Une loi sur l'usage de la langue arabe dans le domaine de la communication audiovisuelle, est-elle nécessaire ?
Pour mener à bien l'expérience de la libéralisation de la communication audiovisuelle, il est nécessaire d'avoir une vision globale de cette opération. La pluralité des langues à la télévision est une cacophonie qui dénote l'absence d'une vision globale de la communication audiovisuelle. L'importance de la décision portant sur la libéralisation de la communication audiovisuelle n'a pas besoin d'être démontrée. L'impact positif qu'elle est susceptible d'avoir sur le secteur de l'information et de la communication ne tardera pas à émerger au grand jour une fois la loi sur la liberté de la communication audiovisuelle entrée en vigueur.
Cependant, il est nécessaire avant le début de cette expérience que soient soulevées toutes les questions qui se rapportent à la libéralisation et à la nature de la communication audiovisuelle. La réussite de cette expérience pionnière dépend en grande partie de l'existence d'une vision globale de la communication audiovisuelle chez les autorités compétentes et notamment le ministère de la Communication et le Conseil supérieur de l'audiovisuel. A ce titre, il est important de déterminer avec précision, avant la libéralisation, ce que nous voulons que notre communication audiovisuelle soit, dans l'espace d'une année ou de toute autre échéance. Puis, il faudra déterminer ce qu'il faut faire pour accompagner et faciliter la réalisation de ce passage qui, espérons-le, permettra de reconquérir les spectateurs marocains et de les fidéliser à leurs télévisions et radios nationales. La difficulté propre à cet enjeu et la concurrence des chaînes internationales nécessitent d'entreprendre une réflexion profonde et une approche globale de la communication audiovisuelle. Une analyse par induction sera la bienvenue. A partir de ce que nous voulons que notre communication soit, il faudra déterminer les grandes lignes de ce que nous devons faire et, partant, poser toutes les questions relatives à ce secteur. Celle de la langue de diffusion occupe à cet égard une place importante. Poser la question de la langue de diffusion ne constitue pas une régression sur l'ouverture de notre pays sur l'Europe et sur le monde. Il est seulement un moyen susceptible de faire cesser cette cacophonie médiatique qui est en grande partie responsable de la faiblesse communicationnelle et de l'incapacité de la majorité des analphabètes à communiquer et à exprimer intelligiblement leurs idées et leurs opinions. Certes les éléments ayant conduit vers cette catastrophe qui ne peut plus être masquée sont nombreux. L'importance de ceux relatifs aux méthodes éducationnelles est non des moindres. Mais les médias, notamment la télévision, ont aussi leur part de responsabilité. En l'espace d'une heure de diffusion, les quelques rares et pauvres téléspectateurs qui sont demeurés, malgré la tentation, fidèles aux chaînes nationales peuvent être appelés à voir des programmes diffusés en trois ou quatre langues différentes. Quand on parle de langues, on vise aussi les dialectes, quels soient locaux ou arabes. Faisons le compte : un film américain doublé en langue de Molière, un JT diffusé principalement en langue arabe classique, une publicité adoptant le dialecte marocain et un feuilleton égyptien, syrien ou koweïtien. Ceci sans parler des clips anglophones, du JT espagnol et des films indous. A cela s'ajoute le traitement qui doit être réservé à la langue berbère. L'intérêt particulier dont cette langue fait l'objet doit normalement avoir pour effet de la hisser au rang de la deuxième langue nationale - ou troisième après l'Arabe classique et l'Arabe dialectale, deux langues totalement distinctes - puisqu'elle, au moins, vient de l'intérieur, de nos montagnes et nos plaines. Or il est facile de constater au jour d'aujourd'hui que les quelques rares heures de diffusion qui lui sont réservées sont loin d'être satisfaisantes. A première vue, ces propos risquent de choquer pas