Eléments de grammaire

Illa gigun walli sar iwten azzan-ad?


Si on veut rester rigoureux, il faudrait marquer wa lli et pas walli :rolleyes:


Et pourquoi mettre absolument in tiret entre le nom et le déterminant ?

aydi ns <--> aydi-ns

ma maison <--> ma-maison


azan ad <--> azan-ad

cette maison <--> cette-maison



:rolleyes:
 
Pour le - c'est tagharast n Inalco :)



agerzam said:
Illa gigun walli sar iwten azzan-ad?


Si on veut rester rigoureux, il faudrait marquer wa lli et pas walli :rolleyes:


Et pourquoi mettre absolument in tiret entre le nom et le déterminant ?

aydi ns <--> aydi-ns

ma maison <--> ma-maison


azan ad <--> azan-ad

cette maison <--> cette-maison



:rolleyes:
 
ne raisonne pas français

agerzam said:
Illa gigun walli sar iwten azzan-ad?


Si on veut rester rigoureux, il faudrait marquer wa lli et pas walli :rolleyes:


Et pourquoi mettre absolument in tiret entre le nom et le déterminant ?

aydi ns <--> aydi-ns

ma maison <--> ma-maison


azan ad <--> azan-ad

cette maison <--> cette-maison



:rolleyes:
à travers vos exemples vous démontrez que vous raisonnez français alors que c'est incompatible: Si le demonstratif français precede le nom celui du tamazight le suit!
même chose pour le possessif!
Le demonstratif amazigh est invariable:
Azzan-ad
Azzanen-ad
Tazzant-ad
tazzanin-ad
alors qu'en français il est variable: ce, ces, cet, cette, ces
A force de plonger dans le français vous risquez de voir tout à travers cette langue, et c'est grave!
Pour des questions comme celle qui traite le Pourquoi, il faut se referer aux recommandations de l'Inalco! et pourtant c'est un institut français
Même si cet institut est en France n'oublions pas que les chercheurs amazighisants -pour ce qui est du Centre Amazigh- sont divers et représentent l'Afrique du Nord; c'est pour calmer ceux qui qualifient cet institut de kabyle
 
J'ai choisi le français pour mieux communiquer, je peux prendre beaucoup d'autres langues, ça sera pareil.

Que le démonstraif suive et soit invariable...je ne vois pas où est l'argument pour être obligé de mettre un tiret :rolleyes:
 
agerzam said:
J'ai choisi le français pour mieux communiquer, je peux prendre beaucoup d'autres langues, ça sera pareil.

Que le démonstraif suive et soit invariable...je ne vois pas où est l'argument pour être obligé de mettre un tiret :rolleyes:
--------------
-- azul /salut
---
--- mon avis personnel ::: parmi les intrvenants : nuglida ille est la / il est le plus appliqué
------------
-- azzanad = cetanfant au lieu de : azzan ad : cet anfant ,
 
han tamazight ur tga tafransist

amallay said:
--------------
-- azul /salut
---
--- mon avis personnel ::: parmi les intrvenants : nuglida ille est la / il est le plus appliqué
------------
-- azzanad = cetanfant au lieu de : azzan ad : cet anfant ,
ula keyyi tekkit agharas lli ikka Ugerzam ayelligh nn-temmut ighef-nnek gh ugd'i n tefransist; ar tzerrut tamazight s umnad afransis; max is tga tmazight uletmas n tefransist?
Llant kra n tghawsiwin gh ttemmerwasent tjerrumin (grammaires) n snat tutlayin (tafransist d tmazight) micc han ur gant tawmatin; ghayelli nenna f tjerrumt nezd'ar ad t-nenna f umawal (lexique): igh immerwas umawal n kra n tutlayin han ur iga is gant zegh yat tewja zund taneglizt d tefransist negh tamazight nettat d taârabt.
Mecka gitnegh a iswingimen mas tga tneglizt ultmas n tefransist, ttun is tekcem tneglizt gh tewja n tutlayin tigermanin (germaniques) tekcem tefransist gh tewja n tutlayin tilatiniyin
 
scientificité

agerzam said:
J'ai choisi le français pour mieux communiquer, je peux prendre beaucoup d'autres langues, ça sera pareil.

