Taux d’analphabétisme en baisse

agerzam

Administrator
Souss-Massa-Draâ: Taux d’analphabétisme en baisse · Il est aujourd’hui de 46, 9% contre 63% en 1994

· Plus de 41.000 personnes alphabétisés par une ONG en 8 ans


Les efforts des institutionnels et des ONG en matière d’alphabétisation dans la région Souss-Massa-Draâ ont porté leurs fruits ces dernières années. C’est une des données qui ressortent du dernier recensement effectué par le Haut commissariat au Plan. Le taux d’analphabétisme a en effet baissé dans cette région. Il est, selon les statistiques de 2004, de 46,9% contre 63% en 1994. Durant cette période, le pourcentage des femmes rurales analphabètes était de 91,3% contre 72,3% aujourd’hui pour cette même catégorie de personnes.
Dans cette démarche pour éradiquer le fléau de l’analphabétisme, on ne peut aborder le dossier sans citer les actions réalisées par le Centre national d’alphabétisation (CNDA). Cette structure a vu le jour en 1998 à l’initiative de l’Isiam à Agadir. Association à but non lucratif, celle-ci se dénommait à ses débuts CRDA (Centre régional d’alphabétisation) et œuvrait essentiellement dans le Souss. En raison de l’élargissement de son champ d’action, qui touche aujourd’hui toutes les régions du pays, l’entité est devenue un centre national depuis 2002. Financée au début par des mécènes locaux, elle travaille aujourd’hui dans le cadre d’un partenariat tripartite en synergie avec des institutions publiques et privées nationales et internationales. En huit ans, l’ONG a alphabétisé plus de 48.000 personnes à travers le Royaume. Dans le Souss-Massa-Draâ au cours de cette période, le nombre des bénéficiaires est de 41.200.
Parallèlement au programme d’alphabétisation, le CNDA, en collaboration avec des partenaires, a initié plusieurs activités génératrices de revenus. Tissage de tapis, production et commercialisation de l’argane, d’articles de cuir brodés, de denrées agricoles, élevage de caprins, etc. Bref: des actions en faveur du développement durable du monde rural. Par ailleurs, le CNDA cible l’alphabétisation de 10.000 personnes par an à travers le pays. Les promoteurs de ces programmes envisagent aussi de créer des opérations postalphabétisation de manière à accompagner tout bénéficiaire dans la réalisation d’un projet générateur de revenus. Ils travaillent également à la mise en place de centres d’appui aux associations. Les premiers verront le jour à Agadir et Oulad Teïma. En attendant, pour l’année scolaire 2006-2007, l’Académie régionale de l’Education nationale cible 113.200 bénéficiaires pour ses programmes d’alphabétisation. Selon les chiffres communiqués par ce département, 102.225 personnes en ont bénéficier l’an dernier.

L'Economiste.
 
Postalphabétisation

Le secrétariat d’Etat à la Lutte contre l’analphabétisme veut passer à la vitesse supérieure. Il est actuellement engagé dans un projet de post alphabétisation. Baptisée Alpha-Maroc et financée par la Banque mondiale, l’opération a pour objectif de renforcer les programmes d’alphabétisation. Pour l’heure, six associations à travers le Royaume se sont inscrites dans cette démarche. Dans le cadre du projet, une enveloppe annuelle de 500.000 dirhams est allouée à chacune au titre de la mise en œuvre du programme.

L'Economiste
 
"En 1951, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) définissait la personne alphabétisée comme celle « capable de lire et d’écrire, en le comprenant, un exposé simple et bref des faits, en rapport avec sa vie quotidienne ».
Dès le milieu des années 1960, cependant, un nouveau concept est apparu, celui d’alphabétisation fonctionnelle. Selon la définition proposée en 1978 par l’Unesco, « est fonctionnellement analphabète une personne incapable d’exercer toutes les activités pour lesquelles l’alphabétisation est nécessaire dans l’intérêt du bon fonctionnement de son groupe et de sa communauté, et aussi pour lui permettre de continuer à lire, à écrire et à calculer en vue de son propre développement et de celui de sa communauté ».


L’alphabétisation est ainsi clairement affirmée comme un enjeu majeur du développement des sociétés.
Mais l’évolution de la notion tient également compte des exigences croissantes de la société contemporaine, dans laquelle un individu ou un groupe ne peut s’insérer de manière satisfaisante s’il se trouve dans l’incapacité de traiter l’information écrite. La définition proposée par l’Unesco prend par ailleurs en considération la montée de l’illettrisme, phénomène dont les pays développés, tenant pour acquis les progrès réalisés en un siècle de scolarisation primaire obligatoire, n’ont pris conscience que dans les années 1980. L’illettrisme touche les personnes ayant été scolarisées (ou alphabétisées à l’âge adulte) mais qui, faute de pratique, ont perdu la maîtrise de l’écrit."
 
Prenons la définition de 1951 :

Une personne alphabétisée est capable de lire et d’écrire, en le comprenant, un exposé simple et bref des faits, en rapport avec sa vie quotidienne

Or au Maroc, nous avons donc des personnes darijophones et amazighophones que l'on alphabétise en arabe classqiue. Ce qui fait qu'elles sont toujours incapables de comprendre et écrire un simple exposé de leur vie quotidienne même si on leur a appris à le lire.

La définiton proposée dans les années 1970 est elle aussi loin d'être remplie puisque non seulement il n'y a aucun développement de la personne mais encore moins de son groupe !

