La nouvelle constitution

Re : La nouvelle constitution

de toute facon la darija est un dialecte de l'arabe classique : elle est constitutionnalisé
depuis !?.... toujours : donc constitutionnellement parlant le problème de la darija n'existe pas ! ....

voici comment ils vont proceder pour entraver l'emancipation de Tamazight :

dans un premier temps ils essaieraient d'imposer l'alphabet araméen .
si ce probleme est surmonté
il vont se servir de la diversité de tamazight contre sa standarisation : ...

sans oublier les l'amazighophobie qui règne dans les rouages du makhzen.

donc il faut qu'on soit uni que ait souss aprennent tamazight n'rif et vice versa : ce n'est pas un probleme ! la difficulté reside surtout du fait qu'on a encore honte de nous meme
 
Re : La nouvelle constitution

l y aura beaucoup de marocains qui soutienndrait la darija que de voir l amazighe prendre sa place de droit.

Il ne s' agit pas de demander aux marocains de choisir entre darija et tamazight. Il s' agit de leur demander de soutenir la reconnaissance dans la constitution de la langue parlée par le peuple. Il y en a deux: darija et tamazight.
 
Re : La nouvelle constitution

de toute facon la darija est un dialecte de l'arabe classique : elle est constitutionnalisé depuis !?.... toujours : donc constitutionnellement parlant le problème de la darija n'existe pas ! ....

Si le darija est un dialecte de la langue arabe classique, pourquoi est-elle pratiquement incomprehensible dans les pays arabes de l' Orient ?

Pourquoi est-il impossible d' écrire dans le darija en se basant sur les regels d' écriture de l' arabe classique? Si les deux sont de la meme origine, on doit passer a l' écriture sans probleme et resoudre ainsi un gigantesque problème qui est l'analphabetisme!

Et que dire du Hassani du sahara, est-il aussi originaire de l' arabe classique?
Si oui, pourquoi est-il aussi different du darija?

La nouvelle constitution parle de la langue arabe classique, pas du darija. Les redacteurs du texte ont clairement mis les deux langues dans le meme sac. Ca veut dire que ceux qui parlent darija ne sont pas reconnus comme des citoyens souverains dans leur pays mais des locuteurs d'une langue étrangère qui est l' arabe classique.
 
Re : La nouvelle constitution

Si le darija est un dialecte de la langue arabe classique, pourquoi est-elle pratiquement incomprehensible dans les pays arabes de l' Orient ?

un dialecte de la langue arabe classique ou la langue arabe ( l'ensemble des dialectes arabes ) : dans notre cas des dialectes des soldats arabes de la conquetes + les dialectes banou hillal influencée en partie par tamazight :

pourquoi les orientaux ne la comprennent pas : probleme de reeducation de l'oreil amplifié
par le sentiment de superiorité des uns et d'inferiorité des autres.

le probleme de l'analphabétisme est surtout du au manque d'imagination et de la conscience
professionelle des instituteurs sabotée par l'esprit bedouin dominant !

darija et tamazight

Gma Tafart tzwart darija ! hia adak n'7ouch =>

maygua rayadi mata rayadi etout koulou wssane ....
 
Re : La nouvelle constitution

A quoi sert alors d avoir une provision constitionnelle qui en sera jamais tarduite en Loi , c est a dire en Dahir et ce Dahir doit etre traduit en Decret Royal et ce decret royal soit traduit en reglementation.
Les differents niveaux dans l Etat Marocain
Constitution
dahir
Decret Royal
reglementation
le premier obstacle va etre passe avec aisaance puisque les partis du Makhzen ont donne leur acuqiessement pour supporter le projet.
Les autres obstacles...... dahir. decret royal....necessite un gouvernement CHAUD et SOUTENASNT la cause amazighe.
Le PIDGIN marocain ( les darijas) sont la et pour toujours et il faut s y mettre et empecher qu il devienne un obstacle a l amazighe.
Aujourdhui les journaux du Jap[on ont rapporte les manifestations a Casablanca qui s etaient termine par des jets de pierres entre les partis supporters du Projet et ceux qui sont contre.
Le Journal a egalement mentionne la concentration du Pouvoir entre les mains du Roi notamment le fait d etre le Chef des Armees.
Dans ce debat que j ai voulu suggere aux amis qu une noucvelle constitution ne differe presque de rien avec les constitutions precedantes qu au niveau des degres.Autrefois tous etaient tous sous la coupe du Roi y compris le PM.Aujourdhui on laisse un degre de liberte au PM et on laisse un degre de liberte a l urne de prononcer le parti dont sera le PM.Il s agit d un degre dans l absolutisme.
mais n oublions pas que le paysage politique marocain est surdivise comme l est celuid Israel.......c est a dire aucun parti ne peut avoir la majorite au parlement .C est aussi divise pour regner en jouant sur la liberte d association.Un champ politique fragmente fera le bonheur du Roi face aux partis politiques.
 
Re : La nouvelle constitution

"Louange à Dieu.

Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Cher peuple.

Je M’adresse à toi pour renouveler notre pacte par une nouvelle Constitution qui représente un tournant historique et déterminant dans le processus de parachèvement de la construction de l’Etat de droit et des institutions démocratiques. Il s’agit, en l’occurrence, de consacrer les principes et les mécanismes de bonne gouvernance, et de réunir les conditions d’une citoyenneté digne et d’une justice sociale équitable.