Que le démonstraif suive et soit invariable...je ne vois pas où est l'argument pour être obligé de mettre un tiret :rolleyes:
tu remets en question le caractère scientifique de la recherche au sein de l'Inalco, et le CRB pour être plus precis?
 
Je sais surtout que je ne remet pas en question mon libre examen. Mon but n'est pas de jetter à la poubelle le travail de l'INALCO mais de le comprendre.

En loccurence dans le cas du tiret, je suis tout disposé à le comprendre et l'accepter, mais je n'y ai pas encore vu de raison...
 
Nugelda said:
ula keyyi tekkit agharas lli ikka Ugerzam ayelligh nn-temmut ighef-nnek gh ugd'i n tefransist; ar tzerrut tamazight s umnad afransis; max is tga tmazight uletmas n tefransist?
Llant kra n tghawsiwin gh ttemmerwasent tjerrumin (grammaires) n snat tutlayin (tafransist d tmazight) micc han ur gant tawmatin; ghayelli nenna f tjerrumt nezd'ar ad t-nenna f umawal (lexique): igh immerwas umawal n kra n tutlayin han ur iga is gant zegh yat tewja zund taneglizt d tefransist negh tamazight nettat d taârabt.
Mecka gitnegh a iswingimen mas tga tneglizt ultmas n tefransist, ttun is tekcem tneglizt gh tewja n tutlayin tigermanin (germaniques) tekcem tefransist gh tewja n tutlayin tilatiniyin
-------
- nikkin tamazight tga dari tamazight - tafransist tga dari tafransist :: tafransist is ka s is fkix(gh) tamatart--------
--d'autre part : x (gh) mani yaD'nin : tawmatin ??-- izd is trit a ttinit : "taytmatin " = les soeurs --
----------
-- dans ma région : " micc " est une insulte
--- on dit : " macc" ou " maccant "
--- tawmatt / tiwmattin = génisse / génisses ------------------------------
-------------------------------------------------------------------------- ils n ibudrarn ------------
 
L'interrogation en Tamazight.

L’interrogation en Tamzight.

On doit distinguer l’interrogation totale de l’interrogation partielle.

1) L’interrogation totale :

Une interrogation est dite totale lorsque la question porte sur l’ensemble de l’énoncé. L’interrogation peut-être exprimée oralement par la simple intonation ou par l’emploi des morphèmes interrogatifs « IS » ou « IZ’D ».

Exemples :

- Tgit amazigh ? ( tu es amazigh ? ).
- Tamobil ad, tinnek a tga ? ( cette voiture est à toi ? ) .
Dans ces 2 exemples, l’interrogation est exprimée oralement par une simple intonation.

- Is tgit amazigh ? ( es-tu amazigh ? )
- Tamobil ad, is tga tinnek ? ( cette voiture est-elle à toi ? )
- Is’d ilkem ? ( est-il arrivé ? )
Le morphème interrogatif « is » s’emploie avec le verbe au prétérit, sur lequel il exerce une attraction.

- Iz’d amazigh a tgit ? ( est-ce que tu es amazigh ? )
- Iz’d tinnek a tga tmobil ad ? ( est-elle à toi, cette voiture ? ), on peut dire aussi :
- Iz’d tamobil ad tinnek a tga ? ( est-ce que cette voiture est à toi ? ).
« iz’d » est un composé de « is » et du « d » prédicatif ( comme le « d » de « ur’d amazigh ad gigh » ), il s’emploie devant un nom, une préposition ou un pronom et le plus souvent au début de la phrase interrogative.