En résumé, le discours officiel marocain sur l'alphabétisation est un discours de propagande et mensonger.

Non seulement après des années d'école, le Marocain peut rester analphabète (incapable d'écrire, lire et/ou comprendre un texte en arabe classique), mais dans la plupart des cas il reste illettré.

Faire croire qu'après quelques mois d'apprentissage, les Marocains darijophones et a fortiori amazighophones sont alphabétisés relève d'une grande imposture qui n'a pour but que la poursuite des subventions internationales.
 
moi, je diraisis plutot l'inverse...l'arabisation de tamzgha augment

agerzam said:
"En 1951, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) définissait la personne alphabétisée comme celle « capable de lire et d’écrire, en le comprenant, un exposé simple et bref des faits, en rapport avec sa vie quotidienne ».
Dès le milieu des années 1960, cependant, un nouveau concept est apparu, celui d’alphabétisation fonctionnelle. Selon la définition proposée en 1978 par l’Unesco, « est fonctionnellement analphabète une personne incapable d’exercer toutes les activités pour lesquelles l’alphabétisation est nécessaire dans l’intérêt du bon fonctionnement de son groupe et de sa communauté, et aussi pour lui permettre de continuer à lire, à écrire et à calculer en vue de son propre développement et de celui de sa communauté ».


L’alphabétisation est ainsi clairement affirmée comme un enjeu majeur du développement des sociétés.
Mais l’évolution de la notion tient également compte des exigences croissantes de la société contemporaine, dans laquelle un individu ou un groupe ne peut s’insérer de manière satisfaisante s’il se trouve dans l’incapacité de traiter l’information écrite. La définition proposée par l’Unesco prend par ailleurs en considération la montée de l’illettrisme, phénomène dont les pays développés, tenant pour acquis les progrès réalisés en un siècle de scolarisation primaire obligatoire, n’ont pris conscience que dans les années 1980. L’illettrisme touche les personnes ayant été scolarisées (ou alphabétisées à l’âge adulte) mais qui, faute de pratique, ont perdu la maîtrise de l’écrit."

La politique linguistique du makhzen est tres simple!... Cette politique consiste a imposer l’unilinguisme arabe par tous les moyens.......
 
agerzam said:
Prenons la définition de 1951 :

Une personne alphabétisée est capable de lire et d’écrire, en le comprenant, un exposé simple et bref des faits, en rapport avec sa vie quotidienne

Or au Maroc, nous avons donc des personnes darijophones et amazighophones que l'on alphabétise en arabe classqiue. Ce qui fait qu'elles sont toujours incapables de comprendre et écrire un simple exposé de leur vie quotidienne même si on leur a appris à le lire.

La définiton proposée dans les années 1970 est elle aussi loin d'être remplie puisque non seulement il n'y a aucun développement de la personne mais encore moins de son groupe !

En résumé, le discours officiel marocain sur l'alphabétisation est un discours de propagande et mensonger.

Non seulement après des années d'école, le Marocain peut rester analphabète (incapable d'écrire, lire et/ou comprendre un texte en arabe classique), mais dans la plupart des cas il reste illettré.

Faire croire qu'après quelques mois d'apprentissage, les Marocains darijophones et a fortiori amazighophones sont alphabétisés relève d'une grande imposture qui n'a pour but que la poursuite des subventions internationales.

J'ai jamais compris et je ne comprendrai jamais le but, l'utilité de soit disant alphabétiser des personnes dans une langue qui ne leur servira à rien dans leur "vie quotidienne" pour reprendre une des définitions de l'UNESCO.

En plus de cela on voit un désengagement totale de l'Etat qui confie cette "mission" aux ONG...mais qui au final récupére leurs actions et du même coup, sans doute, les subventions...

Il y'a encore et toujours un déni profond du peuple et de ses caractéristiques qui dans cette notion "d'éducation" sont totalement exclues....On n'éduque pas dans un but de développement (personnel et économique) mais dans le but de transformer de travestir les personnes...
 
azul
je crois que il faut surtout parler d'arabêtisation que d'alphabitisation sachant que ça sert nullement a rien de savoire ecrire et lire spaguetti puisque même l'elite intelectuelle arabe est analphabête.
 
banque mondiale

xlil said:
azul
je crois que il faut surtout parler d'arabêtisation que d'alphabitisation sachant que ça sert nullement a rien de savoire ecrire et lire spaguetti puisque même l'elite intelectuelle arabe est analphabête.

ce n est pas du tout de l alphabitisation qu il s agit mais plutot de mieux enterrer l identite ancestrale du maroc qui est tamazight + timouzgha avec la participation de la banque mondiale et de l UNISCO , j estime que ces dernieres doivent exsiger de l etat marocain anti-amazigh un compte rendu des gens alphabetiser en premier lieu en leur propre langue maternelle qui est tamazight , et pour ce faire seules les organisations amazighs tel que azzeta et tamaynut et l organisation amazigh des droits de l homme le CMA doivent imperativement intervenir pour mettre fin a cet abus.

Tanmirt
 
De toute façon, le Makhzen a tout prévu. Il a décidé (il n'y a pas longtemps) que chaque centime versé de l'étranger à une association marocaine devait obligatoirement passer par le ministère adéquat pour être redistribué.

C'est normal, les mafias n'aiment pas les canaux qu'elles ne contrôlent pas...
 
Back
Top