurs
Grandes folies des suicideurs
J'ai des couilles d'acier
Si je pouvais me voir avec les yeux des autres

Peuple assis sur une natte trouée
Petits commis aux becs verrouillés
Candeur et innocence écrouées
Peine monumentale inavouée agenouillée
J'ai des feuilles de papier
Si je pouvais me voir avec les yeux des autres

Remontrances et j'en passe
Indifférent le temps passe
Paroles dites maudites et je me casse
Que voulez-vous que je fasse
Nourrir votre espoir et noircir mon cahier
Si je pouvais me voir par les yeux des autres



Zalhoud
 
Raconte-moi ta peine(dédié à Tourterelle et à Aya )

Raconte-moi ta peine


Dédié à Tourterelle et à Aya



Mon coeur t'est ouvert
Mon poème t'est offert

Raconte-moi cette lugubre et morose tristesse
Afin qu'elle soit supportable et qu'avec finesse
Je puisse tisser de tes perles un collier de merveilles
Que je puise de tes belles mirettes et coeur vermeil

A toi qui as tant souffert
A visage cagoulé couvert

Raconte-moi ta souffrance ô ma soeur toute douceur
Pour que de ta peine je fasse ma cause mon bonheur
Et que de tes mots maux fiés je sois fort fier colporteur
Ainsi ta lugubre mine ton maudit cafard dit en candeur

Sauront faire de moi ami digne et véritable
De tes secrets enfouis en signes indicibles
Seront pour mon coeur noble et charitable
Autre destin dont je fais le mien indivisible

Raconte-moi ton désespoir
Raconte-moi ton histoire!


Zalhoud
 
Re : Poésie

La vie c'est des tripes et du sang.
C'est un coeur qui bat et qui nous explose à la gueule.
La vie c'est des coups et des mauvais.
La vie c'est pas de chance et pas de soleil pour certains.
La vie c'est des salauds qui nous la volent et ne nous la rendent jamais.
Des enfoirés qui nous baisent et nous détruisent jusqu'au moindre souffle.

La vie ce n'est pas de la fine dentelle.
C'est des plaies, des bosses et des cicatrices recousues de fil noir.
C'est du noir et blanc, pas de couleurs,
pas de fleurs, du froid et du visqueux.
C'est de la gangrène qui se propage plus vite que des fleurs sauvages.
C'est du moisi qui recouvre tout et qui tâche le blanc de l'innocence sans rédemption.
La vie est faite pour les beaux et les gentils,
pour les riches et les polis.
La vie est faite pour ceux qui promettent mais qui nous quittent,
pour les amis qui n'en sont pas et qui oublient.
La vie accapare trop et ne laisse pas le temps de s'apercevoir que certains ont besoin de vie, justement.
Moi. Je ne la mérite pas!

Tanmmirt Bahr i herren i Dda zelhoud,et Axel!
 
Re : Poésie

La vie c'est des tripes et du sang.
C'est un coeur qui bat et qui nous explose à la gueule.
La vie c'est des coups et des mauvais.
La vie c'est pas de chance et pas de soleil pour certains.
La vie c'est des salauds qui nous la volent et ne nous la rendent jamais.
Des enfoirés qui nous baisent et nous détruisent jusqu'au moindre souffle.

La vie ce n'est pas de la fine dentelle.
C'est des plaies, des bosses et des cicatrices recousues de fil noir.
C'est du noir et blanc, pas de couleurs,
pas de fleurs, du froid et du visqueux.
C'est de la gangrène qui se propage plus vite que des fleurs sauvages.
C'est du moisi qui recouvre tout et qui tâche le blanc de l'innocence sans rédemption.
La vie est faite pour les beaux et les gentils,
pour les riches et les polis.
La vie est faite pour ceux qui promettent mais qui nous quittent,
pour les amis qui n'en sont pas et qui oublient.
La vie accapare trop et ne laisse pas le temps de s'apercevoir que certains ont besoin de vie, justement.
Moi. Je ne la mérite pas!

Tanmmirt Bahr i herren i Dda zelhoud,et Axel!


Azul Aghrabi
Je te salue cordialement et te remercie infiniment pour ce très beau et sage poème sur le sens de la vie;j'en conviens,la vie est telle que tu l'as décrite!
Amitiés
poétiques
Zalhoud
 
Re : Poésie

Les princes qui nous gouvernent
Qui nous nourris de mensonges
Ces etre sans coeur,sans esprit,sans ame
Les epouvantables
Les violeurs d'enfants
les briseurs d'illusions
Les voleurs de reves
Ces marchands de sable
Ces vendeurs de poussiere
ces gourous
ces malhonete
Ces assassins
Avec double zeros sur tête
Ces ighyal n lkouri
Banu l'badw
Mounafikkin
Tajjaru fi ard falastin
wa charradu ahli ha
Cha raku fi takhrib al 3irak
wa fi tahjiri ahli ha
Ya awlad l'k...............
Ayna h'yya 3urubatakoum ??
 
