Mohamed Achâari, a affirmé, vendredi à Midelt, que la culture amazigh est appelée à réaliser un saut qualitatif à même de lui permettre de devenir la culture des générations futures.
Cette culture ne saurait être enracinée si elle ne s'inspire pas des créations contemporaines, a-t-il poursuivi à l'ouverture du premier Festival de la poésie et de la chanson amazigh contemporaines «Tiwane», organisé du 4 au 6 juin à Midelt. «Le discours historique d'Ajdir du 17 octobre 2001, nous a libérés. Nous ne sommes plus prisonniers des discussions de principes concernant la langue amazigh», a indiqué Achâari, rappelant que S.M. le Roi Mohammed VI avait indiqué que cette langue «appartient à tous les Marocains sans exclusive». «Nous nous inspirons de cette citation dans notre politique gouvernementale et civile», a-t-il dit.
Achâari s'est engagé à promouvoir le livre, la musique, le cinéma et les autres composantes de la culture amazigh, affirmant qu'il s'agit là d'un «des principaux objectifs de notre politique». Evoquant la chanson amazigh, il a estimé que cet art véhicule aujourd'hui une nouvelle approche qui s'adresse aux jeunes, traduit les sentiments des citoyens et reflète la créativité moderne, ajoutant que «la culture amazigh ne fait pas seulement partie de l'histoire mais elle représente avant tout la créativité du présent et du futur».
De son côte, Hassan Aourid, président du Centre Tarik Ibn Zyad, a appelé à l'adoption d'une approche globale de développement qui conjugue le culturel à l'économique et au social en impliquant les associations locales afin de faire aboutir ce projet ambitieux tel que défini dans le discours Royal prononcé à Ajdir. Il a estimé que ce festival est un événement culturel de dimension nationale, soulignant que la chose culturelle a une portée stratégique bénéficiant de la Haute sollicitude Royale.
La chose culturelle, a-t-il ajouté, est également favorisée par l'action continue du ministère de la Culture et par les efforts que déploient des artistes et des intellectuels de renom. Loin d'être une simple distraction, cette nouvelle perception de la chose culturelle vise à promouvoir l'ensemble des potentialités culturelles afin de banir toutes les formes de discrimination et d'intolérance et prôner le droit à la diversité, a souligné Hassan Aourid.
Il a, également, noté qu'en dépit de certaines difficultés, le ministère de la Culture soutient cette nouvelle orientation en vue de faire de la culture «un droit pour tous» dans toutes les régions, conformément à l'approche basée sur «la multiplicité culturelle dans le cadre de l'unité politique».
De son côté Saïd Chbaâtou, président de la région Méknes-Tafilalet a exprimé le souhait de voir cette rencontre constituer un jalon pour un grand projet de développement qui bénéficiera aux habitants de la ville. Il a appelé à accorder davantage d'intérêt au patrimoine et à la poésie amazigh, notamment en faisant des recueils des poètes amazigh des sujets de thèses des études supérieures et en améliorant la situation matérielle et morale des poètes amazigh.
Chbaâtou a suggéré la création d'un Prix annuel pour la meilleure production poétique amazigh et la promotion de cette culture aux niveaux régional et national.
Le lancement de cette première édition du Festival de la poésie et la chanson amazigh a été marqué par trois expositions portant sur les produits d'artisanat, les photos des sites historiques de Midelt et les oeuvres de jeunes plasticiens de la région.
MAP

Cette culture ne saurait être enracinée si elle ne s'inspire pas des créations contemporaines, a-t-il poursuivi à l'ouverture du premier Festival de la poésie et de la chanson amazigh contemporaines «Tiwane», organisé du 4 au 6 juin à Midelt. «Le discours historique d'Ajdir du 17 octobre 2001, nous a libérés. Nous ne sommes plus prisonniers des discussions de principes concernant la langue amazigh», a indiqué Achâari, rappelant que S.M. le Roi Mohammed VI avait indiqué que cette langue «appartient à tous les Marocains sans exclusive». «Nous nous inspirons de cette citation dans notre politique gouvernementale et civile», a-t-il dit.
Achâari s'est engagé à promouvoir le livre, la musique, le cinéma et les autres composantes de la culture amazigh, affirmant qu'il s'agit là d'un «des principaux objectifs de notre politique». Evoquant la chanson amazigh, il a estimé que cet art véhicule aujourd'hui une nouvelle approche qui s'adresse aux jeunes, traduit les sentiments des citoyens et reflète la créativité moderne, ajoutant que «la culture amazigh ne fait pas seulement partie de l'histoire mais elle représente avant tout la créativité du présent et du futur».
De son côte, Hassan Aourid, président du Centre Tarik Ibn Zyad, a appelé à l'adoption d'une approche globale de développement qui conjugue le culturel à l'économique et au social en impliquant les associations locales afin de faire aboutir ce projet ambitieux tel que défini dans le discours Royal prononcé à Ajdir. Il a estimé que ce festival est un événement culturel de dimension nationale, soulignant que la chose culturelle a une portée stratégique bénéficiant de la Haute sollicitude Royale.
La chose culturelle, a-t-il ajouté, est également favorisée par l'action continue du ministère de la Culture et par les efforts que déploient des artistes et des intellectuels de renom. Loin d'être une simple distraction, cette nouvelle perception de la chose culturelle vise à promouvoir l'ensemble des potentialités culturelles afin de banir toutes les formes de discrimination et d'intolérance et prôner le droit à la diversité, a souligné Hassan Aourid.
Il a, également, noté qu'en dépit de certaines difficultés, le ministère de la Culture soutient cette nouvelle orientation en vue de faire de la culture «un droit pour tous» dans toutes les régions, conformément à l'approche basée sur «la multiplicité culturelle dans le cadre de l'unité politique».
De son côté Saïd Chbaâtou, président de la région Méknes-Tafilalet a exprimé le souhait de voir cette rencontre constituer un jalon pour un grand projet de développement qui bénéficiera aux habitants de la ville. Il a appelé à accorder davantage d'intérêt au patrimoine et à la poésie amazigh, notamment en faisant des recueils des poètes amazigh des sujets de thèses des études supérieures et en améliorant la situation matérielle et morale des poètes amazigh.
Chbaâtou a suggéré la création d'un Prix annuel pour la meilleure production poétique amazigh et la promotion de cette culture aux niveaux régional et national.
Le lancement de cette première édition du Festival de la poésie et la chanson amazigh a été marqué par trois expositions portant sur les produits d'artisanat, les photos des sites historiques de Midelt et les oeuvres de jeunes plasticiens de la région.
MAP