Ecologie et protection de l'Environnement

aksel

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Pour une Ecologie de l'humain

Les délaissés de la prospérité, les dépossédés jusqu'au bout, les marginalisés de la dignité, les victimes du progrès... Ils sont partout, ils croissent et pullulent, leur semence génitale est leur ultime humanité, leur bien et espérance.

Naufragés sur les places des villes, sur les routes, sans destination, délaissés dans les gares, ne sachant plus ni où aller ni où revenir. Ils se retrouvent entre eux, s'entassent dans les les bidonvilles, les quartiers hideux des périphéries , se disputent un lopin de terre, construisent à l'abri des regards des tanières d'infortune, pour cacher leur honte et leur misère, dorment à même le sol sur des tapis de carton, jusque dans la graisse des parkings...


Ils deviennent eux mêmes des déchets humains, des parias et des moins que rien, pourtant ce sont des citoyens, des gens qui n'aspirent qu'au bien, des vieux et des vieilles, des jeunes et des enfants, des femmes et des adolescents, en habits traditionnels ou en haillons, en djeans crasseux et tricots de récupération, ils s'appliquent avec acharnement, quémandant un peu d'argent, s'occupant au ramassage du plastique, du verre et des métaux, retournant les monceaux de divers déchets, pour le compte des revendeurs professionnels, des ferrailleurs, revendeurs, receleurs et pour leurs propres comptes.


D'autres n'ont pas coupé le lien maternel qui les relie à la terre, travaillent de leurs mains une rocaille de misère, rêvent de bétail et de vergers prospères, élèvent quelques chèvres et des moutons, parlent encore de pluie et de moissons, comme au bon vieux temps de naguère, offrent leurs bras et sueur dans les usines agroalimentaires, participent à la cueillette des olives, des tomates et des belles oranges pour n'importe quel salaire, afin de survivre, d'offrir à leurs proches un meilleur quotidien et peut être un avenir décent, amènent leurs enfants à l'école, leur enseignent encore la valeur des choses, l'honnêteté et le travail.


Les plus dignes s'activent encore dans des actions quotidiennes "humanisantes", une éthique héréditaire du lien social et culturel, rendent visite aux malades, secourent l'affligé, participent aux cérémonies des décès et mariages, organisent des célébrations en l'honneur des saints protecteurs. Déterminés, ils ne lâchent pas prise, avec courage et des gestes lents mais permanents, malgré les contradictions que subit leur statut social et leur rôle traditionnel, ils parviennent difficilement à se maintenir en équilibre, à sauvegarder leur esprit et leur dignité face aux tourbillons de la modernité et ses ouragans.


Dieu merci, au moins la religion, leur Islam traditionnel, pas celui des agitateurs fous, et les croyances ancestrales leur donnent une raison de croire et de vivre, leur préserve un espace de mouvement et de légitimité dans le respect du visible et de l'invisible et la quiétude de l'âme. N'ayant plus ni plaisir ni de désirs dans la vie, ils investissent leur bonheur dans leur progéniture, leurs moutons ou dans la promesse de la fertilité de la terre. Mais même la terre est devenue avare et les renie; pourtant il n' y a pas si longtemps, du temps de leur enfance, ils avaient connu le sourire du bonheur, les youyous de la joie, la consolation des pleurs dans le malheur, ils avaient vécu les saisons bénies où la vie était belle et prometteuse, la nature florissante et généreuse et l'Homme plein de valeur, de respect et de gratitude envers tout ce qui l'entoure.


Cet humain qui était brave, généreux et fier, courageux et vivant de son bon labeur, ayant une parole, un sens et une ascendance, membre estimable d'une communauté solidaire et qui se retrouve maintenant déshumanisé, déclassé, sans consistance et sans valeur, arbitrairement dénué de son honneur de sa grandeur, économiquement servile, socialement inutile, broyé par le progrès, désacralisé et étourdi par le bruit des machines, l'argent qui enlaidit les moeurs, des contraintes absurdes de la vie moderne et sa mécanique implacable et sauvage, inhumaine et sans pitié.

Hemmu par exemple ne se retrouve plus dans cet enfer de béton et de fer, cette jungle de routes et de véhicules qui l'enserrent de vacarme et de fumée, cités sans âme, aux implacables règles et sordides comportements. Il ne trouve plus à qui parler de coeur à coeur, à qui se plaindre, avec qui partager les vieux souvenirs. Bien- sûr le retour à la terre, sous le vieux figuier séculaire qui l'a vu grandir, auprès de la source abandonnée, reste le seul repère tangible dans ce tourbillon, rêver d'un voyage auprès des siens, se recueillir sur les tombes des anciens, rêver au pèlerinage à la Mecque, sont les ultimes souhaits avant la fin des temps, le meilleur sujet de discussion entre vieux , en évoquant l'expérience de chacun et les péripéties vécues.


Ainsi, ces marginalisés forcés, que le progrès implacable a surpris, ces dépossédés des valeurs saines de la vie , ces relégués à l'oubli, humbles victimes de la détérioration de l'écologie, cherchent encore à remplir un rôle, chacun à sa façon et selon sa condition, au point de voir certains d'entre eux fuir la société factice et la modernité, s'exclure volontairement et sans regret de toute citoyenneté artificielle, pour suivre l'antique sentier des moutons vers les pâturages et les collines, s'en retourner aux oasis parfumées du désert, là où la nature a conservé sa grandeur, où le goût du pain a sa saveur, où le temps de vivre et de mourir possède encore toute sa valeur, pour vieillir dignement, tout en s'adressant à chaque bête, à chaque arbuste et à chaque palmier par un nom qu'il a inventé, dans un langage de gratitude et de respect.

Profondément malheureux, cette génération de vieillards a vécu l'opulence et la générosité de la terre, puis son viol et sa destruction par des prédateurs étrangers, des spéculateurs sans pitié, armés de lois criminelles et d'argent: arasés les dunes où il faisait bon rêver, broyées les forêts de cèdres et d'arganiers où vivaient en parfaite harmonie les animaux sauvages et les bergers, abandonnés les villages de pêcheurs aux hordes des vacanciers... Et l'on construit à tout va des décors en carton, des hôtels trop luxueux, des palaces du jeu et de la prostitution même en plein milieu du désert, devenu une marchandise à vendre...

" Ainsi, à quoi bon construire une maison en terre, planter encore un arbre, le choyer d'amour et de soins durant des années?" Se demande Hemmou, dépité. " Quand il devient grand et donne de bons fruits, le labeur de toute une vie, vos petits enfants se moquent de votre satisfaction et de votre fierté, l'ignorent et n'en veulent pas, préférant des produits emballés et importés."


Quand des communautés conçoivent au fil des générations des valeurs fondées sur le bon sens et l'expérience, des notions de savoir vivre au sein de la tribu, de savoir être au sein de l'environnement et un savoir faire acquis comme un précieux héritage, une éthique millénaire du vivant, cumul de sagesse et d' une infinité d'amour… Et soudain, en quelques décennies, toute cette architecture de l'Être s'écroule, comme emportée par un Tsunami dévastateur invisible et irréversible.


