Agraw_n_Bariz
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Re : KOUDENNA....Quand....Cuando
La particule « i » de « righ’t i tgemmi », comme celle des pronoms possessifs ( winu, winnem, winnes, … ) n’ont pas de rapport avec la particule locative « i » que l’on trouve dans :
- Man-i = où
- Gh-i-d = ici
- Gh-i-nna = là-bas
- Gh-i-nn = là
- I-nna comme dans « inna gh illa » ( où qu’il soit )
Le « i » de l’exemple « righ’t i tgemmi » est une préposition qui sert à lier un complément d’objet au verbe. Ce complément d’objet ( appelé complément d'attribution ) pouvant représenter l’être ou la chose auxquels est destinée l'action exprimée par le verbe.
En langue française, cette fonction est assumée par les prépositions « à » et « pour ».
Voici quelques exemples :
- Fek afus i gwmak = donne la main à ton frère
- Awi’d aman i Bayruk = apporte de l’eau à Bayruk
- Indêr iqariden i Massyl = il a prêté de l’argent à Massyl
- Fel tisura i babak = laisse les clefs à ton père
- Nnigh kra i Lunja = j’ai dis quelque chose à Lunja
- Isgha’ten i tarwa nes = il les a achetés pour ses enfants
C’est ce même « i » que l’on retrouve transformé en « a » dans les pronoms régimes indirects ( ak, am, as, agh, awen, awent, asen, asent ), mais qui reste intacte à la 1ère personne du singulier ( i-yi ).
Ex :
- Nnigh kra i Lunja --> nnigh as kra ( je lui ai dit quelque chose ), littéralement : ( j'ai dit, à elle, quelque chose ).
- Ifel tigemmi i tarwa nes --> ifel asen tigemmi ( il leur a laissé la maison ), littéralement : (il a laissé, à eux, la maison)
C’est également ce « i » que l’on retrouve dans le « mi » de « ma-mi » ( à qui ) :
- Ma-mi tennit kra ? ( à qui tu as dit quelque chose ? )
- Lunja a mi nnigh kra ( c’est à Lunja que j’ai dit quelque chose ), ou encore, nnigh kra i Lunja ( j'ai dit quelque chose à Lunja ).
agoram said:Je voudrai revenir sur la particule de lieu i
righ t i tgmmi: je le veux pour la maison
awi ghad i babak : amene ça à ton pere
est ce qu'on peut dire que que le i dans les mots suivants est cette particule de lieu
winu, winem , winnagh ...tinu , tinssen, tinnun etc.....
La particule « i » de « righ’t i tgemmi », comme celle des pronoms possessifs ( winu, winnem, winnes, … ) n’ont pas de rapport avec la particule locative « i » que l’on trouve dans :
- Man-i = où
- Gh-i-d = ici
- Gh-i-nna = là-bas
- Gh-i-nn = là
- I-nna comme dans « inna gh illa » ( où qu’il soit )
Le « i » de l’exemple « righ’t i tgemmi » est une préposition qui sert à lier un complément d’objet au verbe. Ce complément d’objet ( appelé complément d'attribution ) pouvant représenter l’être ou la chose auxquels est destinée l'action exprimée par le verbe.
En langue française, cette fonction est assumée par les prépositions « à » et « pour ».
Voici quelques exemples :
- Fek afus i gwmak = donne la main à ton frère
- Awi’d aman i Bayruk = apporte de l’eau à Bayruk
- Indêr iqariden i Massyl = il a prêté de l’argent à Massyl
- Fel tisura i babak = laisse les clefs à ton père
- Nnigh kra i Lunja = j’ai dis quelque chose à Lunja
- Isgha’ten i tarwa nes = il les a achetés pour ses enfants
C’est ce même « i » que l’on retrouve transformé en « a » dans les pronoms régimes indirects ( ak, am, as, agh, awen, awent, asen, asent ), mais qui reste intacte à la 1ère personne du singulier ( i-yi ).
Ex :
- Nnigh kra i Lunja --> nnigh as kra ( je lui ai dit quelque chose ), littéralement : ( j'ai dit, à elle, quelque chose ).
- Ifel tigemmi i tarwa nes --> ifel asen tigemmi ( il leur a laissé la maison ), littéralement : (il a laissé, à eux, la maison)
C’est également ce « i » que l’on retrouve dans le « mi » de « ma-mi » ( à qui ) :
- Ma-mi tennit kra ? ( à qui tu as dit quelque chose ? )
- Lunja a mi nnigh kra ( c’est à Lunja que j’ai dit quelque chose ), ou encore, nnigh kra i Lunja ( j'ai dit quelque chose à Lunja ).