tifinagh

hilel

New Member
taboudrart parlait sur le post "azul " du clavier tifinagh , je pourrai avoir + d'info a se sujet ? tanmirt :-?
 
y a til une facon specifique de retranscrire le tifinagh en caracteres latin ?? on se compren pa tr sur les post parce kon a pa ts la meme facon de retranscrire certain son
 
hilel a écrit :
taboudrart parlait sur le post "azul " du clavier tifinagh , je pourrai avoir + d'info a se sujet ? tanmirt :-?

y a plein d'anciens topics qui sont consacrés à ce sujet dans les forums de Langue et de Culture de souss.com, un exemple :

http://www.souss.com/modules/newbb/viewtopic.php?viewmode=flat&order=0&topic_id=1973&forum=3&post_id=&refresh=Allez

et sur mondeberbere.com, tu as un dossier assez complet pour comprendre un peu tout ça d'un point de vue historique :

http://www.mondeberbere.com/langue/tifinagh/indexc.htm
 
et ici, tu peux télécharger le tout (fontes et pilotes des 4 polices amazighes développées par l'IRCAM) :

http://www.ircam.ma/fr/telecharger/polices.asp
 
je rappelle l'adresse du petit outil d'apprentissage du tifinagh :


http://www.chez.com/laazdine


:-az
 
Hilel, as tu réussi a installer la police de caractère en tifinagh sur ton clavier ??

Et les autres ??? :-?

[size=medium]mani kane ait tmazirt[/size] :-fla
 
Azul
Tifinagh, est un des premiers alphabets au monde, inventé par nos ancêtres il y a plus de 3000 ans, un système d’écriture original, propre aux amazighs et qui constitue indéniablement aujourd’hui...un des principaux vecteurs de visibilité et de cohésion du peuple amazigh, de Siwa aux Canaries, et qui témoigne de son lien indéfectible avec ses racines historiques...les mouvances panarabiste et islamiste au Maroc ont fait une campagne d’une rare virulence pour tenter d’imposer la graphie araméenne (dite arabe), contre la volonté des amazighs.
la reconnaissance constitutionnelle de l’amazighité, en tant que langue, culture et histoire est le seul moyen de réparer une injustice criminelle qui dure depuis des siècles et de donner les moyens tant juridiques que matériels de restaurer véritablement et définitivement les droits fondamentaux auxquels aspire le peuple amazigh. Tanemerte
 
Le tifinagh touarègue

Il existe au sein du tifinagh touarègue quelques divergences des valeurs des signes qui correspondent aux variations dialectales touarègues. Si d'une région à une autre, la forme et le nombre des signes peuvent changer, les textes restent en général mutuellement intelligibles car la plupart des différences graphiques suivent la logique des variations phonétiques dialectales.

L'innovation la plus frappante est la ligature à dernière consonnes /t/ ou à première consonne /n/ ;

Comme pour le saharien, le tifinagh touarègue dispose d'un signe /./ pour noter les voyelles finales appelées Tighratin (masc. Tighrit). Pour le Hoggar, le Ghat et Adrar, ce signe ne s'emlpoie que pour la voyelle /a/. Les voyelles /i/ et /u/ sont notées par les signes corresponadant aux /y/ et /w/. Les autres dialectes l'emploient pour toutes les voyelles finales et, selon P. de Foucauld, pour toutes les voyelles initiales sans destinction
Parmi les tribus maraboutiques de la région de Tombouctou, on a relevé l'emploi des diacritiques arabes pour noter les voyelles brèves ;
Usage : A part quelques rares utilisations pour la notation de textes longs, les tifinagh touarègues ont souvent été utilisés pour des inscriptions sur des objets (bijoux, armes, tapis, etc.), pour des déclarations amoureuses et pour des épitaphes. Toute transcription commence par la formule awa näk (c'est moi) + nom + innân (qui a dit).
Il semblerait qu'un homme sur trois et une femme sur deux l'écrivent sans hésitation. Depuis peu, les tifinagh sont utilisés comme support pédagogique pour la compagne contre l'analphabétisme.

Les lettres sont épelées de différentes façons suivant les régions :
Dans le Ghat : /b/ : yab ; /d/ : yad ; etc.

Dans l'Ayer et chez les Iwelmaden : /b/ : ab ; /d/ : ad ; etc.
Dans le Sud : /b/ : abba ; /d/ : adda ; etc.

Il n'y a pas d'ordre pour énoncer les lettres de l'alphabet. Mais une formule mnémotechnique, citée par Foucauld (1920), contient toutes les lettres ou presque : awa näk, Fadîmata ult ughnis, aghebbir nnit ur itweddis, taggalt nnit märaw iyesân d sedîs : " C'est moi, Fadimata, fille d'Oughnis : sa hanche ne se touche pas, sa dot est de seize chevaux "
 
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