Dernièrement, dans un mouvement de colère et de folie, une vénérable grand mère, devant la surprise et l'incrédulité générale, s'est attaquée aux poubelles de tout le quartier, les nettoyant méticuleusement des graisses et des saletés puis les a redéposées devant chaque maison, presque neuves et étincelantes de propreté. Révoltée par la passivité et l'inertie générale vis-à-vis de l'environnement et le gaspillage de nourriture déversée avec les ordures ménagères qui favorise la croissance des mouches, des moustiques et des rats. Sans un seul merci de la part des bourgeois qui l'ont considérée folle depuis.


Dépressif, incompris, Hemmu rumine dans sa solitude, vieillard de quatre vingt dix années, encore debout obstinément, il a perdu tout goût à la vie, impuissant face à la corruption des mentalités, dépossédé de son rôle d'ancien, de son auréole de sage, plus personne ne fait attention à lui, ni à ses histoires de moutons, ni même à ses arbres fruitiers…

Il choisit un beau figuier encore plein de fruits, ruisselant de miel…Il rejoignit définitivement l'éternel compatissant en se pendant, pour de bon, tôt un matin.


Et si ce Tsunami du " progrès" ne portait d'autres "valeurs" hormis celles du mépris de la vie et de l'Homme? Il est toujours permis d'espérer en l'humanité, mais face à l'aveuglement et à la rapacité des nantis, ce n'est pas évident ...





 
Re : Ecologie et protection de l'Environnement




Envoi à 1000 responsables, personnalités et journalistes.

Bonjour,

Accorderiez-<WBR>vous quelques minutes à une activité aussi "futile" que
la contemplation des derniers papillons qui nous indiquent la fin des
paysages naturels, en l'occurence ceux du Maroc dont nous nous
préoccupons ?

Si oui, merci d'aller à :
http://www.tarrier.<WBR>org

S'il vous reste encore un instant, je serais très heureux que vous
puissiez lire "Ultimatum" :
http://homepage.<WBR>mac.com/jmdelacr<WBR>e/Ultimatum.<WBR>html

A l'égal de toute la biodiversité marocaine et nord-africaine,
dévastée notamment par un surpâturage de plus en plus effarant, ces
papillons bioindicateurs - véritables trésors patrimoniaux -
témoignent d'un inquiétant déclin. Certains sont déjà éteints, faute
de la sauvegarde de leurs plantes-hôtes et de la conservation de
leurs habitats.

Dégradation de l'environnement et pauvreté sont des phénomènes à
rétroaction positive, à savoir que les conséquences de l'une rendent
l'autre inévitable. Quand on parle de sauvegarder le patrimoine
naturel, le souci humanitaire est toujours en contrepoint.

Que se passera-t'il quand il n'y aura plus d'herbage, plus de vraies
forêts, plus de vie sauvage, plus de ressources dans un pays où la
vie rurale est déjà si pénible, sinon l'avènement d'un quotidien
irrémédiablement invivable et de nouvelles raisons d'exil ?

Si vous souhaitez en savoir plus sur la biodiversité globale du
Maroc, vous pouvez consulter le site de la Maison de l'Écologie et
des Écosystèmes du Maroc :
http://homepage.<WBR>mac.com/jmdelacr<WBR>e/meem

Si enfin les débats sur le thème vous intéressent, voici un forum :
http://users.<WBR>skynet.be/<WBR>jdelacre/<WBR>alerte

Et pour le régal des yeux, pour découvrir tous les papillons dont il
est question :
http://perso.<WBR>wanadoo.es/<WBR>tarrieri/<WBR>papillons/<WBR>index_wanadoo.<WBR>htm

Si vous avez des arguments pour contredire mes assertions, ou des
initiatives pour contribuer à inverser les tendances, vos notions et
vos suggestions m'intéressent grandement.

Meilleurs sentiments.

Michel R. Tarrier
Citoyen de la Terre, dévoué au biopatrimoine du Maroc.

____________<WBR>_________<WBR>_________<WBR>_________<WBR>________
Michel R. TARRIER
Apartado postal 15553, E-29080 Malaga (Spain)
Phone : 34-952.960.182 ; GSM : 34-629.528.333
tarrier@...

http://www.tarrier.<WBR>org
http://homepage.<WBR>mac.com/jmdelacr<WBR>e/meem/
http://www.geres-<WBR>asso.org/
http://www.geos-<WBR>nature.org/
http://users.<WBR>skynet.be/<WBR>jdelacre/<WBR>alerte/
 
Le " Grenelle" de l'Environnement

" Bonjour,

En ce jour tant attendu où doit se conclure une sympathique mascarade française nommée Grenelle de l'environnement, pantomime désespérée d'un système qui ne veut pas raccrocher et bien au contraire faire accroire qu'il va instaurer un capitalisme durable (notez la contradiction.<WBR>..), je vous livre un bref extrait du remarquable et oh combien lucide appel de Pierre Lance, dont l'intégralité est disponible en attache.
Je vous incite, si vous le pouves, à cesser toute activité pour lire ce texte intégralement.
Certain que vous partagez de pareils doutes et une même inquiétude pour l'avenir de notre planète,
Bien à vous."

<HR>

Bref extrait :

"En septembre 2002, à Johannesburg, au Sommet de la Terre organisé par les Nations Unies et réunissant plus de 100 Chefs d’État et de gouvernement ainsi que 22.000 délégués de 191 nations, Jacques Chirac, inspiré par Nicolas Hulot, s’écriait : “Notre maison brûle et nous regardons ailleurs !”.
Après quoi l’on a beaucoup discuté.
Cinq années ont passé sans que rien de décisif ne soit entrepris. Aujourd’hui, la maison est à moitié brûlée, et l’on discute encore.<O></O>

La banquise fond à toute allure. Et l’on discute...<O></O>
Les forêts tropicales disparaissent à toute vitesse. Et l’on discute...<O></O>
Les poisons chimiques follement dispersés dans la nature ont pénétré au cœur de toutes les espèces vivantes, hommes inclus. Et l’on discute...<O></O>
La production des spermatozoïdes humains a baissé de moitié en trente ans, ce qui est une terrible atteinte à la vitalité de notre espèce. Et l’on discute...<O></O>
Les terres cultivables épuisées et bombardées de pesticides et d’engrais voient leur production décliner en quantité, s’effondrer en qualité. Et l’on discute...<O></O>
Le cancer, le sida et toutes les maladies dégénératives explosent. Et l’on discute...<O></O>
Les maladies nosocomiales et iatrogènes, c’est-à-dire provoquées par la médecine elle-même, atteignent des proportions affolantes. Et l’on discute...<O></O>
Les enfants, plus vulnérables que les adultes, sont de plus en plus victimes des allergies, de l’asthme, de l’autisme, de la leucémie aiguë. Et l’on discute...
Les incinérateurs diffusent dans l’atmosphère des dioxines aux effets neurotoxiques avérés qui se répandent au loin sur les herbages et les cultures et s’accumulent dans les matières grasses des viandes, des poissons, des produits laitiers. On en retrouve dans le cordon ombilical des nouveau-nés, le liquide amniotique, le lait maternel. Et l’on discute...<O></O>