Ce processus, Nous l’avons entamé dès Notre accession au Trô-ne, en parfaite communion avec toutes les forces vives de la Nation. Et c’est grâce à lui, du reste, que nous sommes parvenus, trois mois après le lancement du processus de révision constitutionnelle, à mettre au point une nouvelle charte constitutionnelle démocratique. Ce texte repose sur le cadre référentiel avancé de Notre Discours historique du 9 mars dernier qui a recueilli l’adhésion unanime de la nation. Il s’appuie également sur les propositions pertinentes avancées par les instances politiques, syndicales, associatives et de jeunesse, ainsi que sur le travail novateur accompli par la Commission consultative et l’action constructive menée par le Mécanisme politique, Commission et Mécanisme que Nous avons mis en place précisément à cette fin.

Nous tenons à rendre hommage à chacun pour sa contribution démocratique qui, grâce à cette approche participative, nous a permis d’aller, au-delà de la révision de la Constitution actuelle, vers la confection d’une nouvelle Constitution, laquelle se distingue par trois caractéristiques majeures, tant au niveau de la méthodologie de son élaboration, qu’aux plans de la forme et du contenu.

Concernant la méthodologie, Nous avons tenu à ce que, pour la première fois dans l’histoire de notre pays, la Constitution soit faite par les Marocains, pour tous les Marocains.

Quant à la forme, son originalité tient au fait que le texte repose sur une nouvelle architecture agençant tous les chapitres de la Constitution, depuis le préambule qui en constitue une partie intégrante, jusqu’aux derniers articles, dont le total est passé de 108 à 180 articles.

S’agissant du contenu, il institue un modèle constitutionnel marocain original, reposant sur deux piliers complémentaires l’un de l’autre :

Le premier pilier traduit l’attachement aux constantes immuables de la Nation marocaine, dont Nous avons la charge d’assurer la pérennité et la continuité dans le cadre d’un Etat musulman où le Roi, Amir Al Mouminine, assure la protection de la foi et des fidèles, et le libre exercice des cultes.

Le projet consacre, par ailleurs, la position de notre pays en tant que partie intégrante du Grand Maghreb, ainsi que son engagement en faveur de la construction de l’Union Maghrébine qui en est issue. Il marque également l’adhésion de notre pays à la consolidation des relations de fraternité arabe et islamique et de solidarité africaine. Il illustre aussi notre attachement à oeuvrer pour l’élargissement et la diversification des relations de coopération et de partenariat avec son voisinage euro-méditerranéen et avec les différents pays du monde. Ce projet, c’est aussi l’expression de la volonté du Maroc d’être un Etat moderne, attaché aux chartes et conventions onusiennes, et agissant comme partie prenante et acteur à part entière au sein de la communauté internationale.

S’agissant du deuxième pilier, il traduit la volonté de conforter et de consacrer les attributs et les mécanismes qu’induit le caractère parlementaire du régime politique marocain. Celui-ci, en effet, repose, dans ses fondements, sur les principes de souveraineté de la Nation, la prééminence de la Constitution comme source de tous les pouvoirs, et la corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes. Tout cela s’inscrit dans un schéma constitutionnel efficient et rationnel, qui est foncièrement propre à garantir la séparation, l’indépendance et l’équilibre des pouvoirs, et qui a vocation à assurer la liberté et le respect de la dignité du citoyen.

A cet égard, la séparation des Pouvoirs et la clarification de leurs compétences respectives, apparaissent, entre autres indices saillants, à travers la décision de scinder l’article 19 de la Constitution actuelle, qui se décline désormais, en deux articles distincts :.

- Un article indépendant portant sur les attributions exclusives du Roi, Amir Al Mouminine, Président du Conseil Supérieur des Ouléma, lequel a été érigé en institution constitutionnelle.

- Un autre article définit le statut du Roi, en tant que Chef de l’Etat, son Représentant Suprême, Symbole de l’unité de la Nation, Garant de la pérennité et de la continuité de l’Etat, de l’indépendance, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume, Guide éclairé, et Arbitre Suprême qui, transcendant toute appartenance politique ou autre veille à la préservation des choix démocratiques de la Nation, et à la bonne marche de ses institutions constitutionnelles.

Le Roi exerce ses missions régaliennes de Garant et d’Arbitre, qui sont énoncées dans cet article, sur la base des dispositions d’autres articles, expressément stipulées dans la Constitution, étant entendu que la législation est du ressort exclusif du parlement.

Cher peuple,

Le projet officiel de Constitution va bien au-delà d’une loi suprême pour le Royaume. En fait, il constitue, à Nos yeux, le socle solide du modèle marocain original de démocratie et de développement. Mieux encore, il s’agit d’un nouveau pacte historique entre le Trô-ne et le peuple. Cette particularité ressort clairement des dix axes majeurs ci-après :

Axe Premier : La consécration constitutionnelle de la Monarchie citoyenne et du Roi citoyen, et ce à travers :

- Une disposition stipulant l’inviolabilité de la personne du Roi et le respect qui Lui est dû en tant que Roi, Amir Al Mouminine et Chef de l’Etat.

- Un amendement portant l’âge de la majorité du Roi à 18 ans, au lieu de 16, à l’instar de tous Ses frères et soeurs marocains.

- Le transfert de la présidence du Conseil de Régence au Président de la Cour constitutionnelle, dans la mesure où celle-ci a vocation à veiller au respect de la Constitution, ce qui représente l’essence même des missions dévolues à ce Conseil. En outre, celui-ci comporte, dans sa composition, tous les Pouvoirs constitutionnels, et ce par l’adjonction de deux membres, en l’occurrence le Chef du gouvernement et le Président-délégué du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire. La représentation des Ouléma s’y trouve également rehaussée, puisque le Secrétaire général du Conseil Supérieur des Ouléma, siège désormais au Conseil de Régence.