2) L’interrogation partielle :

Une interrogation est dite partielle lorsque la question porte sur une partie de l’énoncé. Elle est exprimée par le biais des morphèmes interrogatifs suivants :

- « mad » ou »ma » = que
Ex :
mad skregh ? ( qu’ai-je fait ? )
ma izrâ ? ( qu’a-t-il vu ? )

- « man wa »-« man ta » ou « ma» = qui
Ex :
man wa iddan ? ( qui est parti ? )

- « man » ou « matta » = quel, quelle
Ex :
man agharas a tomzet ( quel chemin as-tu pris ? )
man tigemmi a tesghit ? ( quelle maison as-tu achetée ? )
matta tamazirt ad ? ( quel est ce pays ? )

- « manik » = comment
Ex :
manik a tgit ? ( comment es-tu ? )
manik a teskret ? ( comment as-tu fait ?)

- « manchek » = combien
Ex :
manchek as-t tesghit ? ( combien l’as-tu acheté ? )
manchek ad gan ? ( combien sont-ils ? )

- « managu » = quand
Ex :
Managu ra teddut ? ( quand est-ce que tu partiras ? )

- « mani » = où
Ex :
Mani kkan ? ( où sont-ils)

- « mani s » = où, lorsqu’il y a mouvement ( vers où )
Ex :
Mani s ddan ? ( où sont-ils partis ? )

- « mani gh» = où, lorsqu’il n’y a pas mouvement ( litt : dans où )
Ex :
Mani gh tellit ? ( où es-tu ? )

- « ma f » = sur quoi
Ex :
ma f ittara ? ( sur quoi ecrit-il ? )

- « mamu » = à qui
Ex !:
Mamu ittara ? ( à qui ecrit-il ? )

- « max » = pour quoi
Ex :
max ur igin ? ( pour quoi ne dort-il pas ? )
max lligh idda ? ( pour quoi est-il parti ? )

- « ma s » = avec quoi
Ex :
Ma s isker mayad ? ( avec quoi a-t-il fait ceci ? )
 
J’ai oublié un morphème interrogatif important, c’est le “mit”.

« mit » peut se rendre, en Français, par « qui » ou par « quoi », selon le contexte.

Le morphème « mit » ne s’emploie seul que rarement. Il ne s’emploie généralement qu’accompagné de :

- « dar » = chez.
Ex : dar mit ? ( chez-qui ? )

- « i » = à.
Ex : i mit ? ( à qui ? )

- « win » = celui de.
Ex : win mit ? ( celui de qui ? )

- « tin » = celle de.
Ex : tin mit ? ( celle de qui ? )

- « f » = sur.
Ex : f mit ? ( sur qui ? ) ou ( sur quoi ? ).

Il faut dire que « f mit » ne s’emploie qu’à la fin de la phrase et que « ma f », qui veut dire la même chose, s’emploie au début.
Ex :
- tgit aghrom f mit ? ( tu as mis le pain sur quoi ? )
- ma f tgit aghrom ( sur quoi tu as mis le pain ? ).

Cette remarque est également valable pour « i mit », l’équivalent de « mamu » ( à qui ? ).
Ex :
- aghrom ad, tzzenzit-t i mit ? ( ce pain, tu l’as vendu à qui ? ).
- mamu tzzenzit aghrom ad ? ( à qui tu as vendu ce pain ? ).
 
Tanmirt

Encore une fois je te remercie Agraw pour ces leçons de grammaire claires et méthodiques, très utiles pour quiconque ( comme moi ) désire consolider les bases de la langue. Tanmirt bahra
 
agoram said:
On dit aussi et majoritairement :

mamenk


Tu as raison Agoram, “mamenk” est également usité.

On peut donc le considérer comme un synonyme de « manik », comme peut l’être « manchta » pour « manchek » ( combien ), « ma3 » ou « ma3na » pour « max » ( pour quoi ), « manza-t » pour le composé « mani gh illa » ( où est-il ) …

Mais lorsqu’on ne s’intéresse qu’à la syntaxe, le lexique n’est là que pour illustrer la règle.
Le choix du synonyme devient donc secondaire.

L’avantage de « manik », c’est qu’il adhère à la structure générale de l’énoncé interrogatif amazigh ( Chleuh ) :

La question « ma-nik a iga ? » (comment est-il ? ), aurait comme réponse générique :
« gh-ik-ad » ( comme ceci ) ou gh-ik-ann ( comme cela ).
Son équivalent « ma-menk a iga » :
« gh-mek-ad » ( comme ceci ) ou « gh-mek-ann » ( comme cela ).

