G
Guest
Guest
C'est ainsi qu'en juin 1956 a été supprimé Abbès Massaâdi, l'un des chefs de l'Armée de libération du Nord, dans la zone du Rif.
Ce héros de l'indépendance reprochait aux accords signés avec Paris le maintien de structure colonialiste et l'abandon du soutien à la révolution algérienne. Il était bien décidé à prolonger, pour son compte, la guerre contre la France en aidant clandestinement l'armée de libération algérienne.
Massaâdi fût assassiné à Fès alors qu'il se rendait dans une villa pour y rencontrer Mehdi Ben Barka qui cherchait depuis longtemps à obtenir de lui un alignement sur de positions plus modérés.
Le transfert de la dépouille d'Abbès Massaâdi dans le Rif donne lieu à une révolte généralisée des tribus de la région. On croit alors que l'ancien chef de l'Armée de libération du Nord, abbatu à Fès en juin 1956, a été la victime des hommes de main du parti de l'Istiqlal.
L'interdiction gouvernementale de procéder à des obsèques publiques met le feu au poudres. Les forces armées royales répriment violemment la sédition au cours d'une campagne militaire qui se prolonge jusqu'au mois de février 1959. Infanterie et bombardiers rétablissent l'ordre dans le sang.
Mohamed Oufkir particulièrement efficace dans la répression, est baptisé "le boucher du Rif" par les journalistes français. Il est promu au grade de colonel.
Le bilan de cette guerre civile n'a jamais été établi. Des approximations, très large, l'évaluent entre 2000 et 8000 morts.
Ce héros de l'indépendance reprochait aux accords signés avec Paris le maintien de structure colonialiste et l'abandon du soutien à la révolution algérienne. Il était bien décidé à prolonger, pour son compte, la guerre contre la France en aidant clandestinement l'armée de libération algérienne.
Massaâdi fût assassiné à Fès alors qu'il se rendait dans une villa pour y rencontrer Mehdi Ben Barka qui cherchait depuis longtemps à obtenir de lui un alignement sur de positions plus modérés.
Le transfert de la dépouille d'Abbès Massaâdi dans le Rif donne lieu à une révolte généralisée des tribus de la région. On croit alors que l'ancien chef de l'Armée de libération du Nord, abbatu à Fès en juin 1956, a été la victime des hommes de main du parti de l'Istiqlal.
L'interdiction gouvernementale de procéder à des obsèques publiques met le feu au poudres. Les forces armées royales répriment violemment la sédition au cours d'une campagne militaire qui se prolonge jusqu'au mois de février 1959. Infanterie et bombardiers rétablissent l'ordre dans le sang.
Mohamed Oufkir particulièrement efficace dans la répression, est baptisé "le boucher du Rif" par les journalistes français. Il est promu au grade de colonel.
Le bilan de cette guerre civile n'a jamais été établi. Des approximations, très large, l'évaluent entre 2000 et 8000 morts.