Re : Poésie

Les princes qui nous gouvernent
Qui nous nourris de mensonges
Ces etre sans coeur,sans esprit,sans ame
Les epouvantables
Les violeurs d'enfants
les briseurs d'illusions
Les voleurs de reves
Ces marchands de sable
Ces vendeurs de poussiere
ces gourous
ces malhonete
Ces assassins
Avec double zeros sur tête
Ces ighyal n lkouri
Banu l'badw
Mounafikkin
Tajjaru fi ard falastin
wa charradu ahli ha
Cha raku fi takhrib al 3irak
wa fi tahjiri ahli ha
Ya awlad l'k...............
Ayna h'yya 3urubatakoum ??


Azul Aghrabi
Tanemmirt pour ce très beau poème contestataire;un poème écrit avec l'encre du coeur pour des coeurs sensibles!
Tanemmirt
Ayyuz nk

Voici un nouveau poème:


Aux abois comme une chienne


Dédié à Tourterelle,à Toufitri et à Hesperance



Trente trois villages paisiblement paraît-il dorment
Au fin fond de mon coeur lit douillet des berceuses
Je veille la vieille vallée qui serpente en céraste filiforme
Aux abois comme une chienne aux aguets en veilleuse
Ma nuit longue immaculée et de sommeil fort envieuse
Mon mal omniprésent cuisant profond et trop énorme

Que me voici rageux rimaillant et d'insomnie incurable
Que nous voici nous chamaillant et l'amnésie réfutable
Sur ma vallée malheureuse une main rêveuse s'est posée
Berçant baignant cajolant caressant le vocable indicible
Ennui de jour comme de nuit qui me nuit et fuit la cible
Que je tente de dire de maudire en mes vers composés

De ma vallée décomposée avalée de béton des fûtés radins
Flibustiers friqués boules étriquées priseurs de verts ravins
Où l'arganier fleurit où le thym le geai l'écureuil et l'abeille
Le cloporte alun motte pierre tambour youyou font merveille
Ma vallée envahie de sangliers de traitres aux couilles molles
Ma vallée veuve vallée battue vallée terre mère langue folles

Que tu sois longue ô nuit le soleil se lèvera et lavera l'affront
L'apostropheur passager barde témoin et martyr tient le front


Farid
 
Nouveau poème:Autoportrait(dédié à Tourterelle et à maman Eolienne )

Autoportrait


Dédié à Tourterelle et à maman Eolienne


Chouette ô que tes cris faisaient à maman peur
Lors nocturne tu survolais ma sereine demeure
Ma tendre maman qui me cachait en son flanc
Moi le chétif malade gémissant m'essoufflant

Couette de paille ô soyeux oreiller inouïe tendresse
Quand mémé berçait mon âme chassait l'ogresse
Visions féeriques douces berceuses ô beaux songes
Quand j'y songe présentement ô doux mensonges

Quel âge me donnerais-tu?Dis toi qui m'apostrophes
Je te parie Paris Londres tu donneras langue au chat
Je te jure que je suis un môme rimant des strophes
Je suis une aiguille cousant mots et maux sans chas

Je suis mon coeur,mon honneur, mon instinct et ma foi
Je fuis l'illusion,la confusion,la déraison et les hors- la-loi
Je suis petit de taille,petit d'appétit,de tout, petit à petit sage
Ma chevelure poivre et sel et mon déclin sont mon message


Zalhoud
 
De l'arganeraie au chamelier Zalhoud

De l'arganeraie au chamelier


Dédié à Tourterelle et à Nicole



Et happe happe ruminant de rabougries ramilles
Aigries feuilles vert bouteille unique legs de famille
Et sape sape blatérant affamé mehari du bébouin
Troglodyte le mythe me nourrit du foin pas besoin

N'en déplaise au chamelier sec bleu bec sous zéro
Mec c'est par où la Mecque je te crie à tue-tête haro
Des braises si vives sous la cendre de mon brasero
En éveil j'écoute le conte du hérisson mon héros

Casse-toi sale con à l'instar du fameux Président
Je n'ose aboyer quant à moi le rebelle dissident
Igné fulminant séamment pipant propos dignes
Dont nul ignard ne voit le signe entre les lignes