Axe II : La constitutionnalisation de l’Amazighe comme langue officielle du Royaume, au cô-té de la langue arabe :.

En effet, eu égard à la symbiose unissant les composantes de l’identité nationale unie, riche de la pluralité de ses affluents arabo-islamiques, amazigh, saharo-africain, andalou, hébraïque et méditerranéen, le projet de Constitution consacre l’Arabe comme langue officielle du Royaume. L’engagement de l’Etat à en assurer la protection et la promotion s’y trouve clairement affirmé.

Le projet prévoit aussi la constitutionnalisation de l’Amazigh comme langue officielle également. Il s’agit d’une initiative d’avant-garde, qui constitue le couronnement du processus de réhabilitation de l’Amazigh, comme patrimoine commun à tous les Marocains. Son officialisation effective devra s’inscrire dans un processus graduel, au moyen d’une loi organique, qui en définira les modalités d’intégration dans l’Enseignement et aux secteurs prioritaires dans la vie publique.

Parallèlement, le projet prévoit la promotion de toutes les expressions linguistiques et culturelles marocaines, en premier lieu, le Hassani comme culture authentique de nos chères provinces sahariennes.

Afin de concrétiser Notre volonté de favoriser la qualification de nos ressources humaines, en particulier les jeunes, de sorte qu’ils puissent s’insérer dans la société du savoir et la mondialisation, et qu’ils parviennent à maîtriser les sciences et la technologie, le projet de Constitution prévoit la nécessaire ouverture sur l’apprentissage et la maîtrise des langues internationales les plus utilisées, et ce, dans le cadre d’une stratégie cohérente permettant de raffermir et de cimenter l’unité nationale. Sa mise en Œuvre sera pilotée par un Conseil Supérieur ayant pour vocation de veiller à la promotion de la culture marocaine et des langues nationales et officielles, ainsi que la rationalisation et l’opérationnalisation de leurs institutions, y compris celle chargée du développement de la langue arabe.

Axe III : La constitutionnalisation de tous les droits de l’Homme tels qu’ils sont reconnus universellement, avec tous les mécanismes nécessaires pour assurer leur protection et garantir leur exercice. De ce fait, la Constitution marocaine sera une Constitution des droits de l’Homme, un véritable pacte des droits et des obligations de la citoyenneté.

Ont été constitutionnalisées à cet égard, la prééminence des conventions internationales telles que ratifiées par le Maroc, par rapport aux législations nationales, ainsi que l’égalité de l’homme et de la femme pour ce qui concerne les droits civils, et ce, dans le respect des dispositions de la Constitution ainsi que des lois inspirées de la religion musulmane. Sont consacrées, au même titre, l’égalité entre l’homme et la femme, dans tous les droits politiques, économiques, sociaux, culturels et environnementaux, ainsi que la création d’un mécanisme de promotion de la parité entre l’homme et la femme.

Se trouvent également consacrés dans ce projet de Constitution tous les droits de l’Homme, notamment la présomption d’innocence, la garantie des conditions d’un procès équitable, la criminalisation de la torture, des disparitions forcées, de la détention arbitraire et de toutes les formes de discrimination et des pratiques humiliantes pour la dignité humaine, ainsi que la garantie de la liberté de la presse, d’expression et d’opinion, et le droit d’accès à l’information et de présentation de pétitions, conformément à des normes fixées par une loi organique.

Par ailleurs, les garanties constitutionnelles concernant les droits de la classe laborieuse, ainsi que la justice sociale et la solidarité nationale ont été consolidées. De même qu’a été consacrée la garantie de la libre entreprise, et de l’Etat de droit dans le domaine des affaires.

Axe IV : L’émergence démocratique du Pouvoir exécutif sous la conduite du Chef de Gouvernement :.

A cet égard, le statut constitutionnel du "Premier Ministre" sera élevé à celui de "Chef de Gouvernement". Il en est de même de l’Exécutif qui sera désigné au sein du parti arrivé en tête des élections de la Chambre des Représentants, marquant ainsi l’émergence d’un gouvernement issu du suffrage universel direct.

Consacrant la responsabilité pleine et entière du Chef de Gouvernement vis-à-vis des membres de l’équipe gouvernementale, la Constitution lui confère la compétence de proposer ces membres, de mettre fin à leurs fonctions, de conduire et de coordonner l’action gouvernementale et de superviser l’administration publique. Ainsi, il a désormais compétence pour nommer, par décret, aux postes civils, conformément à une loi organique qui fixe la liste de ces postes et les critères d’accès aux fonctions publiques sur la base des principes de méritocratie, de transparence et d’égalité des chances pour tous les Marocains.

Le Roi, sur proposition du Chef de Gouvernement et à l’initiative des ministres concernés, exerce le pouvoir de nomination, en Conseil de Ministres, dans certaines hautes fonctions publiques, telles celles de wali, gouverneur, ambassadeur et des responsables des administrations de la sécurité intérieure et des institutions nationales stratégiques, étant entendu que la nomination à des postes militaires demeure de la compétence exclusive et régalienne du Roi, Chef Suprême, Chef d’Etat-major Général des Forces Armées Royales.

Le projet confère, en outre, au Chef de Gouvernement, le pouvoir de dissoudre la Chambre des Représentants et consacre le principe de sa consultation par le Roi, avant la déclaration de l’état d’exception et la dissolution du parlement. Il définit les normes régissant chaque cas, afin de garantir la séparation des pouvoirs, l’équilibre et la coopération entre eux.