En décortiquant les morphèmes « man-ik », « gh-ik-ad » et « gh-ik-ann » on s’aperçoit que « man » est une particule interrogative comme la particule « quel » du Français, que « gh » est une particule démonstrative comme le « ce » français, que « ik » est une particule qui représente la catégorie logique de la qualité, comme le font les particules françaises « comme » et « comment », que la particule de rapprochement « ad » serait l’équivalent de la particule française « ci » du composé « ceci » et que la particule d’éloignement « ann », l’équivalent de la particule française « là ».

Littéralement,
- « man-ik » donnerait, en Français, « quel comment »
- « gh-ik-ad » donnerait « comme ceci »
- « Gh-ik-ann » donnerait « comme cela »

En revanche, si l’on prend « ma-menk », le synonyme de « man-ik », on ne retrouvera plus la même cohérence entre les structures des phrases interrogatives et affirmatives :

Si la particule « menk » du composé interrogatif « man-menk » devait tenir lieu, comme le fait son équivalent « ik » de catégorie logique de la qualité, on devrait normalement la retrouver intacte dans les réponses génériques « gh-mek-ad » et « gh-mek-ann ».
Or ce que l’on retrouve, c’est « mek » et non « menk ».

Car cette cohérence est inhérente à tous les autres types d’énoncé interrogatifs :

- « man-wa ? » ( qui, litt : quel sujet ) --> « gh-w-ad » ( celui-ci ) ou gh-w-ann » celui-là ) :
la particule « w » représente la catégorie logique de substance ou de sujet ).

- « man-i ?» ( où, litt : quel lieu ) --> « gh-i-d » ( ici ) ou « gh-i-nn» ( là-bas ) :
la particule « i » représente la catégorie logique de lieu.

- « man-anchek ?» contracté en « man-chek ?» ( combien, litt : quelle quantitié ) --> « gh-anchek-ad » ( autant que ceci ) ou « gh-anchek-ann » ( autant que cela ) :
La particule « anchek » représente la catégorie logique de quantité.
 
Agraw_n_Bariz said:
Si la particule « menk » du composé interrogatif « man-menk » devait tenir lieu, comme le fait son équivalent « ik » de catégorie logique de la qualité, on devrait normalement la retrouver intacte dans les réponses génériques « gh-mek-ad » et « gh-mek-ann ».
Or ce que l’on retrouve, c’est « mek » et non « menk ».

à moins que "gh-mek-ad", par exemple, ne soit qu'une contraction de "gh-menk-ad" ...
 
c'est: 'mi' = qui
t=d?
amdya:

dar mi
mi isawal

Agraw_n_Bariz said:
J’ai oublié un morphème interrogatif important, c’est le “mit”.

« mit » peut se rendre, en Français, par « qui » ou par « quoi », selon le contexte.

Le morphème « mit » ne s’emploie seul que rarement. Il ne s’emploie généralement qu’accompagné de :

- « dar » = chez.
Ex : dar mit ? ( chez-qui ? )

- « i » = à.
Ex : i mit ? ( à qui ? )

- « win » = celui de.
Ex : win mit ? ( celui de qui ? )

- « tin » = celle de.
Ex : tin mit ? ( celle de qui ? )

- « f » = sur.
Ex : f mit ? ( sur qui ? ) ou ( sur quoi ? ).

Il faut dire que « f mit » ne s’emploie qu’à la fin de la phrase et que « ma f », qui veut dire la même chose, s’emploie au début.
Ex :
- tgit aghrom f mit ? ( tu as mis le pain sur quoi ? )
- ma f tgit aghrom ( sur quoi tu as mis le pain ? ).

Cette remarque est également valable pour « i mit », l’équivalent de « mamu » ( à qui ? ).
Ex :
- aghrom ad, tzzenzit-t i mit ? ( ce pain, tu l’as vendu à qui ? ).
- mamu tzzenzit aghrom ad ? ( à qui tu as vendu ce pain ? ).
 
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