L' ire est sous bride sous tutelle le courroux en bribes
Et lécume coléreuse sous vide à l'étuvée les diatribes
Car seules la terre-langue-entité- vocation du scribe
Comptent et l'amour universel bonheur que j'exhibe



Zalhoud
 
Félicité (dédié à Tourterelle)

Félicité

Dédié à Tourterelle

De joie rayonne l'ourlet rose que sillonne le soc à semence
De foi scintille la pupille mielleuse que pointille l'innocence
De toi grandiose jaillit la vive flamme qui attise la passion
De moi vient à tes souhaits la douce strophe par vocation

Insuffle-moi comme tu souffles les quarante cinq bougies
Assiste mon coeur de jachère ma chère de disette je rougis
Offre-moi des exquises de Paris un philtre suave de magie
Fredonne-moi un air à ta guise de la lyre et chants assagis

Tourterelle Eureka j'ai trouvé éloquence et bienséance
Alchimie politesse courtoisie stychométie élue science
Adresse tendresse coup de foudre de ma belle enfance
Elégance éternelle jeunesse finesse félicité espérance


Zalhoud
 
Trois nouveaux poèmes de Zalhoud aux Soussinterautes

Petits bouquets pour un grand coeur

Dédié à Tourterelle



Cueillez ô mains expertes
Des gerbes verbes fleuris
Parmi laurier et herbes vertes
Pour votre belle mie qui sourit

Belle amie tiens j'ai failli oublier
Que mon printemps est si beau
Ici bas où bat mon coeur de Rimbaud
Pour la sente pastorale qui nous a liés

Je voulais être poète
Je vous lèse êtres poètes
De préférence un vrai Beaudelaire
Ma référence hélas n'a de rien l'air

Or je suis beaucoup mieux
Un amant cueilleur de fleurs
Offertes aux coeurs un bonheur
Le poème est pervers et le vers trop vieux

Petits bouquets pour un grand coeur
Mes sensations chantent en choeur
Au pif qui sent l'inouï parfum
A ma mie gaie serin serein et fin

Avec un brin de rien
Voilà des fleurs du Bien
Tiens mon bonheur à rien ne tient
Doux parfum chacun en fait le sien




CECILIA



A Josiane, Léon,Jeanne, Ronan et Tourterelle



Trinquons à la nôtre et à celle des absents
Cliquons notre joie de nos mielleux accents
Eteignons l'écran au cran guerrier farouche
Atteignons antan terré au creux des bouches


Mesdames servez-vous une larme de rhum CECILIA
Messieurs versez une perle de cette liqueur qui pétille
A nos cinq âmes levons la coupe à nos deux camélias
Je vous élève en mes sages vers et ma rime qui titille


Léon verni aux boules de ta boule pointe la boulangerie
Josiane hôtesse de finesse d'adresse pipe le mot marée
Deux loués vocables que le doué barde mélange et rit
Haute ou basse et croûte ou mie il s'en est bien marré


S'en va éméché avec le philtre de CECILIA comme titre
S'en va alléché de par la muse mais fâché au ménage
Le voilà qui s'endort sans dîner au chevet lyre et sistre
Au réveil sinistre gueule de bois tête parmi les nuages





Connaissez-vous Tourterelle ?


Dédié à Tourterelle et aux Oasiennes


Devine qui j'ai enfoui jalousement en mon coeur !
Deviendras-tu envieuse ma chère curieuse poétesse
Si je t'offre un brin d'éteule du champ de Tourterelle ?
Devin viens vaincs le mystère et dissipe la rumeur
Souffle en ton os le chant d'osmose et de délicatesse
Du vif appel urgent des demoiselles zélées sans ailes !

Connaissez-vous ma Tourterelle qui émigre et revient ?
Demandez-le moi gentiment à genoux et en suppliant
Ou demandez à la brise matinale promise tarte céleste !
Car je suis le seul et unique fin connaisseur qui détiens
Le secret de l'oiseau tel Salomon à la huppe ralliant
Le trône de Saba à son vaste royaume d'un preste geste

Nous connaissons toutes Tourterelle pour l'avoir côtoyée
Me diriez-vous chères Oasiennes et de l'avoir fort choyée
Rétorqué-je ô dames poétesses votre adresse est galante
Mais plus galante encore la joie du secret tu qui me hante
Je la cache en mon coeur car c'est son ultime testament
Or par mégarde en ce poème j'ai révélé d'elle un filament




Farid Mohamed Zalhoud
 
Re : Poésie

toujours contente de vous lire frere zelhoud, ainsi que tout les autres amis de ce site.
je vous dedier a tous et a toutes ce poeme:


Kullu mad ssghawsan
Isbaben..ngh ilgmaren
Ur tgi iberdan
Ula tazenbouht immimn
Ngh tislit n ughanim

Tument ?
Iz rak afkh
A ya kwnna n iman inu
Mqar tzugt kullu tisutin
Rak afkh
Bla awr jlukh yat gh agummir* inu
Ula yat gh tiwurganu

Tayrink
Ibanid zund umeyi
Lli ur jun illin

Rak irikh
Ghunchknna tzugt
Tjlit…ngh tsiyht
Ra serk tqelkh
Ghunchknna yi tssafdt tibratin
D ghunchknna flli taggugt

Assnna dari tuchkit
Ur asul tffught
Ur gikh lmersa n yan.

mon paradis

*: l'honneur
 
"Adieu Poésie"(dédié à Tourterelle,à Khadija Titritassa et au poète que j'étais )

toujours contente de vous lire frere zelhoud, ainsi que tout les autres amis de ce site.
je vous dedier a tous et a toutes ce poeme:


Kullu mad ssghawsan
Isbaben..ngh ilgmaren
Ur tgi iberdan
Ula tazenbouht immimn
Ngh tislit n ughanim

Tument ?
Iz rak afkh
A ya kwnna n iman inu
Mqar tzugt kullu tisutin
Rak afkh
Bla awr jlukh yat gh agummir* inu
Ula yat gh tiwurganu

Tayrink
Ibanid zund umeyi
Lli ur jun illin

Rak irikh
Ghunchknna tzugt
Tjlit…ngh tsiyht
Ra serk tqelkh
Ghunchknna yi tssafdt tibratin
D ghunchknna flli taggugt

Assnna dari tuchkit
Ur asul tffught
Ur gikh lmersa n yan.

mon paradis

*: l'honneur


Adieu poésie


Dédié à Touterelle,à Khadija Ikan et au poète que j'étais


Adieu et sans nul regret ô poésie indue
Adieu monde de mots fous doux illusoires
Je pars vers le giron de ma propre Histoire
Où j'existerai simple et de mes sens imbu

Je n'ai plus de commun destin avec les poètes
Je ne suis plus poète; sans remords je le répète
De rimes de déprime ni de strophe ni voire de vers
Je ne vis plus désormais que de pain, d'eau et d'air

Adieu mes amies poétesses et mes amis poètes
Je voulais rester parmi vous mais fort je regrette
La vie est impatiente brève et crève sans trève
De me reprendre à elle en son sein chaud d'Eve

Reste diriez-vous parmi nous que te manque-t-il
Il me tarde à aimer la nature retrouver mon style
Ma vie saine mon destin sans trop philosophailler
Je pars vous dis-je parole du renard au poulailler




Zalhoud
 
Re : "Adieu Poésie"(dédié à Tourterelle,à Khadija Titritassa et au poète que j'étais

Adieu poésie


Dédié à Touterelle,à Khadija Ikan et au poète que j'étais


Adieu et sans nul regret ô poésie indue
Adieu monde de mots fous doux illusoires
Je pars vers le giron de ma propre Histoire
Où j'existerai simple et de mes sens imbu

Je n'ai plus de commun destin avec les poètes
Je ne suis plus poète; sans remords je le répète
De rimes de déprime ni de strophe ni voire de vers
Je ne vis plus désormais que de pain, d'eau et d'air

Adieu mes amies poétesses et mes amis poètes
Je voulais rester parmi vous mais fort je regrette
La vie est impatiente brève et crève sans trève
De me reprendre à elle en son sein chaud d'Eve

Reste diriez-vous parmi nous que te manque-t-il
Il me tarde à aimer la nature retrouver mon style
Ma vie saine mon destin sans trop philosophailler
Je pars vous dis-je parole du renard au poulailler




Zalhoud

a tout les amies et amies de ce site, et precisement de cette rubrique de la poesie.
a zelhoud, a Aksel, car j'ai toujours senti de la revolution amére, dans leur poemes.


comme l'a constaté notre frére agerzam, on sente une decision qui parait si sûre, mais j'ai senti aussi beaucoup de verité que vivent les poetes, des idées , des pensées, des sensations divers parfois contradictoires, en resume je dis: le mal d'etre poete.