Afin que le gouvernement puisse disposer d’une base constitutionnelle pour exercer ses responsabilités organisationnelles et exécutives, il est prévu de constitutionnaliser le Conseil de Gouvernement et de définir et clarifier ses compétences, en cohérence et en complémentarité avec le Conseil des Ministres et en toute distinction par rapport à celui-ci.

En effet, le Conseil des Ministres se tient sous la Présidence du Roi, à Son initiative, où à la demande du Chef du Gouvernement, qui participe à ses travaux, en présence des ministres uniquement. Le Roi peut déléguer la présidence d’un Conseil des Ministres au Chef du Gouvernement, sur la base d’un ordre du jour déterminé, et ce, afin de renforcer son pouvoir exécutif.

Quant au Conseil de Gouvernement, il se tient sous la présidence de son Chef, à son initiative, et dans une composition comprenant tous ses membres.

S’agissant des attributions de ces deux organes, elles se distinguent notamment par le fait que le Conseil de Gouvernement dispose de larges compétences exécutives et décisionnelles qui lui sont propres et d’autres, délibératives, qui font que certaines questions sont renvoyées devant le Conseil des Ministres pour statuer, dans le cadre des compétences stratégiques, d’arbitrage et d’orientation, qui lui sont réservées, notamment pour ce qui concerne la nécessité de préserver les équilibres macro-économiques et financiers, devenue désormais une règle constitutionnelle.

Axe V : Instauration d’un Pouvoir parlementaire exerçant des compétences substantielles en matière de législation et de contrô-le.

En effet, le projet de Constitution consacre la prééminence du statut de la Chambre des Représentants, en lui conférant le pouvoir de statuer sur l’adoption des textes législatifs. Il renforce également ses attributions en matière de contrô-le du gouvernement, notamment en consacrant la responsabilité exclusive du gouvernement devant lui.

De même, le pouvoir de législation et d’édiction de toutes les lois est désormais du ressort exclusif du parlement. Elargis également, les domaines de la loi passent de 30, actuellement, à plus de 60 domaines dans la Constitution proposée.

Dans le souci de moraliser l’action parlementaire, le projet prévoit la constitutionnalisation de l’interdiction de la transhumance parlementaire. Il limite l’immunité parlementaire pour qu’elle ne porte que sur l’expression d’opinion, écartant ainsi les délits et crimes de droit commun. De même qu’il est prévu de supprimer la Haute Cour, réservée aux ministres, consacrant ainsi l’égalité de ceux-ci avec les citoyens face à la loi et à la justice.

Quant à la deuxième Chambre, la Constitution proposée prévoit, dans un souci de rationalisation de sa composition, qu’elle comprend de 90 à 120 membres.

A cet égard, et en réponse à la requête qui Nous a été soumise par les centrales syndicales, avec l’appui des partis politiques, au sujet de la représentation des syndicats au sein de la deuxième Chambre, Nous avons décidé, dans le cadre de Nos missions d’arbitrage, d’inscrire dans le projet une représentation appropriée pour les syndicats, ainsi que pour les organisations professionnelles et les instances représentatives des entreprises nationales. C’est une décision qui procède de l’essence même du régime monarchique marocain, de sa vocation sociale et de Notre doctrine du pouvoir en vertu de laquelle, Nous inscrivons la promotion de la situation sociale de nos citoyens au cŒur de Nos préoccupations, tant au niveau politique, que sur le terrain.

Pour ce qui concerne nos citoyens résidant à l’étranger, ils disposeront d’une représentation parlementaire dès que la formule démocratique y afférente aura muri, étant entendu qu’ils jouissent du droit de voter et de se porter candidat dans les deux Chambres du parlement.

Axe VI : Octroi à l’opposition d’un statut spécial et de mécanismes efficients : le but est de renforcer son rô-le et conforter son statut pour qu’elle puisse enrichir l’action parlementaire en matière législative et de contrô-le. Elle disposera, désormais, du droit de représentation proportionnelle dans tous les organes du parlement.

Dans le même ordre d’idées, le projet dispose, en outre, que le Chef du Gouvernement présente un exposé d’étape sur l’action gouvernementale et qu’il réponde aux questions relatives à la politique générale. Il prévoit également la réduction du quorum requis pour l’introduction d’une motion de censure, ainsi que pour la formation de commissions d’enquêtes et le renvoi des projets de loi devant le Conseil Constitutionnel. De même qu’il stipule que les commissions parlementaires ont compétence pour interpeller les responsables des administrations et des entreprises publiques.

Axe VII : Consécration d’un Pouvoir judiciaire indépendant vis-à-vis des Pouvoirs exécutif et législatif, ce qui conforte l’indépendance de la justice dont Nous sommes le Garant.

En effet, il est expressément stipulé dans le nouveau projet de Constitution que si le jugement est bel et bien prononcé au nom du Roi, il n’en reste pas moins qu’il doit être fondé sur la loi. Ainsi, et pour préserver l’inviolabilité de la justice, il a été prévu la pénalisation constitutionnelle de toute ingérence de l’autorité, de l’argent ou de tout autre forme de pression, dans les affaires de justice.

De même, le projet prévoit la création du "Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire", qu’il érige en institution constitutionnelle présidée par le Roi. Cette institution qui remplace le Conseil Supérieur de la Magistrature bénéficie de l’autonomie administrative et financière. En plus, et pour mieux marquer la séparation des pouvoirs, le projet confie au président de la Cour de cassation, les fonctions de président-délégué qui sont assurées actuellement par le ministre de la justice.