mal de gens. Mal interprétés, ils peuvent être qualifiés de tous les maux et considérés comme faisant l'éloge d'un nationalisme intransigeant qui hait les cultures et les langues différentes. Cependant, cette vision ne peut que changer une fois ces objectifs prises en considération. Hormis les bienfaits que cette décision risque d'avoir sur le plan esthétique, la confirmation d'une langue, quelle qu'elle soit, peut booster la production audiovisuelle locale. C'est là où demeure les éléments pouvant justifier une telle option. Il est certes nécessaire au début qu'une décision soit prise. Cette dernière ne peut être que politique. Ayant pour intérêt de trancher en faveur de l'une de ces options, elle doit avant tout jauger et mesurer à leur juste valeur les conséquences de chacune d'entre elles. Le multilinguisme est un avantage dont tous les Marocains doivent être fiers. En revanche, ce dernier doit être encadré afin qu'il ne devienne pas un handicap qui empêche les Marocains de s'exprimer aisément et correctement en au moins une langue. Ce qui n'est malheureusement pas le cas aujourd'hui. Nos dialogues ressemblent souvent à des magmas hétéroclites où sont mélangés pêle-mêle des vocables d'origine diverse. C'est pour remédier cette situation qu'il est utile de poser à l'heure où il est question de libéralisation de la nécessité de légiférer sur l'usage de la langue arabe dans les moyens audiovisuels. Se prononcer en faveur d'une loi de cette envergure n'est pas synonyme du rejet du multilinguisme. Il est seulement question d'encadrer ce dernier et d'institutionnaliser sa présence au niveau de la communication audiovisuelle de telle manière à ce qu'il ne soit plus susceptible de préjudicier à l'image esthétique du PAM et au devoir de permettre à tous les Marocains de parler, en dehors des langues étrangères et des dialectes locaux et arabes, la même langue. Ceci est un élément fondateur de tout Etat moderne. Sachant quel est le niveau de l'analphabétisme chez nous, on est en droit de se demander s'il est normal qu'un discours Royal ou les propos officiels tenus par un membre du gouvernement ne soient intelligibles que pour une petite partie de nos concitoyens ! Quoi de plus aberrant ! A ceux qui peuvent arguer l'exemple espagnol on doit dire qu'il s'agit là d'un Etat fédéral et que les cinq langues pratiquées dans ce pays ibérique sont historiquement enracinées dans ces régions et ces terres. Laissant ce débat à ceux de droit et revenant à la question principale. Qu'est-ce qu'une loi sur la langue arabe est capable d'apporter de plus à notre PAM? Premièrement, elle peut avoir pour conséquence de mettre la publicité audiovisuelle en harmonie avec les dispositions de la loi sur la protection des consommateurs. Cette dernière stipule que toute publicité d'un produit commercial doit être faite en langue arabe. On aurait aimé que cette loi soit plus courageuse, en nous disant laquelle des deux : L'Arabe classique ou le dialecte marocain. Ou s'obstine-t-on à considérer, qu'il ne s'agit que d'une seule langue! Deuxièmement, cette loi rendra obligatoire l'usage de la langue élue - ou des langues élues, pourquoi pas- dans tous les programmes audiovisuels, qu'ils soient diffusés par voie sonore ou télévisuelle. C'est dans cette disposition que demeure l'apport que les services audiovisuels peuvent faire dans le cadre de promotion de la production audiovisuelle locale. Certes des exceptions peuvent toujours être prévues dans ce cadre. Ces dernières peuvent porter par exemple sur la diffusion d'œuvres cinématographiques ou musicales étrangères en leur langue originale ou même sur des œuvres d'une autre nature. Ce qui importe le plus, c'est de légiférer et de réguler l'emploi des langues qui seront considérées comme étrangères. Troisièmement, cette loi aura pour conséquence d'obliger les moyens audiovisuels privés et publics à contribuer, en paraphrasant la loi française, au respect de la langue élue et à son rayonnement aussi bien à l'intérieur qu'en dehors de nos frontières. Concrètement, il