idir said:
deux exemples {est bdda de abadan en arabe}:
uccn bdda iga uccn mqqar t turu taghad't
yuf mrawr k zr'igh
Si j’ai bien compris ton exemple, Idir, je l’aurais écrit de la manière suivante : «yuf mra ur k zrîgh » qu'on pourrait traduire par « cela aurait été mieux, si je ne t’avais pas vu ». Si c’est le cas, « mra ur » n’a aucun rapport avec « bdda » qui veut dire « toujours ».
Car « mra » = « si » et « ur » = « ne … pas ».
« mra » ( si ) se dit aussi « mla » ou « mta ».
Mais étant donné que les morphèmes du conditionnel « mra », « mla » et « mta » exercent un pouvoir attractif plus intense que le morphème « ur » de la négation, il serait plus correcte de dire : «yuf mra k ur zrîgh ».
Ex :
- zrîgh k
- ur k zrîgh ( attraction du pronom « k » par « ur » )
- mra k ur zrîgh ( attraction de « k » par « mra », le pouvoir attractif de « mra » étant plus fort que celui de « ur ».
Ceci est également valable pour l’exemple donné par mon ami Aksel « ur jju zrîgh kem », sauf que « jju » ( jamais ) exerce le même pouvoir attractif que « ur ».
Ex :
- zrîgh kem ( je t’ai vue )
- ur kem zrîgh ( je ne t’ai pas vue )
- ur jju kem zrîgh ( jamais, je ne t’ai vue )
- ur kem jju zrîgh ( je ne t’ai jamais vue )
Et pour illustrer l’intensité du pouvoir attractif de « mra » ( si ), relativement à « jju » et à « ur » :
- ur kem jju zrîgh ( je ne t’ai jamais vue )
- mra kem jju ur zrîgh ( si je ne t’avais jamais vue )
- mra jju kem ur zrîgh ( si jamais je ne t'avais pas vue )