Parallèlement, la composition du nouveau Conseil a été renforcée en augmentant le nombre des magistrats élus, et la proportion de représentation de la femme juge, ceci outre les dispositions envisagées pour garantir une ouverture du Conseil permettant d’y faire siéger des personnalités et des institutions ayant un rapport avec les droits de l’Homme et la défense de l’indépendance de la justice.

Au même titre, le Conseil dispose de compétences élargies couvrant désormais, outre la carrière professionnelle des magistrats, les missions d’inspection et celles lui permettant de donner son avis sur les textes législatifs et réglementaires concernant la justice et l’évaluation du système judiciaire.

En confirmation de la primauté de la Constitution et de la loi, le Conseil constitutionnel a été érigé en "Cour Constitutionnelle". Celle-ci dispose de larges compétences comprenant, outre les prérogatives de l’actuel Conseil, le contrô-le constitutionnel des conventions internationales, et le pouvoir de trancher les litiges entre l’Etat et les Régions. En outre, et afin de renforcer la démocratie citoyenne, la Cour constitutionnelle aura désormais compétence pour se prononcer sur les recours des justiciables invoquant l’inconstitutionnalité d’une loi dont la justice estime qu’elle pourrait porter atteinte aux droits et libertés constitutionnels.

Axe VIII : Constitutionnalisation de certaines institutions fondamentales, en maintenant la possibilité de créer par des textes législatifs ou réglementaires d’autres instances et mécanismes, susceptibles de renforcer la citoyenneté et la participation démocratique.

Ainsi, ont été constitutionnalisés de nombreux Conseils et institutions, tels que l’Institution "Al-Wassit" (Médiateur), le Conseil de la Communauté marocaine à l’étranger et la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle. De même que le Conseil Economique et Social a vu ses compétences élargies pour englober les questions environnementales, alors que le Conseil de l’Education dispose désormais de prérogatives qui couvrent également la formation et la recherche scientifique.

Le projet prévoit, en outre, la constitutionnalisation du Conseil National des Droits de l’Homme, ainsi que le renforcement du statut constitutionnel des partis politiques, des organisations syndicales, professionnelles, et de la société civile, en consacrant à chacune de ces structures plusieurs articles dans la Constitution.

Par ailleurs, et afin que les jeunes puissent disposer d’un espace institutionnel d’expression et de discussion, Nous avons tenu à créer un Conseil de la jeunesse et de l’action associative, formant une force de proposition. L’objectif recherché est de leur permettre de contribuer, dans un esprit de démocratie et de citoyenneté, à l’édification du Maroc de l’unité, de la dignité et de la justice sociale.

Axe IX : Renforcement des mécanismes de bonne gouvernance, de moralisation de la vie publique et de lutte contre la corruption, par la mise en place, à cet effet, d’un système institutionnel cohérent et harmonieux.

Il est prévu, à cet égard, de renforcer le rô-le de la Cour des Comptes et des Cours Régionales des Comptes, dans le contrô-le des finances publiques, l’ancrage des principes de transparence, de responsabilité, de reddition des comptes et de non-impunité. Le projet prévoit également la constitutionnalisation du Conseil de la Concurrence et de l’Instance nationale de la probité et de lutte contre la corruption.

Dans la mesure où la sécurité, dans son acception stratégique, est devenue désormais un défi mondial, Nous avons tenu à doter notre pays d’un mécanisme institutionnel consultatif, sous la forme d’un Conseil Supérieur de Sécurité, que Nous présidons et dont Nous pouvons déléguer la présidence d’une réunion au Chef de Gouvernement, selon un ordre du jour déterminé.

Le Conseil compte parmi ses membres les Chefs des Pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, les ministres, les responsables et les personnalités concernées.

Le Conseil est compétent pour gérer les questions sécuritaires stratégiques internes et externes, structurelles et imprévues. Il constitue une force d’évaluation et de proposition dédiée à la consolidation de la bonne gouvernance sécuritaire dans notre pays.

Cher peuple,.

Notre vision globale et intégrée de la démocratie authentique et des attributs de bonne gouvernance ne se limite pas à une simple redistribution des pouvoirs centraux. Elle repose, plutôt-, sur la répartition des pouvoirs et des ressources entre le centre et les régions, et ce, dans le cadre d’une régionalisation avancée que Nous considérons comme la pierre angulaire de toute réforme profonde et de toute modernisation des structures de l’Etat.

C’est dans cette vision que s’insère le Dixième Axe qui consiste en la consécration constitutionnelle du Maroc uni des Régions, un Maroc fondé sur une décentralisation élargie, vouée à la démocratie et dédiée au développement humain, durable et intégré, dans le cadre de l’unité de l’Etat et de la Nation, et de l’intégrité territoriale et dans le respect des principes d’équilibre et de solidarité nationale et régionale.

Pour mettre en relief cette option stratégique dans le projet de Constitution, tout un chapitre de la Constitution est consacré aux collectivités territoriales et à la régionalisation avancée, sur la base du cadre référentiel que Nous avons annoncé dans Notre Discours historique du 9 mars, étant entendu qu’une loi organique fixera les compétences de l’Etat et des Régions, ainsi que les ressources, les mécanismes et l’organisation de la régionalisation.

Cher peuple,

Toute Constitution, quel qu’en soit le degré de perfection, ne saurait constituer une fin en soi. Elle est plutô-t un moyen d’instaurer des institutions démocratiques. Celles-ci nécessitent des réformes et une mise à niveau politique qu’il appartient à toutes les parties prenantes de mettre en Œuvre afin de concrétiser notre ambition collective visant à réaliser les objectifs de développement et à assurer aux citoyens les moyens et les conditions d’une vie digne.