Bref, la planète entière est corrompue à mort par une industrie chimique tombée aux mains de mégalomanes irresponsables et inconscients que les pouvoirs publics sont incapables de juguler et qui conduisent l’espèce humaine au suicide sous hypnose.<O></O>
Vous le savez tous. Et vous voulez encore discuter ?<O></O>
Mais discuter de quoi, sacrebleu ?
De mesurettes totalement ineptes comme la réduction de la vitesse des véhicules de 10 kilomètres à l’heure, que personne ne respectera, un étiquetage des produits intégrant le coût environnemental, que personne ne lira, ou la création d’un “Collège environnement” au Conseil économique et social, que personne n’écoutera ?<O></O>
La maison brûle, et pour éteindre l’incendie, vous brandissez des pistolets à eau ?<O></O>
Vous voulez discuter, un peu plus sérieusement, de multiplier par trois la surface des cultures françaises en agriculture biologique à l’horizon 2010, et de la multiplier par dix à l’horizon 2020. <O></O>
Quel horizon ? Il n’y a plus d’horizon ! Notre horizon est complètement ténébreux. <O></O>
En 2020, vos enfants et petits-enfants seront presque tous cancéreux. Vous-mêmes serez parkinsoniens ou alzheimeristes. Et franchement, à lire vos sujets de discussion, je me demande même si vous n’êtes pas déjà tous menacés par la sénilité précoce."

Sources:
Le site de Pierre Lance : http:/www/assoc.<WBR>wanadoo.fr/<WBR>lerenouvelle/<WBR>pub
 
Re : Ecologie et protection de l'Environnement

<TABLE cellSpacing=1 cellPadding=1 width="100%" border=0><TBODY><TR><TD>A l'occasion d'un dîner officiel donné mardi soir par le roi du Maroc Mohammed VI, Nicolas Sarkozy a annoncé le lancement d'un "partenariat" afin d'aider le Maroc à se doter du nucléaire civil:

"La France veut accompagner les grands chantiers structurants que votre pays a lancés pour tirer le meilleur parti de son intégration à l'économie mondiale", a déclaré le Président de la République.
2 collaborateurs seront donc chargés de "fédérer les acteurs marocains et français".
Selon l'agence Reuters, François Pérol, secrétaire général adjoint de l'Elysée et conseiller pour les questions économiques et industrielles, pourrait endosser cette fonction du côté français.
Mardi, devant le Parlement marocain, le Président français réaffirmait sa position en faveur de l'accès au nucléaire pour les pays connaissant un fort développement :
"L'énergie du futur n'a pas vocation à être la possession exclusive des pays les plus développés, dès lors que les conventions internationales sont partout respectées."
La collaboration franco-marocaine devrait dans un premier temps se concentrer sur le projet de construction d'une centrale dans la région de Marrakech."


</TD></TR><TR><TD></TD></TR><TR align=right><TD>
(src : JDD, Le Monde )

En dehors du nucléaire, pourquoi ne pas penser à développer l'exploitation de l'énergie solaire, qui est de moindre coût?
</TD></TR></TBODY></TABLE>
 
Re : Ecologie et protection de l'Environnement

"Alstom n'a pas été le seul à profiter du voyage de Nicolas Sarkozy au Maroc : Anne Lauvergnon, Présidente du Directoire d'Areva, y a également fait de bonnes affaires.
Pour Areva, la rencontre avec Mostapha Terrab, Directeur Général de l'Office Chérifien des Phosphates (OCP), a permis la signature d'une déclaration d'intention pour développer conjointement coopération et recherche dans le domaine de l'uranium naturel.

Ce document porte sur l'extraction de l'uranium contenu dans l'acide phosphorique, fabriqué à partir des minerais de phosphates marocains. Areva et l'OCP entendent ainsi donner une dimension industrielle à leur coopération scientifique initiée en 2005.

Les phosphates sont une ressource uranifère prometteuse, alors que le marché de l'uranium connaît un essor durable. Selon l'AIEA, les ressources d'uranium en sous-produit des seuls gisements de phosphates du Maroc avoisineraient les 6 millions de tonnes, soit deux fois plus que les ressources mondiales connues des gisements d'uranium.

Areva et l'OCP prévoient notamment de lancer en commun une étude de faisabilité pour un site industriel de production d'uranium à partir d'acide phosphorique, annonce le groupe français. "


Le pillage continue au profit des mêmes colonisateurs; AREVA étend ses tentacules sur le Maroc, après le soutien militaire qu'elle apporte au Niger contre les Touaregs.
 
Re : Ecologie et protection de l'Environnement

Pour une Ecologie de l'humain

Les délaissés de la prospérité, les dépossédés jusqu'au bout, les marginalisés de la dignité, les victimes du progrès... Ils sont partout, ils croissent et pullulent, leur semence génitale est leur ultime humanité, leur bien et espérance.

Naufragés sur les places des villes, sur les routes, sans destination, délaissés dans les gares, ne sachant plus ni où aller ni où revenir. Ils se retrouvent entre eux, s'entassent dans les les bidonvilles, les quartiers hideux des périphéries , se disputent un lopin de terre, construisent à l'abri des regards des tanières d'infortune, pour cacher leur honte et leur misère, dorment à même le sol sur des tapis de carton, jusque dans la graisse des parkings...


Ils deviennent eux mêmes des déchets humains, des parias et des moins que rien, pourtant ce sont des citoyens, des gens qui n'aspirent qu'au bien, des vieux et des vieilles, des jeunes et des enfants, des femmes et des adolescents, en habits traditionnels ou en haillons, en djeans crasseux et tricots de récupération, ils s'appliquent avec acharnement, quémandant un peu d'argent, s'occupant au ramassage du plastique, du verre et des métaux, retournant les monceaux de divers déchets, pour le compte des revendeurs professionnels, des ferrailleurs, revendeurs, receleurs et pour leurs propres comptes.


D'autres n'ont pas coupé le lien maternel qui les relie à la terre, travaillent de leurs mains une rocaille de misère, rêvent de bétail et de vergers prospères, élèvent quelques chèvres et des moutons, parlent encore de pluie et de moissons, comme au bon vieux temps de naguère, offrent leurs bras et sueur dans les usines agroalimentaires, participent à la cueillette des olives, des tomates et des belles oranges pour n'importe quel salaire, afin de survivre, d'offrir à leurs proches un meilleur quotidien et peut être un avenir décent, amènent leurs enfants à l'école, leur enseignent encore la valeur des choses, l'honnêteté et le travail.


Les plus dignes s'activent encore dans des actions quotidiennes "humanisantes", une éthique héréditaire du lien social et culturel, rendent visite aux malades, secourent l'affligé, participent aux cérémonies des décès et mariages, organisent des célébrations en l'honneur des saints protecteurs. Déterminés, ils ne lâchent pas prise, avec courage et des gestes lents mais permanents, malgré les contradictions que subit leur statut social et leur rôle traditionnel, ils parviennent difficilement à se maintenir en équilibre, à sauvegarder leur esprit et leur dignité face aux tourbillons de la modernité et ses ouragans.


