En effet, excellent exposé, mais il faut s'accrocher! la phonologie ce n'est pas facile, mais c'est l'outil le plus convaincant.
On est surpris et heureux de constater que le berbère, langue indigène des plus anciennes du pourtour méditerranéen, a su se conserver, se diversifier, s'enrichir et s'adapter à l'évolution de l'Histoire.
Ce qui prouve que c'est une langue vivante, vivace et résistante, comme un corps vivant qui a son propre système immunitaire. Ce sont ces capacités linguistiques qu'il faut préserver et re-dynamiser; en donnant un second souffle à la langue tamazighte, par le travail désormais nécessaire de la standardisation qu'il faut mener avec prudence.
Si la langue tamazighte a su se protéger et fonctionner selon un système interne " bien rodé", ne risque t-on pas de porter atteinte à ce mécanisme?
Les apports du lexique étranger en tamazighte sont indéniables; la démonstration pour expliquer l'origine " tifinagh" par " tafniqit " ( FNGH / FNK ) est intéressante mais pas encore admise par certains linguistes.