Ton Premier Serviteur remplira son devoir national en votant OUI pour le projet de nouvelle Constitution, soumis au référendum populaire. Je dirai OUI parce que Je suis profondément convaincu que ce projet de Constitution nouvelle intègre en son sein toutes les institutions et l’ensemble des principes présidant à la démocratie, au développement et aux mécanismes de bonne gouvernance. Je dirai d’autant plus volontiers que ce projet préserve la dignité et les droits de tous les Marocains, dans le respect de l’égalité et de la primauté de la loi.

Je dirai donc OUI à ce projet, car Je suis convaincu que, de par son essence démocratique, il donnera une forte impulsion à la recherche d’une solution définitive pour la juste cause de la marocanité de notre Sahara, sur la base de notre Initiative d’autonomie. Ce projet confortera, de surcroît, la position d’avant-garde qu’occupe le Maroc dans son environnement régional, en tant qu’Etat qui se distingue par son parcours démocratique, unificateur et original.

Que les partis politiques, les centrales syndicales, et les Organisations de la société civile qui ont participé en toute liberté et avec un total dévouement à la confection de ce pacte constitutionnel avancé, du début du processus jusqu’à son terme, s’attellent ensemble à la mobilisation du peuple marocain, non seulement pour qu’il vote en faveur du projet, mais pour qu’il le mette également en pratique. Car il constitue le meilleur moyen de réaliser les ambitions légitimes qui habitent nos jeunes, conscients et responsables, voire tous les Marocains qui ont à coeur de consolider la construction du Maroc de la quiétude, de l’unité, de la stabilité, de la démocratie, du développement, de la prospérité, de la justice, de la dignité, de la primauté de la loi et de l’Etat des institutions.

Tu Me trouveras, peuple fidèle, en première ligne, parmi ceux qui s’investissent dans la mise en oeuvre optimale de ce projet constitutionnel avancé. C’est un projet qui est appelé, une fois entériné, par la grâce de Dieu, lors du référendum populaire du 1er juillet prochain, à consolider les piliers d’une Monarchie constitutionnelle, démocratique, parlementaire et sociale.

"Dis : "Voici ma voie, j’appelle les gens (à la religion) d’Allah, moi et ceux qui me suivent".

Véridique est la parole de Dieu.

Wassalamoualaïkoum Wa Rahmatoullahi Wa barakatouh.

Mohammed 6
 
Re : La nouvelle constitution

Gma Tafart tzwart darija ! hia adak n'7ouch

L'arabe classique a été standardisé apres l'apparition de l'islam. Ce travail de standardisation a pris des siècles et est basé uniquement sur la tradition orale des tribus arabes du Moyen Orient qui ont su garder les traditions du prophète de l'islam.

Si le darija est venu avec les envahisseurs arabes, il doit aussi être un dialecte sur lequel l'arabe classique est basé. De meme il doit y etre un certain degres d'inter-comprehension avec les autres dialectes du Moyen Orient qui ont finalement forge l' arabe classique. Ce qui n' est pas le cas. On ne trouve pas de trace linguistique typiquement darja dans aucun texte classique de l'islam comme le Coran par exemple.

Pourquoi? Parce que le darija est ne grace a l' interaction de plusieurs groupes humains au Maroc, en Afrique du Nord, en Espagne medievale ... et non pas au Moyen Orient.

Enfin c' est ce que je pense.
 
Re : La nouvelle constitution

Si le darija est un dialecte de la langue arabe classique, pourquoi est-elle pratiquement incomprehensible dans les pays arabes de l' Orient ?

Pourquoi est-il impossible d' écrire dans le darija en se basant sur les regels d' écriture de l' arabe classique? Si les deux sont de la meme origine, on doit passer a l' écriture sans probleme et resoudre ainsi un gigantesque problème qui est l'analphabetisme!

.......
Vous dites qu'il est impossible d'ÉCRIRE dans le daridja.

Pourtant en Algérie, avant l'indépendance c'était bien en arabe algérien qu' on enseignait dans les collèges musulmans (médersas)

On appelait ça l'ARABE DIALECTAL et il avait sa grammaire et son vocabulaire bien particuliers.
 
Re : La nouvelle constitution

Vous dites qu'il est impossible d'ÉCRIRE dans le daridja.

Oui le darija s' ecrit aussi, mais pas avec les regles d' écriture de l arabe classique.

Il n' existe pas de langue humaine qui ne peut être écrite. Les dialectes nord africains s' écrivent aussi. Des etudes serieuses ont commencé au temps du colonialisme. En France on peut toujours étudier les dialectes maghrebins (algerien, marocain, tunesien..)

Apres l indépendance, l'intérêt dans les langues du peuple a disparu pour des raisons politiques. A Rabat l'Institut des Hautes Etudes Marocaines a été ferme. Cet institut publiait beaucoup sur les dialectes du pays. On voulait creer un etat-nation qui pratique une seule langue: l'arabe. Le berbere fut condamné a disparaître et les autres dialectes dits arabes doivent servir a propager l' idee qu'on est d'origine arabe.
 
