Taroudant*: arganiers, forêts, terres, eau arrachés et… répression.
Tous les membres de la société civile ont condamné avec indignation l’abattage des centaines d’arbres d’arganiers étendus sur les centaines d’hectares des terres communales à Tafingoult ( 60 km au nord-est de Taroudant) récemment acquises par des puissantes fortunes nationales.
Ils dénoncent aussi la position des élus locaux et autorités locales qui restent les bras croisés devant cette transgression dans la protection des biens communs. Car leur attitude, volontaire ou involontaire soit-elle, appauvrira davantage les citoyens, les prive de vivre en toute sérénité, tranquillité, paix et honneur. Ceci fragilise le tissu culturel, économique et social, accentue davantage les crises et grossit les rangs des immigrants.
Tout en sachant que l’arganier est considéré comme patrimoine de l’humanité, mondialement préservé, qui ne se trouve nulle part dans le monde, quelques uns continuent pourtant à le couper. Nous le considérons comme étant le dernier rempart contre la désertification de la région de la plaine de Souss. Il est également la première source de vie des habitants des douars de toute la région. A ce propos, nous informons l’Opinion publique nationale et internationale que cet abattage est faite après avoir arraché les terres communales à ses ayants droits*; et avec compensations très minimes*; acceptées sous pressions diverses dans d’autres cas. Bref, ces terres sont acquises presque gratuitement. Cela est fait par des richissimes nationaux qui œuvrent par tous les moyens, légaux et illégaux, pour pratiquer une agriculture qui épuise excessivement l’eau des nappes, utilise toutes sortes de pesticides, engrais…. Ceci tuera ces terres –qui d’ailleurs ne leur appartiennent pas. En conséquent, en un laps de temps toute la région sera à court ou à moyenne durée déserte (comme ce qui s’est passé dans la région de Houara- Taroudant).
En cette occasion nous rappelons à l’Opinion publique nationale et internationale que l’incident qui s’est produit à Tizi-N-Test le vendredi 1er juillet à Tamsoult (province de Taroudant) n’est que conséquence banale des actes non responsables des élus locaux communaux, du Président de la commune de Tizi-N-test et des représentants des autorités locales. En effet, le Conseil communal a autorisé l’instauration d’une réserve sans aucune étude préalable et raisonnée. Acte considéré comme étant gratuit et sans fondement traduisant une volonté imperfide d’exploiter le domaine forestier à des fins personnelles.
Le vendredi 1er juillet 2005, le caïd de Tafingoult et le président de la Commune de Tizi-N-Test – et à la fois parlementaire- sont arrivés (le premier en tenue civile dit-on) sur les lieux pour octroyer une eau que boivent les habitants du douar de Tamsoult à un propriétaire privé- qui œuvre pour les fortunes sales, malhonnêtes et destructrices de l’Arabie et qui vient de s’acquérir une grande surface- par je ne sais quelles moyens- pour y faire la dite réserve.
Les habitants se sont donnés rendez-vous sur les lieux pour expliquer leur attitude en vue de défendre cette eau qui leur appartient entant qu’Imazighens depuis l’aube du temps.
Lorsque le représentant des Autorités locales et le président de la Commune (et parlementaire à la fois) sont arrivés, ce dernier, aussitôt descendu de sa grosse voiture, avait fait geste d’humiliation et de provocation envers les habitants en giflant un vieil homme devant les siens comme il est de son habitude (car il avait giflé avant un pauvre infirmier qui lui avait facilement pardonné son geste).
Puis, les gendarmes sont intervenus. Ce sont eux qui ont ôté un coteau des mains du parlementaire qui crie avoir un fusil et qu’il peut l’utiliser à n’importe quel moment.
Faute d’intervention des responsables pour régler les conflits, il y a accumulation. Avant cet incident, une société d’extraction de méniraux – oeuvrant à Tizi-N-test il y a de cela des années- avait détruit tout une surface montagneuse, en brandissant un document*: Autorisation à durée indéterminée*; et a provoqué par ses travaux l’irréparable. L’eau des sources est polluée, poussières après chaque coup de vent. Habitats et chaussée menacés d’écoulements de boue lors des pluies,...sans parler de destruction du système écologique. Ces mêmes habitants ont protesté auprès des différentes administrations, ont publié sur des journaux nationaux pour faire entendre leur voix. Mais les responsables ont encore fait preuve de mutisme. C’est «*la hougra*», l’humiliation pure et dure.
Après la coupure des dizaines d d’hectares de l’arganier(voir les photos), l’acquisition des terres communales par les richissimes nationaux, la conquête du domaine forestier par tous les moyens, le tour est celui des points d’eau qu’utilisent les habitants pour survivre.
Plus que cela, une dizaine de jeunes du douar de Tamsoult sont traduits devant la justice. Ils sont inculpés pour différents chefs d’accusation*(humiliation de fonctionnaire en plein service, destruction de biens d’autrui,…) car ils ont essayé de défendre leurs Droits.
Pour plus de détails sur les problèmes des familles et des habitants du douar de Tamsoult, adressez-vous à ces deux détenues dont les numéros de téléphone sont les suivants- car ils ont besoin de soutien et d’aide*:
Hassan Ayt Hmad*: 062.81.46.09.