serait judicieux de légiférer en faveur de l'une des deux langues arabes pratiquées au Maroc : la classique et la dialectale. Celle qui sera considérée comme étant secondaire doit bénéficier, de même que le berbère, d'un traitement particulier. Un quota relatif à un nombre d'heures de diffusion annuelle peut être envisagé. Quant aux autres langues étrangères, on peut envisager d'entretenir leur présence dans le cadre d'une chaîne internationale de télévision et de radiodiffusion. Ceci permettra de faire d'une pierre deux coups. D'un côté, faire de cette chaîne un moyen qui permettra au Maroc de communiquer avec l'étranger. De l'autre, institutionnaliser la présence de ces langues, notamment le français, l'anglais et l'espagnol, dans notre vie quotidienne et démocratiser leur accès à l'ensemble de la population. Quant aux œuvres arabes produites en une langue autre que l'arabe classique, il est urgent de réviser leur présence dans le PAM. Le PAM est un marché susceptible de générer des bénéfices, de créer des postes d'emplois et de contribuer dans la relance économique. Le manque de professionnalisme et de volontarisme qui a toujours marqué la gestion de la communication audiovisuelle doit cesser impérativement. Quand on ouvre notre paysage audiovisuel à des œuvres venues d'ailleurs, sans contrepartie véritable, nous devons savoir que c'est de l'argent qu'on jette par la fenêtre. Le PAM est un marché comme les autres. Il dispose de 30.00.000 de spectateurs qu'il faut sans cesse convaincre et fidéliser. Il génère des revenus publicitaires importantes qui peuvent être valorisés davantage en fonction de la qualité des produits. Toues ces potentialités, dont certaines sont sous-exploitées, peuvent permettre de réussir la relance de la communication audiovisuelle nationale. C'est à la production nationale que la priorité, si ce n'est l'exclusivité, doit être accordée. A défaut, nous feront mieux de fermer nos deux boîtes et de demander aux spectateurs d'immigrer virtuellement sur les ondes des chaînes satellitaires étrangères.
Le Matin
Pour mener à bien l'expérience de la libéralisation de la communication audiovisuelle, il est nécessaire d'avoir une vision globale de cette opération. La pluralité des langues à la télévision est une cacophonie qui dénote l'absence d'une vision globale de la communication audiovisuelle. L'importance de la décision portant sur la libéralisation de la communication audiovisuelle n'a pas besoin d'être démontrée. L'impact positif qu'elle est susceptible d'avoir sur le secteur de l'information et de la communication ne tardera pas à émerger au grand jour une fois la loi sur la liberté de la communication audiovisuelle entrée en vigueur.
Cependant, il est nécessaire avant le début de cette expérience que soient soulevées toutes les questions qui se rapportent à la libéralisation et à la nature de la communication audiovisuelle. La réussite de cette expérience pionnière dépend en grande partie de l'existence d'une vision globale de la communication audiovisuelle chez les autorités compétentes et notamment le ministère de la Communication et le Conseil supérieur de l'audiovisuel. A ce titre, il est important de déterminer avec précision, avant la libéralisation, ce que nous voulons que notre communication audiovisuelle soit, dans l'espace d'une année ou de toute autre échéance. Puis, il faudra déterminer ce qu'il faut faire pour accompagner et faciliter la réalisation de ce passage qui, espérons-le, permettra de reconquérir les spectateurs marocains et de les fidéliser à leurs télévisions et radios nationales. La difficulté propre à cet enjeu et la concurrence des chaînes internationales nécessitent d'entreprendre une réflexion profonde et une approche globale de la communication audiovisuelle. Une analyse par induction sera la bienvenue. A partir de ce que nous voulons que notre communication soit, il faudra déterminer les grandes lignes de ce que nous devons faire et, partant, poser toutes les questions relatives à ce secteur. Celle de