MeliMelo
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Les choses ne sont pas prêtes de bouger quand il s'agit de légiférer sur la transparence des patrimoines des dirigeants... tant que la loi restera hypocrite et non transversale.
Voici l'extrait d'un article de l'économiste via Africatime.com qui en dit long sur la situation :
«Les conseillers ne sont pas des ordonnateurs et ne gèrent pas les deniers de l’Etat», martèlent-ils en chœur. Selon plusieurs d’entre eux, la procédure doit s’appliquer aux walis, gouverneurs et autres directeurs généraux dans l’Administration publique. Les conseillers sont inflexibles: la déclaration du patrimoine doit s’étendre aux ministres. Pourquoi avoir exclu cette catégorie à la procédure proposée, se sont interrogés plusieurs conseillers. Sur ce registre, une source gouvernementale affirme que la déclaration du patrimoine s’appliquera également aux membres du gouvernement mais à travers un dahir qui sera promulgué prochainement.
Autre motif de la colère des parlementaires: pourquoi le gouvernement a-t-il organisé une session extraordinaire pour examiner des projets de loi relatifs à la moralisation publique qui ne présentent aucune urgence. A l’exception du texte sur la nationalité, les autres doivent être programmés au cours de la session ordinaire. Ces parlementaires, qui ne sont pas concernés par les prochaines législatives, considèrent que le gouvernement a lancé une campagne électorale avant l’heure. Pour eux, la déclaration du patrimoine ne combat pas la corruption. Il est impératif d’adopter une loi-cadre, la seule en mesure de lutter contre ce fléau qui touche l’ensemble de la société.
Un grand paradoxe à relever dans cette affaire: l’écrasante majorité des conseillers contestataires, y compris des chefs de groupe parlementaire, provient des rangs de la majorité. Pourtant, trois chefs de parti sont des ministres et ont approuvé les textes au niveau du Conseil de gouvernement.
Pour plusieurs élus, cette déclaration n’est pas une mesure populaire. «Même ma femme avec qui j’ai des enfants n’est pas au courant de mes biens», martèle un député. Alors accepter de livrer au public un document avec les détails du patrimoine n’est pas chose facile, ajoute un autre.
l'intégralité : http://www.africatime.com/maroc/nouvelle.asp?no_nouvelle=310265&no_categorie=
Voici l'extrait d'un article de l'économiste via Africatime.com qui en dit long sur la situation :
«Les conseillers ne sont pas des ordonnateurs et ne gèrent pas les deniers de l’Etat», martèlent-ils en chœur. Selon plusieurs d’entre eux, la procédure doit s’appliquer aux walis, gouverneurs et autres directeurs généraux dans l’Administration publique. Les conseillers sont inflexibles: la déclaration du patrimoine doit s’étendre aux ministres. Pourquoi avoir exclu cette catégorie à la procédure proposée, se sont interrogés plusieurs conseillers. Sur ce registre, une source gouvernementale affirme que la déclaration du patrimoine s’appliquera également aux membres du gouvernement mais à travers un dahir qui sera promulgué prochainement.
Autre motif de la colère des parlementaires: pourquoi le gouvernement a-t-il organisé une session extraordinaire pour examiner des projets de loi relatifs à la moralisation publique qui ne présentent aucune urgence. A l’exception du texte sur la nationalité, les autres doivent être programmés au cours de la session ordinaire. Ces parlementaires, qui ne sont pas concernés par les prochaines législatives, considèrent que le gouvernement a lancé une campagne électorale avant l’heure. Pour eux, la déclaration du patrimoine ne combat pas la corruption. Il est impératif d’adopter une loi-cadre, la seule en mesure de lutter contre ce fléau qui touche l’ensemble de la société.
Un grand paradoxe à relever dans cette affaire: l’écrasante majorité des conseillers contestataires, y compris des chefs de groupe parlementaire, provient des rangs de la majorité. Pourtant, trois chefs de parti sont des ministres et ont approuvé les textes au niveau du Conseil de gouvernement.
Pour plusieurs élus, cette déclaration n’est pas une mesure populaire. «Même ma femme avec qui j’ai des enfants n’est pas au courant de mes biens», martèle un député. Alors accepter de livrer au public un document avec les détails du patrimoine n’est pas chose facile, ajoute un autre.
l'intégralité : http://www.africatime.com/maroc/nouvelle.asp?no_nouvelle=310265&no_categorie=