Ayt Aliouat Mohamed*: 070.37.36.09.
Tous les membres de la société civile ont condamné avec indignation l’abattage des centaines d’arbres d’arganiers étendus sur les centaines d’hectares des terres communales à Tafingoult ( 60 km au nord-est de Taroudant) récemment acquises par des puissantes fortunes nationales.
Ils dénoncent aussi la position des élus locaux et autorités locales qui restent les bras croisés devant cette transgression dans la protection des biens communs. Car leur attitude, volontaire ou involontaire soit-elle, appauvrira davantage les citoyens, les prive de vivre en toute sérénité, tranquillité, paix et honneur. Ceci fragilise le tissu culturel, économique et social, accentue davantage les crises et grossit les rangs des immigrants.
Tout en sachant que l’arganier est considéré comme patrimoine de l’humanité, mondialement préservé, qui ne se trouve nulle part dans le monde, quelques uns continuent pourtant à le couper. Nous le considérons comme étant le dernier rempart contre la désertification de la région de la plaine de Souss. Il est également la première source de vie des habitants des douars de toute la région. A ce propos, nous informons l’Opinion publique nationale et internationale que cet abattage est faite après avoir arraché les terres communales à ses ayants droits*; et avec compensations très minimes*; acceptées sous pressions diverses dans d’autres cas. Bref, ces terres sont acquises presque gratuitement. Cela est fait par des richissimes nationaux qui œuvrent par tous les moyens, légaux et illégaux, pour pratiquer une agriculture qui épuise excessivement l’eau des nappes, utilise toutes sortes de pesticides, engrais…. Ceci tuera ces terres –qui d’ailleurs ne leur appartiennent pas. En conséquent, en un laps de temps toute la région sera à court ou à moyenne durée déserte (comme ce qui s’est passé dans la région de Houara- Taroudant).
En cette occasion nous rappelons à l’Opinion publique nationale et internationale que l’incident qui s’est produit à Tizi-N-Test le vendredi 1er juillet à Tamsoult (province de Taroudant) n’est que conséquence banale des actes non responsables des élus locaux communaux, du Président de la commune de Tizi-N-test et des représentants des autorités locales. En effet, le Conseil communal a autorisé l’instauration d’une réserve sans aucune étude préalable et raisonnée. Acte considéré comme étant gratuit et sans fondement traduisant une volonté imperfide d’exploiter le domaine forestier à des fins personnelles.
Le vendredi 1er juillet 2005, le caïd de Tafingoult et le président de la Commune de Tizi-N-Test – et à la fois parlementaire- sont arrivés (le premier en tenue civile dit-on) sur les lieux pour octroyer une eau que boivent les habitants du douar de Tamsoult à un propriétaire privé- qui œuvre pour les fortunes sales, malhonnêtes et destructrices de l’Arabie et qui vient de s’acquérir une grande surface- par je ne sais quelles moyens- pour y faire la dite réserve.
Les habitants se sont donnés rendez-vous sur les lieux pour expliquer leur attitude en vue de défendre cette eau qui leur appartient entant qu’Imazighens depuis l’aube du temps.
Lorsque le représentant des Autorités locales et le président de la Commune (et parlementaire à la fois) sont arrivés, ce dernier, aussitôt descendu de sa grosse voiture, avait fait geste d’humiliation et de provocation envers les habitants en giflant un vieil homme devant les siens comme il est de son habitude (car il avait giflé avant un pauvre infirmier qui lui avait facilement pardonné son geste).
Puis, les gendarmes sont intervenus. Ce sont eux qui ont ôté un coteau des mains du parlementaire qui crie avoir un fusil et qu’il peut l’utiliser à n’importe quel moment.
Faute d’intervention des responsables pour régler les conflits, il y a accumulation. Avant cet incident, une société d’extraction de méniraux – oeuvrant à Tizi-N-test il y a de cela des années- avait détruit tout une surface montagneuse, en brandissant un document*: Autorisation à durée indéterminée*; et a provoqué par ses travaux l’irréparable. L’eau des sources est polluée, poussières après chaque coup de vent. Habitats et chaussée menacés d’écoulements de boue lors des pluies,...sans parler de destruction du système écologique. Ces mêmes habitants ont protesté auprès des différentes administrations, ont publié sur des journaux nationaux pour faire entendre leur voix. Mais les responsables ont encore fait preuve de mutisme. C’est «*la hougra*», l’humiliation pure et dure.
Après la coupure des dizaines d d’hectares de l’arganier(voir les photos), l’acquisition des terres communales par les richissimes nationaux, la conquête du domaine forestier par tous les moyens, le tour est celui des points d’eau qu’utilisent les habitants pour survivre.
Plus que cela, une dizaine de jeunes du douar de Tamsoult sont traduits devant la justice. Ils sont inculpés pour différents chefs d’accusation*(humiliation de fonctionnaire en plein service, destruction de biens d’autrui,…) car ils ont essayé de défendre leurs Droits.
Pour plus de détails sur les problèmes des familles et des habitants du douar de Tamsoult, adressez-vous à ces deux détenues dont les numéros de téléphone sont les suivants- car ils ont besoin de soutien et d’aide*:
Hassan Ayt Hmad*: 062.81.46.09.
Ayt Aliouat Mohamed*: 070.37.36.09.