Très bon article de Chaker, merci Agrzam.
La question de la transcription de la langue amazigh a été tranché à peu près de la même manière au Maroc. quand on demande au teneur de l'ERCAM le pourquoi de ce choix, ils répondent que c'est un patronnage de la monarchie après le désaccord entre les défenseurs des deux alphabet "latin" et "arabe". Les latins etant accusés d'être des alliés de la France et des héritiers du colonialisme ((la vieille chanson)).
Ce choix a été préparé de longue date, depuis le début des recherches et des revendications berbères, il ne s'a jamais été question d'adopter la graphie "arabe", ses production étant très minimes et se limitent a quelques reccueils de poèsie et quelques ecrits d'histoires ou de religion.
Je me demande pourquoi le choix n'est pas tombé sur l'une des graphies déja utilisées et répondues au Maroc ?
Une simple approche de la nature et des formes de l'alphabet arabe permet de constater qu'il ne serait pas le plus approprié. IL est le fruit de l'daptation des signes avec la phonétique arabe :
-les lettres prennnent un surcroits de points et d'indications d'ordre phonétiques, liés aux variations de pronontiation (emphase...).
- Nous connaissons la difficulté qu'a cette alphabet à assimiler tout les sons arabe : exemple des sons "g" et "v" qui ne sont toujours pas reconnus malgré leur existence avérée dans la langue et les dialectes arabes.
le berbère étant plus riche et plus diversifié au niveau des sons et des variations, on imagine bien a quoi ressemblerais l'alaphabet arabe apres son adaptation à notre langue.