je ne sais pas pourquoi entre tout ce que vous avez ecris frére zelhoud, ce poeme m'a profondement attiré, m'a touché...et je me vois entre ces lignes, entre ces vers que des poetes se voireront.
car c'est dans un instant tres pur, tres claire, et tres franc avec soi que vous l'avez ecris, et je crois que c'est du aussi a une part de situations que vivent les poetes dans notre pays, surtout le poete amazigh, et surtout ceux qui sont creeatif, sensibles, et que dans leur mots poetique on voit tout un monde, toute une logique, tout un chagrin, ou une joie, tout un changement, tout le mal d'aimer le grand amour sain et souffrant , mais mal connu mal compris peut etre. exlu et absenté par ceux qui domine .

etre un poete n'est pas facile, c'est un message, et quand on a un message a donner, et des mots a offrir, on pense plus a ce qu'on va retenir en revanche.si ce n'est de l'amour pour la creeation poetique rien que ca. c'est un principe mais si dur a supporter dans un climat comme le notre.

pour moi, j'aime ecrire pour vivre de belles instants, et pour les offrir aux autres, sans penser a rien d'autres que d'offrir, sans meme philosopher ni ma vie, ni mes poemes, j'ai un receuil en berbere, c'est malheureux de ne pas pouvoir l'editer, mais je sais que la poesie est un combat, en meme temps, je me sente heureuse simplement car d'autres gens les lisent et y sentent bien, mais au fond de moi je sais que peut etre je rate quelque chose. je ne sais pas, c'est une des pensées que j'ai eu en lisant ton poeme, ce poeme qui laisse la voie a un discour avec l'ame, avec les besoins de la vie réelle, comme si la poesie n'est plus réelle, ou comme si on vivent plus notre vie.ou comme si on rate une vie simple et joyeuse pour donner la place a des moments de creeations qui nous boulversent par ces sensations exigeantes, par le mal de creer.

peut etre que la poesie nous faisait du mal, elle nous privent de quelque chose de precieux sans le sentir, elle nous prive de la paix, car la poesie ne nous laisse pas en paix, meme dans un jardin, ou un beau espace, le moindre geste d'une main, ou le moindre chant d'un rossignol, le moindre mouvement d'une fleure ou d'une brise, est toujours detaillé, observé, découper par l'esprit d'un poete, pour mieux voir ce que les autres ne voient pas, il philosophe ce que les autres n''y puissent voir un lien avec la philosophie. parfois peut etre le poete veut s'echapper de sa peau.pour vivre comme les autres, ne se souciant plus de rien, ne plus voir des couleurs que les autres ne voeint pas, ne plus detailler ce qui parait simple, accepter les choses comme elles sont, peut etre qu'on peut changer notre maniére de voir les choses, notre style de vie, notre style de penser, mais on change jamais un peau d'une personne, peut etre il suffit de se retrouver avec soi meme, d'etre ce qu'on pense vraiment, ce qu'on est vraiment, enfin en harmonie avec nous meme, mais une grande aspect de nous meme restera elle meme, car c'est dans notre peau, et celui d'un poete est oreginal.



aussi d'un autre part, vivre le mal du poete, le vrai mal, de sentir la vie pas comme les autres, de comprendre d'une maniére plus profonde, plus philosophique, c'est aussi du a cette volonté ardente de creer, du savoir qui vient de l'interieur du l'ame, et qui ne passent pas sans laisser de trace, comme une blessure qui saigne.et qui ne cesse de saigner, et que la plaie est toujours ouverte, meme si on croit parfois qu'elle est fermé , c'est le mal d'un poete.

ton poeme, peut nous mener a une question, quel sens est d'etre poete, pourquoi etre poete, pour qui, et plus precisement: quel avenir pour la poesie??? et quel avenir pour le poete???
pleins de questions, et qui fait de ton poeme " A dieu la poésie" la question poetique elle meme.

mon paradis
 
Re : Poésie

Azul Agerzam
Azul Titritasa
Tanemmirt bahra irghan f iwaliwen nnun.
hann ur sar rad felgh adrid n issefra d tamedyazt ar kigh afudegh.
Tamatart tamedyazt ad dagh tamynut

Le désert est disert


Dédié à Tourterelle,à Douceur et à Elourf




Lésine ô résine de térébenthe
Que disputent à nos chères mères
Les mégères sorcières volages et légères
Hardis pardi nous concoctons alun thym et menthe

Vente Chergui qui te vante te tourmente
Qui t'abaisse cesse palabre car fort assagi
Lamente-toi mais laisse le désert disert dire l'élégie
Du sable mouvant émouvant l'Amedyaz sous la tente

Siffle ô céraste au creux de l'arganier ton air de survie
Là surgit le mehari sobre assoiffé et blatérant moqueur
L'enquiquineur au boubou indigo imbu d'envie
Maître incontesté des lieux t'écrasant sans coeur



Zalhoud
 
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