Une tihihite, maire de Mogador (Essaouira)

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Asma Chaâbi, Maire d'Essaouira : l'engagement pour la ville


Une enfance dorée, un parcours sans faute, elle s'engage à aller de l'avant. Toujours plus haut, toujours plus loin. Aujourd'hui, elle est la première et l'unique maire de ville au Maroc. Une fonction qu'elle assume avec panache et détermination, mais sans zèle ni excès. " Je me présente toujours aux gens en tant qu'Asma Chaâbi et non Madame le maire". C'est qu'elle trouve normal, sinon tout à fait ordinaire qu'une femme accède au poste de président d'un conseil de commune. J'ai toujours été pour la parité entre les hommes et les femmes. "Je ne vois pas ce qu'est capable de faire un homme plus qu'une femme". Malgré cette affirmation d'une femme qui confie avoir eu toujours les mêmes droits au sein d'une famille de sept enfants où elle est la fille unique, Asmae Chaâbi se dit consciente de la responsabilité qui pèse aujourd'hui sur ses épaules. Elle est pionnière dans son domaine et elle doit réussir sa mission pour baliser le chemin à d'autres. Un défi qui ne fait pas peur à cette polytechnicienne qui a fait ses armes dans le monde associatif. Etudiante à Londres, Asmae Chaâbi se consacrait parallèlement à l'action au sein d'ONG pour apporter un peu de réconfort à des personnes malades et de la joie à des enfants handicapés. Une action qu'elle revendique toujours. "Je suis née dans une famille qui a toujours eu une fibre sociale ", dit-elle tout simplement pour expliquer cet engagement. Elle est également née dans une famille qui fait des affaires et elle en aura à s'en occuper très tôt. A peine rentrée de l'étranger, la fille Châabi intègre le groupe familial. Elle y travaillera aux côtés de son père et ses frères de 1985 à 1991. A cette date, son président de père décide de créer une école d'enseignement privé à Rabat. La tâche lui est alors confiée de la diriger. Elle accepte avec entrain cette fonction qui la rapprochait des enfants dont elle aime à s'occuper. C'est son propre aveu. Puis vint la politique. Un monde qui ne lui est pas totalement étranger puisqu'elle a grandit à l'ombre de son père et écoutait tout ce qui se disait durant les longues soirées de discussion, de polémique et de débat. Mais, la politique ne l'attirait pas particulièrement. "Je me disais que la politique n'était pas faite pour moi". Elle consent toutefois à s'y engager sous l'impulsion de son père. "Il faut dire qu'il m'a toujours encouragé, en me disant que j'étais capable et que j'avais des idées qui ne demandaient qu'à être mises en application ". Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) se présente alors, parmi tant d'autres partis qui souhaitaient avoir l'homme d'affaires dans leur rang. Il s'y engage en même temps que sa fille. " Le choix s'est porté sur ce parti parce qu'il regroupe des hommes très valables. C'est surtout le choix des individus qui m'a personnellement motivée et décidée à adhérer au PPS ", précise-elle. Un choix qui allait s'avérer concluant. Aux élections locales, Asmae Chaâbi se place en tête du palmarès et décroche aisément le poste de présidente du conseil. Madame le maire fait son entrée en scène dans une ville où elle dit avoir ses repères. " Si je suis à Essaouira, c'est parce que je l'ai voulu. C'est là où est né mon grand- père, mon père…On est toujours venu à Essaouira très jeunes. C'est en quelque sorte un retour aux sources". Dès le départ Madame le maire va imprégner son rythme de travail à un conseil de commune majoritairement jeune. «Une chance», confie-t-elle. Des commissions de travail sont mises sur pied et chacun se voit confier une tâche précise à faire. Les partis politiques et leurs sensibilités différentes ne doivent en aucun cas apparaitre. Le travil a seul son droit de cité dans le conseil. C'est ce que précisera Madame le maire à ses collborateurs. Un message visiblement entendu. La tâche est énorme. L'engagement pour la ville se décline en actions. Raccordement de la ville en électricité et en eau potable, réhabilitation de l'ancienne médina et lutte contre l'habitat insalubre sont parmi les priorités de Madame le maire qui consacre des journées à l'écoute des doléances des citoyens. Tous les membres du conseil de la ville sont invités à faire du terrain et à y aller en groupe. C'est sa conception de la politique de proximité. " Ma motivation majeure a été de pouvoir faire quelque chose pour les autres. Je suis certaine que je vais réussir dans ce cadre- là ", nous confie-t-elle. Pour cela, cette femme qui a la quarantaine épanouie consent beaucoup d'efforts et de sacrifices. 450 km la sépare de ses trois enfants et de son mari, installés à Rabat. "Heureusement que j'ai un mari et des enfants qui me soutiennent. Ils ont toujours été habitués à ce que je voyage, que j'assiste à des congrès ". Mais son engagement est aussi pour eux. " Je suis d'abord une mère qui a trois enfants et qui les voudrait bien dans leur peau épanouis ".

Khadija Ridouane
 
MachaALLAH, c'est très encourageant pour les femmes marocaines.
Et je pense que cette Asma Chaâbani, maire d'Essaouira, donnera des idées à d'autres futures Maire marocaines, inchaALLAH.

:) :) :p
 
Woman on top: Asma Chaabi, Morocco's first female mayor, takes a stroll
in her hometown, Essaouira Photo: AFP
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[ Edité par idir le 19/2/2004 22:51 ]
 
salam
c bien !! en plus essaouira c pas rien comme ville! c pas une tamazirt de 250 habitants koi!! lol :p !!! c kelke chose de gros a gerer, c bien ke les marocains ai une confiance en les femmes en politique maintenant- que cela continue inchallah!!
 
d'ailleurs essaouira c une tres tres belle ville ! qu'elle la preserve ainsi et meme mieux , avec l'aide de Dieu inchallah
 
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