Re : La nouvelle constitution

Les Francais avaient en tete leur propre idee sur la politique des Langues.Ils consideraient l arabe classique comme le Latin medieval et comme le Francais a ete cree a partir de la DARIJA de l Ile de France,il etait possible pour eux de creer a partir de la darija nordafricaine une langue nouvelle ecrite pour remplacer aupres de la masse populaire l arabe.
L idee est louable,intelligente mais impraticable.Car si le latin a servi de base au francais pour la Darija de l Ile de France,au Maroc c est l amazighe qui est la base et non l arabe classique,langue inconnue de la masse populaire.
Les francais voulaient aussi creer une espece de langue maltaise en Afrique du Nord ,puisque le Maltais est la seule langue europeenne d origine semitique.
Bref ,une politique de la langue a fait defaut et ce defaut c est a nous les Amazighes de le corriger et de le corriger avec intelligence et sans tomber dans la politique politicienne que semble inaugurer la nouvelle Constitition.
Si un marocain estime que la Constitution viole ses droits ,il peut attaquer la Constitution devant une cour constitionnelle qui reste a definir........et a mettre sur pied.
enfin nous savons que les Marocains n attaquent jamais en Justice l Etat ou la Constitution puisque les provisions existent.
Les arrets de cassation au Maroc etaient nombreux avant l Independance ,mais presque abscents apres l independance.Les arrets de cassation sont des jugements de jurisconsultation qui ont role de Lois.Quand la justice parlait francais au Maroc ,elle etait active , muette apres l independance.
 
Re : La nouvelle constitution

Gma Tafart

la darija est une bete enfantée par tamazight qui va finir par la boufer ....
il suffit de jeter un coups d'oeil dans ton entourage familiale ....

lorsque tu a ecris " darija et tamazight " j'ai saisi l'assassin de ma mere et ma mere ! ....
 
Re : La nouvelle constitution

On peut voir le darija comme un frein mais on peut le voir aussi comme un alié dans la lutte pour l'emancipation. Un peuple emancipé, meme s'il parle le darija, n'est pas forcement un obstacle pour le developpement de tamazight.

Lorsque les europeens etudiaient les langues du peuple dans les pays musulmans, on les acusait de vouloir enterrer l'arabe classique par couper le lien avec toute la litterature classique y compris les textes religieux. A la fin, le peuple n'aura plus d'acces au Coran et aux Hadiths ...

Ce qu'on oublie dans ce debat est que la curiosité intellectuelle europenne etait a la base de l'interet porté aux phenomenes linguistiques dans le monde. Bien sur il y avait abus. Mais on ne peut pas interdire de conduire des voitures parce qu'il arrive beaucoup d'accidents de route.

Un bon exemple a etudier est le Malti. C'est la seule langue non europeenne qui jouit d'un statut officiel en Europe. Le Malti est un langage developpé par les premiers envahisseurs venus du continent nord africain apres l'apparition de l'islam. Ils parlaient probablement un ou plusieurs dialectes amazighs et utilisaient l'arabe classique pour des besoins religieux. La presence de tamazight a Malte a ete signalé par le poete anglais John Dryden (1631–1700) qui a visité l'ile. De ces deux langues est sorti le darija Malti avec des mots italiens, francais, anglais...

Exemple de texte Malti:

Français:
L'Union Europeenne est fondée sur les valeurs de respet de la dignité humaine, de la liberté, de la democratie, de l'egalité, du respet de la loi et des droits de l'homme y compris les droits des personnes appartenant a des minorités.

Malti:
[j] = [y]:
[a'] = [3ayn]

L-Unjoni hija mibnija fuq il-valuri ta' rispett għad-dinjità tal-bniedem, ta' libertà, ta' demokrazija, ta' ugwaljanza, ta' l-istat tad-dritt u tar-rispett għad-drittijiet tal-bniedem, inklużi d-drittijiet ta' persuni li jagħmlu parti minn minoranzi.

Le Malti n'est devenu officiellement reconnu comme langue de peuple qu'en 1934. Durant 1000 ans d'usage de langues etrangeres dans l'administration du pays, le Malti a su resister et finalement emergé comme langue nationale.

Le peuple marocain regagnera definitivement sa souvereinité le jour où le chef d'Etat lui adressera la parole dans sa propre langue. Le darija, tamazight ou les deux a la fois. Pour le moment nous vivons tous comme a Malte d'avant 1934.
 
Re : La nouvelle constitution

a part l'enseignement darija est deja emancipée sur le terrain : la langue la plus forte , elle s'est fortement developpé au depends de tamazight ces 100 ans dernieres années ...

l'amazigh perd beaucoup plus qu'il "gagne" dans "cette alliance" avec la darija ...

tu es entrain de jouer ou danser avec l'epée de damocles la a Gma !

nous les imazighenes devrons rester neutre dans ce debat darija vs arabe classique ...

l'arabe classique est la depuis 1400 ans ( avant meme la creation de ce pidgin amazighovore ) pour moi c'est une langue national !
 
Re : La nouvelle constitution

Il y un certian degres d'interaction entre les deux.

L'emancipation de l'un doit etre celle de l'autre aussi.

Pour cela il faut avoir une strategie pour le futur.
 
Re : La nouvelle constitution

Si on veut être rationnel dans notre rapport avec la langue arabe (classique ou dialectale), on doit se poser une question : laquelle nous "menace" le plus?

Aujourd'hui, quel constat faisons nous : comme l'a dit agerzam, l'arabisation est en réalité une darijasation.

Or, si la darija devenait officielle, elle deviendrait vite la principale langue de l'administration, de communication, du secteur économique, de l'enseignement... parce qu'elle occupe déjà une grande place dans nos pays et est su de tous (arabophones comme berbérophones). En plus de cela, elle jouirait également d'être, sinon la langue du Coran, sa parente (c'est déjà un argument des arabophones qui font fi des différences entre le classique et le dialectale - d'ailleurs, pourquoi la darija est toujours largement appelée "arabe", appel-t-on le français, italien... latin ou roman?).