Dieu merci, au moins la religion, leur Islam traditionnel, pas celui des agitateurs fous, et les croyances ancestrales leur donnent une raison de croire et de vivre, leur préserve un espace de mouvement et de légitimité dans le respect du visible et de l'invisible et la quiétude de l'âme. N'ayant plus ni plaisir ni de désirs dans la vie, ils investissent leur bonheur dans leur progéniture, leurs moutons ou dans la promesse de la fertilité de la terre. Mais même la terre est devenue avare et les renie; pourtant il n' y a pas si longtemps, du temps de leur enfance, ils avaient connu le sourire du bonheur, les youyous de la joie, la consolation des pleurs dans le malheur, ils avaient vécu les saisons bénies où la vie était belle et prometteuse, la nature florissante et généreuse et l'Homme plein de valeur, de respect et de gratitude envers tout ce qui l'entoure.


Cet humain qui était brave, généreux et fier, courageux et vivant de son bon labeur, ayant une parole, un sens et une ascendance, membre estimable d'une communauté solidaire et qui se retrouve maintenant déshumanisé, déclassé, sans consistance et sans valeur, arbitrairement dénué de son honneur de sa grandeur, économiquement servile, socialement inutile, broyé par le progrès, désacralisé et étourdi par le bruit des machines, l'argent qui enlaidit les moeurs, des contraintes absurdes de la vie moderne et sa mécanique implacable et sauvage, inhumaine et sans pitié.

Hemmu par exemple ne se retrouve plus dans cet enfer de béton et de fer, cette jungle de routes et de véhicules qui l'enserrent de vacarme et de fumée, cités sans âme, aux implacables règles et sordides comportements. Il ne trouve plus à qui parler de coeur à coeur, à qui se plaindre, avec qui partager les vieux souvenirs. Bien- sûr le retour à la terre, sous le vieux figuier séculaire qui l'a vu grandir, auprès de la source abandonnée, reste le seul repère tangible dans ce tourbillon, rêver d'un voyage auprès des siens, se recueillir sur les tombes des anciens, rêver au pèlerinage à la Mecque, sont les ultimes souhaits avant la fin des temps, le meilleur sujet de discussion entre vieux , en évoquant l'expérience de chacun et les péripéties vécues.


Ainsi, ces marginalisés forcés, que le progrès implacable a surpris, ces dépossédés des valeurs saines de la vie , ces relégués à l'oubli, humbles victimes de la détérioration de l'écologie, cherchent encore à remplir un rôle, chacun à sa façon et selon sa condition, au point de voir certains d'entre eux fuir la société factice et la modernité, s'exclure volontairement et sans regret de toute citoyenneté artificielle, pour suivre l'antique sentier des moutons vers les pâturages et les collines, s'en retourner aux oasis parfumées du désert, là où la nature a conservé sa grandeur, où le goût du pain a sa saveur, où le temps de vivre et de mourir possède encore toute sa valeur, pour vieillir dignement, tout en s'adressant à chaque bête, à chaque arbuste et à chaque palmier par un nom qu'il a inventé, dans un langage de gratitude et de respect.

Profondément malheureux, cette génération de vieillards a vécu l'opulence et la générosité de la terre, puis son viol et sa destruction par des prédateurs étrangers, des spéculateurs sans pitié, armés de lois criminelles et d'argent: arasés les dunes où il faisait bon rêver, broyées les forêts de cèdres et d'arganiers où vivaient en parfaite harmonie les animaux sauvages et les bergers, abandonnés les villages de pêcheurs aux hordes des vacanciers... Et l'on construit à tout va des décors en carton, des hôtels trop luxueux, des palaces du jeu et de la prostitution même en plein milieu du désert, devenu une marchandise à vendre...

" Ainsi, à quoi bon construire une maison en terre, planter encore un arbre, le choyer d'amour et de soins durant des années?" Se demande Hemmou, dépité. " Quand il devient grand et donne de bons fruits, le labeur de toute une vie, vos petits enfants se moquent de votre satisfaction et de votre fierté, l'ignorent et n'en veulent pas, préférant des produits emballés et importés."


Quand des communautés conçoivent au fil des générations des valeurs fondées sur le bon sens et l'expérience, des notions de savoir vivre au sein de la tribu, de savoir être au sein de l'environnement et un savoir faire acquis comme un précieux héritage, une éthique millénaire du vivant, cumul de sagesse et d' une infinité d'amour… Et soudain, en quelques décennies, toute cette architecture de l'Être s'écroule, comme emportée par un Tsunami dévastateur invisible et irréversible.


Dernièrement, dans un mouvement de colère et de folie, une vénérable grand mère, devant la surprise et l'incrédulité générale, s'est attaquée aux poubelles de tout le quartier, les nettoyant méticuleusement des graisses et des saletés puis les a redéposées devant chaque maison, presque neuves et étincelantes de propreté. Révoltée par la passivité et l'inertie générale vis-à-vis de l'environnement et le gaspillage de nourriture déversée avec les ordures ménagères qui favorise la croissance des mouches, des moustiques et des rats. Sans un seul merci de la part des bourgeois qui l'ont considérée folle depuis.


Dépressif, incompris, Hemmu rumine dans sa solitude, vieillard de quatre vingt dix années, encore debout obstinément, il a perdu tout goût à la vie, impuissant face à la corruption des mentalités, dépossédé de son rôle d'ancien, de son auréole de sage, plus personne ne fait attention à lui, ni à ses histoires de moutons, ni même à ses arbres fruitiers…

Il choisit un beau figuier encore plein de fruits, ruisselant de miel…Il rejoignit définitivement l'éternel compatissant en se pendant, pour de bon, tôt un matin.


Et si ce Tsunami du " progrès" ne portait d'autres "valeurs" hormis celles du mépris de la vie et de l'Homme? Il est toujours permis d'espérer en l'humanité, mais face à l'aveuglement et à la rapacité des nantis, ce n'est pas évident ...



Très beau texte comme d'habitude Aksel.

Mais attention à ne pas opposer Environnement et Progrès.

Le progrès n'a de sens que ce que l'homme lui donne. Si au XIX siècle, le progrès devait avoir un sens industriel et scientiste, c'est à l'homme - nouveau - du XXI siècle de lui donner un sens civilisationnel résolument tourné vers la protection et la préservation de la biodiversité.

C'est tout le combat et les paradoxes que l'on doit résoudre aujourd'hui. Nicolas Hulot, ses détracteurs on beau dire, a une réflexion très pertinente dans ce sens ( lire son itw dans "Libé" d'hier).

A côté d'une fiscalité verte, à laquelle j'adhère, l'innovation technologique ( donc quelque part le progrès que tu sembles condamner) peut être à mon avis d'un grand salut écologique. Les expériences menées ça et là en Europe et aux Etats-Unis, bien qu'elles ne soit pas toujours probantes, apportent quelques réponses dans ce sens.

Toutefois, on a beau dire, on a beau innover, inventer, chercher, l'homme ne peut pas faire l'économie de la mère des vertus écologiques : la sobriété. Seule l'adoption de la sobriété, et donc d'une certaine façon la décroissance, peut conduire l'homme à changer de comportement. Car c'est de cela dont il s'agit au bout du compte : convaincre et contraindre l'homme de changer de comportement.

Amitiés,

Anamir, rouge de rage, mais Vert d'espoir.
 
Re : Ecologie et protection de l'Environnement

A lire:
La nouvelle station balnéaire de Taghazout : Quand luxe et développement durable ne font plus qu’un !