la langue de diffusion occupe à cet égard une place importante. Poser la question de la langue de diffusion ne constitue pas une régression sur l'ouverture de notre pays sur l'Europe et sur le monde. Il est seulement un moyen susceptible de faire cesser cette cacophonie médiatique qui est en grande partie responsable de la faiblesse communicationnelle et de l'incapacité de la majorité des analphabètes à communiquer et à exprimer intelligiblement leurs idées et leurs opinions. Certes les éléments ayant conduit vers cette catastrophe qui ne peut plus être masquée sont nombreux. L'importance de ceux relatifs aux méthodes éducationnelles est non des moindres. Mais les médias, notamment la télévision, ont aussi leur part de responsabilité. En l'espace d'une heure de diffusion, les quelques rares et pauvres téléspectateurs qui sont demeurés, malgré la tentation, fidèles aux chaînes nationales peuvent être appelés à voir des programmes diffusés en trois ou quatre langues différentes. Quand on parle de langues, on vise aussi les dialectes, quels soient locaux ou arabes. Faisons le compte : un film américain doublé en langue de Molière, un JT diffusé principalement en langue arabe classique, une publicité adoptant le dialecte marocain et un feuilleton égyptien, syrien ou koweïtien. Ceci sans parler des clips anglophones, du JT espagnol et des films indous. A cela s'ajoute le traitement qui doit être réservé à la langue berbère. L'intérêt particulier dont cette langue fait l'objet doit normalement avoir pour effet de la hisser au rang de la deuxième langue nationale - ou troisième après l'Arabe classique et l'Arabe dialectale, deux langues totalement distinctes - puisqu'elle, au moins, vient de l'intérieur, de nos montagnes et nos plaines. Or il est facile de constater au jour d'aujourd'hui que les quelques rares heures de diffusion qui lui sont réservées sont loin d'être satisfaisantes. A première vue, ces propos risquent de choquer pas mal de gens. Mal interprétés, ils peuvent être qualifiés de tous les maux et considérés comme faisant l'éloge d'un nationalisme intransigeant qui hait les cultures et les langues différentes. Cependant, cette vision ne peut que changer une fois ces objectifs prises en considération. Hormis les bienfaits que cette décision risque d'avoir sur le plan esthétique, la confirmation d'une langue, quelle qu'elle soit, peut booster la production audiovisuelle locale. C'est là où demeure les éléments pouvant justifier une telle option. Il est certes nécessaire au début qu'une décision soit prise. Cette dernière ne peut être que politique. Ayant pour intérêt de trancher en faveur de l'une de ces options, elle doit avant tout jauger et mesurer à leur juste valeur les conséquences de chacune d'entre elles. Le multilinguisme est un avantage dont tous les Marocains doivent être fiers. En revanche, ce dernier doit être encadré afin qu'il ne devienne pas un handicap qui empêche les Marocains de s'exprimer aisément et correctement en au moins une langue. Ce qui n'est malheureusement pas le cas aujourd'hui. Nos dialogues ressemblent souvent à des magmas hétéroclites où sont mélangés pêle-mêle des vocables d'origine diverse. C'est pour remédier cette situation qu'il est utile de poser à l'heure où il est question de libéralisation de la nécessité de légiférer sur l'usage de la langue arabe dans les moyens audiovisuels. Se prononcer en faveur d'une loi de cette envergure n'est pas synonyme du rejet du multilinguisme. Il est seulement question d'encadrer ce dernier et d'institutionnaliser sa présence au niveau de la communication audiovisuelle de telle manière à ce qu'il ne soit plus susceptible de préjudicier à l'image esthétique du PAM et au devoir de permettre à tous les Marocains de parler, en dehors des langues étrangères et des dialectes locaux et arabes, la même langue. Ceci est un élément fondateur de tout Etat moderne. Sachant quel est le niveau de l'analphabétisme chez nous, on est en droit de se demander s'il est normal qu'un discours Royal ou les propos