takeTTum n wallam (111)
ad ibbi rebbi ifassen n Abu Lahab awa hann ttubbayn yad, hann yut t rebbi
ur fellas yusi wayada ns amya, ula tarwa ns
hann rann iDer gh lâfit mmu temZla
netta d temghart ns, xtalli irban ifergan s ugharas n umazan n rebbi
sul yili gh umgerD ns iziker illmen ? neghd wi n uzzal ?
ayada (ou ayda) : les biens, la fortune
amya : rien
xtalli : (x = kh) xta lli : celle qui (forme masculine déjà évoquée : ghwa lli ou wa lli)
tamZla : la flamme
rbu (irban) : porter ( a donné le mot « arba : enfant »)
amgerD : le coup
iziker : la corde
illmen : ? de fibres ?
allam : la fibre ??
Pour la première fois, j’ai des remarques sur le vocabulaire employé par Da Lhusein
Il a sûrement écrit dans le but d’être le plus clair possible, il a ainsi du se plier au vocabulaire usuel d’une partie de la population amazighe.
Cependant profitons, dans ces posts consacrés à l’interprétation du Coran en Tamazight, pour discuter des autres possibilités de traduction basées sur la vocabulaire amazigh.
1/ Jouhadi emploie « Lâfit = feu », or ce mot semble venir de l’arabe « lâfya ».
Les vrais noms du feu en tamazight sont :
Times, timesi
Ou
Afa, ufu, tufut dont la racine se retrouve dans ifiw, tifawt. Le vocabulaire des enfants en a gardé la trace.
On m’a confirmé à Tamtattoucht, que les gens du coins employaient encore AFA pour LE FEU.
2/ ifergan : les haies en branchage, par extension : les branchages.
L aracine de ce mot est FRG qui signifie CLÔTURER, DÉLIMITER. Cela a donné les mots AFRAG, IFRIG : clôture, enceinte, haie.
Le mot était employé par les Almoravides pour désigner l’espace clôturé réservé au sultan.
Or, la plupart du temps, les haies et autres clôtures sont réalisés avec des plantes (taknarit ou autres), le fait de désigner un amas de branchages par IFERGAN n’est qu’un sens dérivé et n’est pas tout à fait juste.
Il y a un terme qui désigne plus précisément le FAGOT porté par une personne : AGGwA (ou AGGA sans la labio-vélarisation ?)
ad ibbi rebbi ifassen n Abu Lahab awa hann ttubbayn yad, hann yut t rebbi
ur fellas yusi wayada ns amya, ula tarwa ns
hann rann iDer gh lâfit mmu temZla
netta d temghart ns, xtalli irban ifergan s ugharas n umazan n rebbi
sul yili gh umgerD ns iziker illmen ? neghd wi n uzzal ?
ayada (ou ayda) : les biens, la fortune
amya : rien
xtalli : (x = kh) xta lli : celle qui (forme masculine déjà évoquée : ghwa lli ou wa lli)
tamZla : la flamme
rbu (irban) : porter ( a donné le mot « arba : enfant »)
amgerD : le coup
iziker : la corde
illmen : ? de fibres ?
allam : la fibre ??
Pour la première fois, j’ai des remarques sur le vocabulaire employé par Da Lhusein
Il a sûrement écrit dans le but d’être le plus clair possible, il a ainsi du se plier au vocabulaire usuel d’une partie de la population amazighe.
Cependant profitons, dans ces posts consacrés à l’interprétation du Coran en Tamazight, pour discuter des autres possibilités de traduction basées sur la vocabulaire amazigh.
1/ Jouhadi emploie « Lâfit = feu », or ce mot semble venir de l’arabe « lâfya ».
Les vrais noms du feu en tamazight sont :
Times, timesi
Ou
Afa, ufu, tufut dont la racine se retrouve dans ifiw, tifawt. Le vocabulaire des enfants en a gardé la trace.
On m’a confirmé à Tamtattoucht, que les gens du coins employaient encore AFA pour LE FEU.
2/ ifergan : les haies en branchage, par extension : les branchages.
L aracine de ce mot est FRG qui signifie CLÔTURER, DÉLIMITER. Cela a donné les mots AFRAG, IFRIG : clôture, enceinte, haie.
Le mot était employé par les Almoravides pour désigner l’espace clôturé réservé au sultan.
Or, la plupart du temps, les haies et autres clôtures sont réalisés avec des plantes (taknarit ou autres), le fait de désigner un amas de branchages par IFERGAN n’est qu’un sens dérivé et n’est pas tout à fait juste.
Il y a un terme qui désigne plus précisément le FAGOT porté par une personne : AGGwA (ou AGGA sans la labio-vélarisation ?)