:eek:uf:Quand le bétonnage, la destruction du littoral, le golf et le luxe, ne font plus qu'un avec la protection de l'environnement et le développement durable!:eek:uf:


" À une quinzaine de kilomètres au nord d’Agadir, et à deux heures d’autoroute de Marrakech, la nouvelle station balnéaire de Taghazout est déjà promise à un bel avenir.(...)"

suite: http://www.aujourdhui.ma/economie-details58374.html
 
Le tourisme coupable du réchauffement climatique


29/11/2007

Le tourisme international : victime et responsable du réchauffement de la planète.

© Virginie Roy (Canoë)

Le tourisme international serait tout autant la victime que le responsable du réchauffement climatique de la planète. C’est ce que les experts de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) ont révélé à la suite d’une réunion qui s’est terminée hier à Carthagène en Colombie.

En effet, selon l’OMT, certains lieux hautement touristiques auront bientôt disparu et les touristes ne pourront plus s’y rendre en vacances. Mais ces mêmes touristes sont également coupables de détruire ces lieux puisque les émissions de gaz à effet de serre qu’ils produisent représentent un peu moins de 5 % du total mondial, soit 1,3 milliard de tonnes par an.

« Il ne fait pas de doute que le réchauffement climatique est devenu le défi numéro un du secteur touristique. Nous devons changer radicalement nos habitudes pour rendre l’industrie touristique plus propre », avoue Geoffrey Lipman, sous-secrétaire général de l’OMT.

C’est un débat qui agite le secteur touristique alors que le flux de voyageurs ne cesse d’augmenter. En effet, 846 millions de touristes ont sillonné la planète en 2006, dont 45 % en avion, et l’OMT prévoit 1,1 milliard de visiteurs internationaux en 2010 et 1,6 milliard en 2020. L’an dernier, quelque 5 milliards de voyageurs ont parcouru le monde ou ont voyagé dans leur propre pays, estime l’OMT. Les trois quarts des émissions de gaz à effet de serre engendrées par le tourisme proviennent des transports. La palme revient aux voyages en avion (40%), suivis du transport routier (32 %) alors que l’hébergement compte pour 21 % des émissions.

L’OMT prévient que la croissance démesurée du secteur touristique pourrait conduire à une augmentation de 150 % des émissions de gaz dans les 30 prochaines années.

Stratégie
Ainsi, pour contrer le problème grandissant de la pollution engendrée par le tourisme international, l’OMT désire passer à l’action. « Les destinations touristiques qui ne mettent pas en œuvre une stratégie de développement respectueuse de l’environnement seront pénalisées par le marché », prévient Francesco Frangialli, secrétaire général de l’OMT et adjoint au maire de Morzine-Avoriaz dans les Alpes françaises, qui a vu fondre la neige de sa station.

L’OMT prévoit un scénario catastrophique d’ici quelques années. Les exemples de destruction de la nature en raison du réchauffement climatique s’accumulent. L’OMT prévoit que les neiges du Kilimandjaro auront fondu au plus tard en 2020, le centre historique de Venise sera submergé et certaines îles des Maldives seront englouties par les flots.

http://www2.<WBR>canoe.com:<WBR>80<WBR>/techno/nouvelles/<WBR>archives<WBR>/2007/11/20071129-<WBR>183242.html

 
Re : Ecologie et protection de l'Environnement



Sahara, générateur d'électricité ? Article très intéressant du Monde

Oubliez les réacteurs nucléaires en Lybie : l'avenir de l'énergie dans les pays du sud de la Méditerranée n'est pas l'atome, mais le soleil. Un groupe d'ingénieurs allemands en a convaincu le gouvernement de Berlin et des partenaires du pourtour de la mer. Leurs arguments progressent aussi à Bruxelles, où deux parlementaires européens, Rebecca Harms et Anders Wikjman, organisent un colloque le 28 novembre sur un des projets technologiques les plus ambitieux de l'époque.
L'idée est forte et simple : l'énergie solaire illuminant le Sahara est très abondante. Si l'on pouvait en récupérer une fraction, celle-ci couvrirait une part notable des besoins en énergie des pays méditerranéens, mais aussi de l'Europe. Or les technologies solaires ont suffisamment progressé pour que cette perspective devienne réaliste.

Sur le papier, le raisonnement est imparable : "Les déserts chauds couvrent environ 36 millions de km2 sur les 149 millions de km2 de terres émergées de la planète, explique le physicien Gerhard Knies, inspirateur du projet TREC (Trans-Mediterranea<WBR>n Revewable Energy Cooperation)<WBR>. L'énergie solaire frappant chaque année 1 km2 de désert est en moyenne de 2,2 térawattheures (TWh), soit 80 millions de TWh par an. Cela représente une quantité d'énergie si considérable que 1 % de la surface des déserts suffirait pour produire l'électricité nécessaire à l'ensemble de l'humanité." Dès lors, il devrait être possible, en multipliant les centrales solaires dans le désert, d'alimenter les pays riverains. Voire les pays européens.

L'idée, dans l'air depuis longtemps, commence à se formaliser en 2002, lorsque Gerhard Knies, convaincu de la première heure, contacte la section allemande du Club de Rome. Une réunion d'experts a lieu début 2003 : le gouvernement, séduit, accepte de financer une étude approfondie. Celle-ci, menée par le Centre aéronautique et spatial allemand (DLR, l'équivalent du CNES français) et rédigée par l'ingénieur Franz Trieb, est publiée en 2005 et 2006. Elle conclut à la faisabilité du projet avec les technologies existantes.

Concrètement, quelles infrastructures cela impliquerait-<WBR>il ? La production d'énergie serait assurée par des centrales thermiques à concentration, dans lesquelles des miroirs font converger la lumière du soleil. La chaleur de celle-ci peut échauffer de la vapeur (employée pour faire tourner des turbines), mais elle peut aussi être stockée dans des réservoirs de sels fondus qui la restituent pendant la nuit. L'énergie résiduelle de la production d'électricité pourrait également servir, par le procédé dit de cogénération, à dessaler l'eau de mer - une préoccupation importante pour les pays du sud de la Méditerranée. Les experts estiment par ailleurs que le transport de l'électricité vers les pays du Nord, malgré d'inévitables pertes en ligne, resterait avantageux, dans la mesure où l'irradiation est deux fois supérieure dans le désert à ce que l'on observe en Europe.

Le point-clé du projet, bien évidemment, reste sa rentabilité économique. D'après ses défenseurs, celle-ci serait au rendez-vous. "Aujourd'hui, une centrale solaire thermique produit l'électricité à un coût situé entre 0,14 et 0,18 euro par kilowattheure (kWh). Si une capacité de 5 000 mégawatts (MW) était installée dans le monde, le prix pourrait se situer entre 0,08 et 0,12 euro par kWh, et pour 100 GW, entre 0,04 et 0,06 euro par kWh", précise Franz Trieb.