A mon sens, officialiser darija plutôt que fusha, accélérerait l'arabisation.
 
Re : La nouvelle constitution

Tout depend de la definition qu'on donne au mot arabisation.

Si on reussit a voir les autres langues qui nous entoure comme une richesse, on va survivre sans problemes. C'est une prophetie qui devient realité a fur et a mesure qu'on y croit.

Il y a 10 ans le manifeste berbere a ete publiée pour reclamer la reconnaissance de tamazight. C'etait une bonne idee qui a fini par etre reprise dans le texte de la nouvelle constitution.

Le texte du manifeste : http://goo.gl/pCDpz

10 ans après nous avons besoin de nouvelles idées pour traduire le texte de la constitution en realité. Il faut trouver des moyens pour faire accepter tamazight aux non-amazighophones. Les gens doivent avoir l'idee que l'emancipation de tamazight est bon pour tout le pays.

Je souhaite avoir un jour un dictionnaire tamazight-darija.
 
Re : La nouvelle constitution

Je souhaite avoir un jour un dictionnaire tamazight-darija.

Je n'ai pas peur de ce dictionaire. Il va montrer que la Darija est une bonne tentative, mais lugha naaqsa, dans ce sense ou c'est une langue réduite dans ses possibilités. La richesse de Tamazight l'emportera sans aucun problème.

Ensuite, pas besoin d'officialiser: les marocains tous ensemble l'ont déjà fait.

De nouveau je mets à discussion ma thèse qui consiste à mettre à l'attention qu' Amazighité n'équivaut pas nécessairement être locuteur de Tamazight. C'est plutôt une identité à laquelle on adhèrre et qui logiquement s'esteriorise via la langue, mais pas uniquement.
 
Re : La nouvelle constitution

Français:
L'Union Europeenne est fondée sur les valeurs de respet de la dignité humaine, de la liberté, de la democratie, de l'egalité, du respet de la loi et des droits de l'homme y compris les droits des personnes appartenant a des minorités.

Malti:
[j] = [y]:
[a'] = [3ayn]

gh = h (aspiré)
ta = (ma)taa3

L-Unjoni hija mibnija fuq il-valuri ta' rispett għad-dinjità tal-bniedem, ta' libertà, ta' demokrazija, ta' ugwaljanza, ta' l-istat tad-dritt u tar-rispett għad-drittijiet tal-bniedem, inklużi d-drittijiet ta' persuni li jagħmlu parti minn minoranzi.

Le Malti n'est devenu officiellement reconnu comme langue de peuple qu'en 1934. Durant 1000 ans d'usage de langues etrangeres dans l'administration du pays, le Malti a su resister et finalement emergé comme langue nationale.

Le peuple marocain gagnera definitivement sa souveraineté le jour où le chef d'Eat lui adressera la parole dans sa propre langue. Le darija, tamazight ou les deux a la fois. Pour le moment nous vivons tous comme a Malte d'avant 1934.

Des maltais ont raconté que le Maltais est basé sur l'ancien Darija du Maroc. J'ai aussi vu un tombe avec une inscription d'une fille dédiqué à son paire qui s'appelait Soussi, (Sousse de la Tunisie, ou Sous Maroc?)

Je suis certain que le jour viendra ou un Monarche s'adressera en Tamazight aux Marocains: si l'union de la nation est en péril. Question de temps: la désintégration de la cohésion sociale suite au déracinement qui découle de la fuite rurale de la population
 
Re : La nouvelle constitution

De toute facon cher s amis,le projet de Constitution passera notamment quand sur 40 millions de marocains seuls 13 millions sont inscrits:
Voici l annonce du matin du sahara:


A la Une
Référendum Populaire
Treize millions d'électeurs se prononcent demain sur le projet de nouvelle Constitution

.......................................................
13/40 c est fragile comme taux d inscription ,car au moins on devait nous attendre a 20 millions sur 40.......Donc nous perdons 7 millions d electeurs non interesses dans les elections.
Maintenant nopus allons examiner les chiffres d apres le referendum:
si au moins 50 % des inscrits voteront alors on aura une perte seche de plus de la moitie des adultes en age de voter qui ne s interessent pas au referendum.

Le debat sur la Darija: il represente la menace la plus terrible sur l amazighe............et comme chacun va se tenir aux principes de la democratie,les defenseurs de l amazighite vont se retrouver minoritaire dans n importe quelle chambre parlementaire future.
C est ce danger que me fait raler aujourdhui.
Il faut une procedure exceptionnelle pour eriger l amazighite en langue nationale et qui ne doit pas obeir aux tractations politiques politiciennes des partis politiques.
 
Re : La nouvelle constitution

Je n'ai pas peur de ce dictionaire. Il va montrer que la Darija est une bonne tentative, mais lugha naaqsa, dans ce sense ou c'est une langue réduite dans ses possibilités ....

les protagonistes de la darija peuvent toujours puiser dans le dictionnaire arabe , l'enrichissant tout en affirmant ainsi son appartenance a l'ensemble des dialectes arabe ...

la darija de 1912 fortement influencée par tamazight n'est plus la darija de 2012 :
la scolarisation et la tele l'ont fortement rapproché des dialectes du moyen orient
et de la langue arabe ...

ce qu'il nous faut c'est un compendium de la litterature amazigh ecrite par le passé et un repertoire des sites archeologique ou l'ecriture lybique (tifinagh )est presente :



le tout scanné et publié dans un site en langue arabe pour faire taire une fois pour toute ces dinosaures qui croient encore que tamazight n'est pas une langue ou juste une invention du colonialisme !!! ....
 
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