officiels tenus par un membre du gouvernement ne soient intelligibles que pour une petite partie de nos concitoyens ! Quoi de plus aberrant ! A ceux qui peuvent arguer l'exemple espagnol on doit dire qu'il s'agit là d'un Etat fédéral et que les cinq langues pratiquées dans ce pays ibérique sont historiquement enracinées dans ces régions et ces terres. Laissant ce débat à ceux de droit et revenant à la question principale. Qu'est-ce qu'une loi sur la langue arabe est capable d'apporter de plus à notre PAM? Premièrement, elle peut avoir pour conséquence de mettre la publicité audiovisuelle en harmonie avec les dispositions de la loi sur la protection des consommateurs. Cette dernière stipule que toute publicité d'un produit commercial doit être faite en langue arabe. On aurait aimé que cette loi soit plus courageuse, en nous disant laquelle des deux : L'Arabe classique ou le dialecte marocain. Ou s'obstine-t-on à considérer, qu'il ne s'agit que d'une seule langue! Deuxièmement, cette loi rendra obligatoire l'usage de la langue élue - ou des langues élues, pourquoi pas- dans tous les programmes audiovisuels, qu'ils soient diffusés par voie sonore ou télévisuelle. C'est dans cette disposition que demeure l'apport que les services audiovisuels peuvent faire dans le cadre de promotion de la production audiovisuelle locale. Certes des exceptions peuvent toujours être prévues dans ce cadre. Ces dernières peuvent porter par exemple sur la diffusion d'œuvres cinématographiques ou musicales étrangères en leur langue originale ou même sur des œuvres d'une autre nature. Ce qui importe le plus, c'est de légiférer et de réguler l'emploi des langues qui seront considérées comme étrangères. Troisièmement, cette loi aura pour conséquence d'obliger les moyens audiovisuels privés et publics à contribuer, en paraphrasant la loi française, au respect de la langue élue et à son rayonnement aussi bien à l'intérieur qu'en dehors de nos frontières. Concrètement, il serait judicieux de légiférer en faveur de l'une des deux langues arabes pratiquées au Maroc : la classique et la dialectale. Celle qui sera considérée comme étant secondaire doit bénéficier, de même que le berbère, d'un traitement particulier. Un quota relatif à un nombre d'heures de diffusion annuelle peut être envisagé. Quant aux autres langues étrangères, on peut envisager d'entretenir leur présence dans le cadre d'une chaîne internationale de télévision et de radiodiffusion. Ceci permettra de faire d'une pierre deux coups. D'un côté, faire de cette chaîne un moyen qui permettra au Maroc de communiquer avec l'étranger. De l'autre, institutionnaliser la présence de ces langues, notamment le français, l'anglais et l'espagnol, dans notre vie quotidienne et démocratiser leur accès à l'ensemble de la population. Quant aux œuvres arabes produites en une langue autre que l'arabe classique, il est urgent de réviser leur présence dans le PAM. Le PAM est un marché susceptible de générer des bénéfices, de créer des postes d'emplois et de contribuer dans la relance économique. Le manque de professionnalisme et de volontarisme qui a toujours marqué la gestion de la communication audiovisuelle doit cesser impérativement. Quand on ouvre notre paysage audiovisuel à des œuvres venues d'ailleurs, sans contrepartie véritable, nous devons savoir que c'est de l'argent qu'on jette par la fenêtre. Le PAM est un marché comme les autres. Il dispose de 30.00.000 de spectateurs qu'il faut sans cesse convaincre et fidéliser. Il génère des revenus publicitaires importantes qui peuvent être valorisés davantage en fonction de la qualité des produits. Toues ces potentialités, dont certaines sont sous-exploitées, peuvent permettre de réussir la relance de la communication audiovisuelle nationale. C'est à la production nationale que la priorité, si ce n'est l'exclusivité, doit être accordée. A défaut, nous feront mieux de fermer nos deux boîtes et de demander aux spectateurs d'immigrer virtuellement sur les ondes des chaînes satellitaires étrangères.
Le Matin