"L'idée de TREC tient la route, renchérit Alain Ferrière, spécialiste de l'énergie solaire au CNRS. Elle table sur le fait que l'on a besoin de développer la technologie pour en faire baisser le coût." Pour l'instant, en effet, les centrales solaires se comptent sur les doigts de la main, en Espagne, aux Etats-Unis, ou en Allemagne. De plus, elles s'installent souvent sur des zones agricoles ou végétales, ce qui, d'un point de vue environnemental, n'est guère satisfaisant. La centrale de 40 MW de Brandis, en Allemagne, couvrira ainsi de panneaux solaires 110 hectares de bonne terre. Dans le désert, ce gaspillage d'espace est moins préoccupant. D'où l'intérêt croissant porté au concept de TREC par plusieurs compagnies d'électricité en Egypte et au Maroc. Et, plus encore, en Algérie.

Détenteur d'un des potentiels solaires les plus importants de tout le bassin méditerranéen, ce pays a annoncé, en juin, un plan de développement assorti d'un calendrier, qui devrait être mis en oeuvre par la compagnie NEAL (New Energy Algeria). Le 3 novembre, l'acte fondateur du projet a été effectué par le ministre de l'énergie Chakib Khalil, qui a posé la première pierre d'une installation hybride, comprenant une centrale à gaz de 150 MW et une centrale solaire de 30 MW, dans la zone gazière de Hassi R'mel (Sahara). Son ouverture est prévue pour 2010. Une première étape vers ce qui pourrait, une fois réduits les coûts de production, devenir à terme une installation majoritairement solaire.

Le 13 novembre, une autre étape a été franchie : le PDG de NEAL, Toufik Hasni, a annoncé le lancement du projet d'une connexion électrique de 3 000 km entre Adrar, en Algérie, et Aix-la-Chapelle, en Allemagne. "C'est le début du réseau entre l'Europe et le Maghreb. Il transportera de l'électricité qui, à terme, sera solaire à 80 %", affirme M. Hasni, interrogé par Le Monde. L'Europe s'étant fixé un objectif de 20 % d'électricité d'origine renouvelable d'ici à 2020, cette perspective pourrait intervenir à point nommé. Les financements de la connexion Adrar - Aix-la-Chapelle restent cependant à boucler. Comme restent à aborder les conséquences négatives que pourrait avoir sur le paysage la création d'un réseau à haute tension entre le Maghreb et l'Europe.

Côté positif, le recours au soleil pourrait en retour contribuer à résoudre certains problèmes lancinants des pays arabes. Un volet du projet TREC envisage ainsi une centrale solaire dans le désert du Sinaï pour alimenter la bande de Gaza, qui manque cruellement d'électricité. Un autre imagine d'installer au Yémen une centrale permettant de dessaler l'eau de mer : une urgence pour la capitale, Sanaa, qui sera confrontée à l'épuisement de ses réserves d'eau souterraine d'ici quinze ans.

Plus globalement, le développement de l'énergie solaire, soulignent ses promoteurs, pourrait servir la cause de la paix en devenant un substitut crédible à l'énergie nucléaire. Celle-ci, comme le montre le cas iranien, pouvant toujours favoriser un développement militaire

Sur les choix energétiques lire aussi l'excellent livre : "Mal de terre " de Hubert Reeves


.
serv
 
Taux de remplissage des barrages assuré

Encore une bonne nouvelle du Ministère de l'Agriculture, le taux de remplissage des barrages en eaux à usage agricole est assuré à 44 %.
Une excellente nouvelle pour le Maroc mais le spectre de la sécheresse est- il pour autant écarté?



http://www.lematin.<WBR>ma:80/Actualite/<WBR>Express/Article.<WBR>asp?id=76577

Merci pour les amis de Alerte Nature-Maroc, pour leurs informations.

Sources: pour s'inscrire, pour s'informer:

Michel R. TARRIER
Apartado postal 15553, E-29080 Malaga (España)
34-952.960.182 / 34-629.528.333
tarrier@ctv.<WBR>es

http://users.<WBR>skynet.be/<WBR>jdelacre/<WBR>2050/unedelecolo<WBR>gie.html
http://www.tarrier.<WBR>org
http://homepage.<WBR>mac.com/jmdelacr<WBR>e/meem
http://www.geos-<WBR>nature.org
http://www.geres-<WBR>asso.org
 
Un faucon marocain égorgé en public

Un faucon marocain égorgé en public<?XML:NAMESPACE PREFIX = O /><O:p></O:p>


A l’aéroport du Caire<O:p></O:p>


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Par Michel Amengual<O:p></O:p>


Journaliste français, résidant à El Jadida<O:p></O:p>


(Maroc)<O:p></O:p>


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Le fait divers que je vais vous rapporter vous indignera, j’en suis sûr, comme il m’a horrifié. Je l’ai puisé dans la première page du journal marocain arabophone à grand tirage Al Masseae (le Soir) dans son édition du 5 décembre 2007 (édition N°377)
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Un jeune et riche Saoudien de 33 ans rentrait en Arabie Saoudite après un séjour au Maroc. Lors de son escale au Caire, les autorités douanières ont refusé de le laisser poursuivre sa route jusqu’à Djedda en compagnie du faucon qu’il avait acheté en terre marocaine. Il prétendait l’avoir acheté 250.000 Dh et ne voulait s’en séparer d’aucune façon, « en affirmant , écrit le journal, qu’il avait quitté l’aéroport Mohamed V sans problème . L’oiseau fut retenu par les autorités de l’aéroport international du Caire pendant une semaine. Avant de quitter le Caire, le Saoudien a demandé à ce qu’on l’autorise à voir son oiseau. Puis, à un moment d’inattention, il a sorti un couteau de sa poche et l’a égorgé devant l’étonnement de tout le monde. Selon la source du journal Masseae qui a assisté à la scène, le Saoudien était très calme avant de passer à l’acte. Juste après, il a demandé aux autorités de le laisser rentrer chez lui. »
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. Cette fin tragique d’un faucon m’horrifie. Car ce faucon était mon oiseau. Il était notre oiseau. Il appartient à notre planète dont il est l’un des flambeaux de la plus parfaite coexistence pacifique entre l’homme et la nature. Il est le témoignage le plus ancien dans le monde, de la complicité entre un oiseau et un être humain. Mais il est menacé de disparition, et il est donc devenu une espèce protégée par convention internationale. Au Maroc, sa capture est interdite. Seuls les fauconniers reconnus comme tels ( la tribu des Kwassem notamment) sont autorisés par le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts à en capturer et encore ne peuvent-ils en capturer qu’un seul. A sa mort, si cela se produisait après sa capture, son détenteur est dans l’obligation d’en faire la déclaration. Et sa vente ou sa cession sont formellement interdites
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Alors, je me pose des questions qui ont sans doute des réponses : Comment et où au Maroc ce voyageur saoudien a-t-il pu acheter le faucon ? Et pour quelle somme réelle, car la somme de 250.000 dirhams avancée par ce monsieur paraît impossible ici. Comment a-t-il pu franchir les différentes étapes de la sortie du territoire national ? Avait-il un certificat sanitaire (surtout en ces temps de grippe aviaire, et l’Egypte a déjà payé son tribut à cette épidémie) et l’autorisation de sortie des autorités compétentes ? Car on peut supposer que si l’oiseau n’a pas pu poursuivre sa route avec son propriétaire, c’est qu’il n’était pas en règle au regard de la législation internationale sur le transport des oiseaux, et notamment des rapaces. Par ailleurs, un faucon ne voyage pas sous cape ni en soute. Souvent même, lorsque certains Saoudiens viennent chasser au vol au Maroc avec leur oiseau, leur compagnon de chasse voyage en première classe, avec un siège pour lui tout seul.

