Outroudant
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Débats, chants, danses et expositions au rendez-vous en juillet 2006.
Toutes les régions représentées et hommage aux stars berbères.
Seconde édition pour le festival national de la culture amazigh. Le rendez-vous est donné aux amateurs du genre du 6 au 9 juillet à Fès. L’événement est organisé en collaboration avec le Conseil de la ville, l’Université Sidi Mohamed Ben Abdallah et l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM).
«Le point fort de cette initiative est l’accent mis sur l’élément humain qui est au centre de la préoccupation et des efforts du développement», indique Moha Ennaji, directeur du festival. D’autant plus que l’histoire nous enseigne que la culture amazigh est une composante fondamentale de la culture marocaine.
L’apport de la culture amazigh a été remarquable au niveau de la création artistique, de la littérature orale, de la chanson et de la danse. Elle est aussi à l’origine d’un art décoratif sophistiqué qui apparaît particulièrement dans le tapis et la céramique, sous forme de dessins géométriques. Formes qui reprennent souvent des caractères de l’alphabet tifinagh. Elle se manifeste aussi dans l’architecture des kasbahs des Atlas et du Sud marocain et dans les noms propres de personnes et d’endroits. Cette culture a également eu un grand impact sur le mode de vie de la population marocaine, sur les coutumes et les traditions de toute la société. Les langues amazigh ont de leur part influencées l’arabe dialectal à tel point que les langues arabe du Maroc se trouvent imprégnées de mots et d’expressions amazigh. La chanson amazigh a aussi eu une grande influence sur la chanson marocaine arabophone. Ce brassage entre la culture amazigh et la culture arabe a créé une symbiose et une richesse culturelle remarquable qui caractérise le Maroc d’aujourd’hui.
C’est dans cette optique que l’organisation œuvre à la consolidation du processus de développement, des valeurs de la paix, de dialogue et de cohésion sociale. L’un des objectifs principaux de ce festival est de donner une approche objective et scientifique à la pluralité culturelle du Maroc et de mettre en valeur le rôle de la culture amazigh dans le développement humain.
Au programme, un hommage aux chanteurs Bouazza Larbi (Moyen Atlas), Fatima Tihihit (Souss), Groupe Imettawn (Rif), Hussa 46 (Atlas) et Ferhat Mhenni (Algérie) pour leurs grands talents et leurs apports artistiques indéniables à la chanson et à la culture amazigh.
Enfin, en plus des chants et danses amazigh représentant les différentes régions du Maroc, le festival comportera aussi des expositions d’œuvres d’art, de tapis berbères et de livres.
(Aghbalu: L'Economiste, Youness Saad Alami)
Toutes les régions représentées et hommage aux stars berbères.
Seconde édition pour le festival national de la culture amazigh. Le rendez-vous est donné aux amateurs du genre du 6 au 9 juillet à Fès. L’événement est organisé en collaboration avec le Conseil de la ville, l’Université Sidi Mohamed Ben Abdallah et l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM).
«Le point fort de cette initiative est l’accent mis sur l’élément humain qui est au centre de la préoccupation et des efforts du développement», indique Moha Ennaji, directeur du festival. D’autant plus que l’histoire nous enseigne que la culture amazigh est une composante fondamentale de la culture marocaine.
L’apport de la culture amazigh a été remarquable au niveau de la création artistique, de la littérature orale, de la chanson et de la danse. Elle est aussi à l’origine d’un art décoratif sophistiqué qui apparaît particulièrement dans le tapis et la céramique, sous forme de dessins géométriques. Formes qui reprennent souvent des caractères de l’alphabet tifinagh. Elle se manifeste aussi dans l’architecture des kasbahs des Atlas et du Sud marocain et dans les noms propres de personnes et d’endroits. Cette culture a également eu un grand impact sur le mode de vie de la population marocaine, sur les coutumes et les traditions de toute la société. Les langues amazigh ont de leur part influencées l’arabe dialectal à tel point que les langues arabe du Maroc se trouvent imprégnées de mots et d’expressions amazigh. La chanson amazigh a aussi eu une grande influence sur la chanson marocaine arabophone. Ce brassage entre la culture amazigh et la culture arabe a créé une symbiose et une richesse culturelle remarquable qui caractérise le Maroc d’aujourd’hui.
C’est dans cette optique que l’organisation œuvre à la consolidation du processus de développement, des valeurs de la paix, de dialogue et de cohésion sociale. L’un des objectifs principaux de ce festival est de donner une approche objective et scientifique à la pluralité culturelle du Maroc et de mettre en valeur le rôle de la culture amazigh dans le développement humain.
Au programme, un hommage aux chanteurs Bouazza Larbi (Moyen Atlas), Fatima Tihihit (Souss), Groupe Imettawn (Rif), Hussa 46 (Atlas) et Ferhat Mhenni (Algérie) pour leurs grands talents et leurs apports artistiques indéniables à la chanson et à la culture amazigh.
Enfin, en plus des chants et danses amazigh représentant les différentes régions du Maroc, le festival comportera aussi des expositions d’œuvres d’art, de tapis berbères et de livres.
(Aghbalu: L'Economiste, Youness Saad Alami)