Je ne peux blâmer les douaniers égyptiens d’avoir empêché le faucon et son accompagnateur de poursuivre ensemble leur route. L’acheteur regardera à deux fois avant de recommencer. Cette intransigeance égyptienne est louable. N’aurait-elle pas fait défaut à un moment ou à un autre du trajet ? Je mesure aussi l’effroi des passagers après le geste du jeune homme.

Je ne peux rester indifférent à ce meurtre. Oui, il s’agit bien d’un meurtre* quand cela se produit ainsi. Et j’espère qu’on comprendra mon horreur d’autant plus que je crois avoir participé à la promotion et à la médiatisation de la fauconnerie au Maroc ; c’est pour cela d’ailleurs que les membres de l’Association des fauconniers kwassem de Had Ouled Frej, m’avaient choisi comme leur Président d’Honneur et que l’Association des Fauconniers Marocains Al Noubala d’Oulad Si Saïd m’ont invité dernièrement à leur fastueuse démonstration de vol.

C’est pour cela aussi que je dépose plainte auprès de l’opinion publique et j’espère que toutes les associations de fauconniers, les associations d’ornithologues, les associations de défense et de protection de la nature du Maroc et d’ailleurs et toute personne éprise d’idéal, joindront leur voix à la mienne pour qu’on puisse écrire et crier: « Plus jamais ça ».

Vos réactions à cet article, qui paraît sur le site www.eljadida.ma , nous seront utiles et permettront de mieux sensibiliser l’opinion sur la nécessité de protéger des espèces animales en voie de disparition et le patrimoine national et mondial. Merci pour les commentaires que vous voudrez bien y rajouter.<O:p></O:p>

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*Meurtre : Action de tuer volontairement un être humain ; action de mettre à mort un animal avec violence ( Dictionnaire Le Grand Robert)
 
Wa sawlat awi! skrat kra! Réagissez!




Chers amis,

Je vous fais parvenir un texte que je viens de publier dans quelques journaux marocains, et sur le site internet www.eljadida.<WBR>ma, où il peut être également consulté, après l'égorgement en public d'un faucon marocain à l'aéroport du Caire.
Vous comprendrez aisément que cela ne peut pas se passer en silence. C'est pourquoi j'ai écrit mon article, que vous trouverez en PJ.
Pourriez-vous faire diffuser autour de vous cette information, et demander à vos correspondants d'écrire leur réaction sur le site internet cité ci-dessus, à la place réservée aux commentaires, à la fin de mon article, en précisant si possible vos nom et fonctions.
Je souhaiterais qu'une chaine de solidarité soit créée autour de cette innocente victime.
En vous remerciant d'avance

Michel amengual
BP 73
24005 - Sidi Bouzid
Maroc
Tél:00.212/23.<WBR>34.80.45
e-mail: amengualmi@yahoo.<WBR>fr
 
Re : Ecologie et protection de l'Environnement

Bonjour!
Dans cette affaire le premier a blamer est l Administartion des Douanes marocaines qui ont laisse sortir un oiseau sans respecter les mesures internationales en matiere de transport des animaux ( Pets). Le transporteur est aussi a blamer,parcequ il aurait rapporte la presence d un oiseau sans les modalites necessaires prevues( certificat de propriete et certificat de vaccination ou autres documents et surtout cage de transport).
Il faut alors savoir comment l oiseau est venu a bord de l avion.Le chef d escale a Casablanca serait le premier responsable.Toujours au Maroc les services de securite verifiant les identites des voyageurs ont failli a leur mission en omettant de relever le volatile
Il se peut que le cheikh soit un VIP et dans ce cas il avait beneficie de la complicite de toutes les autorites de l aeroport.
Le second responsable sont les autorites douanieres du Caire qui selon la legislation internationales devraient mettre l oisieau en quarantaine et ne le presenter a son proprietaire qu une fois l affaire epuree.Or il semble que les douanes egyptiennes n avaient pas place l oiseau en quarantaine au point qu elles le trainaient avec elels et le mettaient a la portee de main de l assassin.
L acte assassin du Cheikh doit etre juge.Mais si le crime est passe en zone internationale ,il faut peut etre qu une ONG signale le cas au tribunal international de la Haye.Il s agit d une premiere qu UNE ONG defende le droit de vie a tous les animaux.
L administartion des douanes marocaines a failli a son devoir,la DNST( securite du territoire) a aussi failli a son devoir.L aeroport de Casablanca est devenu un aeroport saoudien.

J en epux pas m empecher de raconter une vieille blague a propos des saoudiens.
Un marocain est recu par un saoudien avec la trationalle MRH( marha).Il repetait tellement l exclamation que le marocain s avisa de demander a son hote sa signification .Le saoudien se mit a faire parler son expression MRH:
M ce st pour Mamlaka qui est commune pour l Arabie et le Maroc
R c est pour la capitale des deux pays qui commencent par R(Rabat et Riad)
Le H c est que nous saoudions nous venons au Maroc pour le H...A... des femmes et vous les marocains vous venez chez nous pour le Hajj.
 
Boycott et abstention!!! Ne soyez pas des moutons!!!

Surpâturage et Fête du mouton : le Maroc est une bergerie. Mais l'offre est là !


<TABLE cellSpacing=2 cellPadding=1 width="95%" border=0><TBODY><TR><TD class=titrerougegrand>Aïd Al-Adha: L’offre est là, la qualité rare et chère</TD></TR><TR><TD> </TD></TR><TR><TD class=textearticle>· 7,1 millions de têtes pour une demande de 4,9

· Une forte baisse des prix n’est pas écartée


7,1 millions de têtes, c’est le disponible entre ovins et caprins, selon le ministère de l’Agriculture pour une demande de 4,9 millions. Mais l’Association nationale des éleveurs d’ovins et caprins fait état d’une offre bien en deçà des estimations de la tutelle. «Tout au plus 6 millions de têtes seraient offertes à l’abattage pour le sacrifice», estime le président des éleveurs Ben M’Barek Fenniri.
Certes, l’offre reste excédentaire dans les deux cas de figure mais ce n’est pas le seul paramètre qui détermine les prix. Là-dessus tout le monde s’accorde pour avancer des critères comme la qualité, la race, l’âge de l’animal mais aussi le lieu de la vente ainsi que la durée qui nous sépare du jour de l’Aïd. Pour le moment, une chose est sûre: l’essentiel du cheptel proposé à la vente est issu de la grande période d’agnelage de 2006. Autrement dit, les plus jeunes moutons ont plus de 12 mois d’âge. Avec un profil qualitatif moyen à faible. Et pour cause! La baisse des disponibilité<WBR>s fourragères, la cherté des aliments de bétail et surtout le retard des pluies automnales. En effet, la sécheresse de l’année passée a fortement impacté la récolte céréalière, réduisant par la même occasion l’apport des parcours et des cultures fourragères. Du coup, le recours accru aux aliments concentrés a été la règle. Mais, faut-il encore le préciser, par les ateliers d’engraissement. Ce qui n’est pas le cas des autres systèmes de production comme le pastoral et l’agro-pastoral qui s’appuient sur les parcours et l’exploitation agricole. Or, la préparation du mouton destiné au sacrifice est devenue depuis quelques années une spécialité de ces ateliers situés dans les principales zones d’élevage et dans les environs des grandes villes. A ce niveau, le surcoût résultant de l’alimentation est évalué entre 3 et 4 DH/ le kg vif et 150 à 250 DH par agneau, en comparaison avec l’année passée. Mais on signale auprès du service de l’élevage du ministère de l’Agriculture que ces ateliers ont accusé une baisse significative de leur taux de remplissage. C’est que l’activité mobilise d’importants moyens financiers pendant une période plus ou moins longue selon l’état des animaux à engraisser. Elle est de courte durée, 2 mois environ en cas de bonne campagne agricole, mais peut atteindre 6 mois si la disette s’installe. Et c’est le cas cette année. Donc, tout porte à croire que l’essentiel de l’offre proviendrait des éleveurs naisseurs engraisseurs du plateau central, du Moyen-Atlas et de l’Oriental. Surtout que les subventions accordées à l’orge et autres aliments du bétail devraient en principe profiter à cette catégorie ainsi qu’aux éleveurs naisseurs qui cèdent leurs agneaux après sevrage. Sans oublier bien sûr l’armada des intermédiaires qui opère souvent quelques jours avant l’Aïd. Mais comment se présente l’offre ? Les disponibilité<WBR>s sont calculées à partir des résultats de l’enquête menée annuellement par le département de tutelle. Pour cette année, les données issues de l’enquête de mars-avril 2006 indiquent que l’effectif des femelles reproductrices s’élève à 10, 9 millions de têtes et le taux d’agnelage moyen enregistré dans les principales régions est de 95% alors que le taux de mortalité est évalué à 7%. Sur ces bases, les disponibilité<WBR>s en ovins mâles sont estimées à 4,6 millions de têtes. Auxquelles s’ajoutent 2,5 millions de femelles. Et ces chiffres n’englobent pas l’abattage annuel pour les besoins d’approvisionnement normal du marché qui portent sur 2,9 millions de têtes. Une autre enquête réalisée sur la période 1998-2007, révèle que les abattages de l’Aïd se sont stabilisés à hauteur de 4, 9 millions de têtes ces deux dernières années après avoir progressé de 0,6% par an entre 1998 et 2005. Autres temps, autres mœurs ! L’abstention gagne aussi le rite.
Qu’en sera-t-il des prix ? C’est la grande inconnue. Pour le moment, les prix pratiqués à la ferme se situent aux alentours de 38 à 40 DH/Kg sur pieds pour la race Timahdite et 42 à 45 pour la race Sardi. Seulement, ces prix ne reflètent pas encore l’effet attendu de la concurrence. Et certains opérateurs n’écartent pas une dégringolade avec la mise sur le marché des animaux de qualité moyenne à faible, voire des jeunes femelles. A l’appui, ils avancent la situation de trésorerie des agriculteurs qui se trouve à sec et les incertitudes qui pèsent encore sur les perspectives offertes à la nouvelle campagne agricole. La situation n’encourage pas la rétention du cheptel.
Quoi qu’il en soit, le rite de Aïd Al-Adha génère aussi une multitude d’activités économiques aussi bien dans les villes que dans les campagnes. Et les seules transactions sur les animaux dégagent un chiffre d’affaires estimé à 7 milliards de DH. Mais combien auront réellement profité à la campagne?

A. G. </TD></TR></TBODY></TABLE>


Un article paru hier dans L'ÉCONOMISTE

Têtes, abattage... Quand les êtres vivants comptent pour de la marchandise et quand les humains se transforment en loups et rapaces.
Ou Massacre dans la bergerie Maroc. Les loups n'ont ni coeur ni de miséricorde et font des affaires!

Le plus grand battage de "têtes" , pour le plus grans massacre rituel, pour l'une des célébrations les plus impitoyables. Car il s'agit de l'égorgement d'êtres vivants à grande échelle.

Où est la spiritualité la- dedans? Où sont la miséricorde et au moins l'humanité ? Où sont la raison et le bon sens? Où sont la beauté, la bonté et la joie? Où est le progrès?

L'un des rites non légaux de l'Islam et qui génère une hystérie collective, qui n'a aucun rapport la symbolique de cet acte religieux sémite, hébreu, hérité de la Torah. Je vous fais grâce de l'histoire de Abraham sacrifiant l'un des ses deux fils, Isaac selon la version originelle, Ismaël selon la version coranique.

Ce n'est qu'un modèle d'obéissance à Dieu, un récit biblique qui symbolise le sacrifice de soi et une épreuve de renoncement, et non un dogme imposé pour tous les croyants. Et c'est une pratique réservée en principe aux pélerins. Or les centaines de millions de musulmans ne vont pas tous en Hajj à la Mecque.
Les raisons théologiques ne justifient donc pas l'imitation littérale de cette métaphore biblique.
Même parmi les pélerins au Hadj, seuls les imams devraient exécuter ce geste, au nom de toute la communauté musulmane. Car seul Abraham/ Ibrahim avait la fonction de " imam", de Berger dans son peuple.

En quoi cette pratique sacrificielle nous élève- t elle SPIRITUELLEMENT, nous transcende t-elle de l'esprit, nous rend- elle meilleurs? Aucune. Bien au contraire elle éveille notre animalité, voire bestialité ( voir gicler et couler du sang, voir se débattre la bête dans une mare de sang, ensuite la dépecer fumante, c'est apparemment d'une grande élévation de l'âme? ) notre goût de la viande et de la graisse, qui sont à l'opposé des besoins et des attentes de l'esprit divin qui sont le renoncement au désir charnel, la miséricorde, c'est à dire la pitié et la compassion, le détâchement par rapport aux appétits terrestres, de l'appât du gain, de la vanité sociale et de la gourmandise gloutonne, nocive pour une bonne hygiène alimentaire et bonne santé corporelle.

C'est une aliénation mentale à grande échelle contraire aux principes de la sagesse et de la raison la plus élémentaire, une tradition machinale génératrice de stress et source de tracas financiers et de contraintes familiales et domestiques qui s'empare de tout un pays, comme une épidémie de délire consumérite, comme un gigantesque jeu à la dînette...
Et l'homme doit montrer ses capacités financières, et la femme étaler ses raffinements culinaires, pour prouver je ne sais quoi à tout le monde.

Les retombées sur l'environnement et sur l'économie à long terme sont également négatifs, voire désastreux en raison de surpâturage, déforestations, surtout en cette période critique de désertification et de réchauffement climatique qui menacent durablement notre pays, la bédouinisation généralisée de nos populations rurales, les trafics en tous genres et escroqueries, tracasseries domestiques, délires publicitaires du plus mauvais goût mercantile...

Je ne vois pas du tout l'intérêt de cette pratique ni en quoi on devrait perpétuer cette tradition anachronique, cruelle et insensée, toujours traumatisante pour nos enfants.
 
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