Retards dans l'ouverture des ondes : Les nouvelles radios et télévisions se font attendre
11.01.2006 | 17h08
Depuis plusieurs mois, tous les regards convergent vers la Haute autorité de la communication et de l'audiovisuel (HACA). L'opinion publique s'impatiente de voir éclore les radios et télévisions privées tant promises et les rumeurs enflent, les unes plus infondées que les autres. La plupart d'entre elles pointent un doigt accusateur vers la HACA, accusée d'être un véritable «goulot d'étranglement». Mais qu'en est-il vraiment ?
Des sources proches de cette instance reconnaissent que la HACA a bien reçu une flopée de projets, tant pour la radio que pour la télé. Ils sont aujourd'hui quarante-neuf postulants pour les fréquences-radio et sept pour celles de la télévision. «Tous les projets comportent des insuffisances que se soit au niveau juridique qu'au niveau financier. Nous avons l'impression que les gens n'ont pas bien lu la loi qui organise l'attribution des fréquences», fulmine un membre de la HACA.
En effet, il ne suffit pas d'avoir une idée séduisante ou un concept innovateur, il faut également remplir tous les critères stipulés dans la loi. «On nous demande d'être un pays démocratique, respectueux de la loi. C'est ce que nous faisons. Nous travaillons dans le respect total des dispositions juridiques qui réglementent ce domaine», renchérit un sage qui siège à la HACA.
En épluchant les dossiers déposés auprès de la HACA, les membres de cette instance ont eu la surprise de découvrir des projets mal ficelés, montés à la hâte et surtout incomplets sur le plan juridique. La HACA a saisi tout le monde par courrier pour leur demander de compléter leurs dossiers. Les réponses ont été jusque-là très décevantes. Un groupe espagnol de Grenade n'a même pas jugé utile de se constituer en société de droit marocain, ce qui est la condition sine qua non pour postuler.
Devant ce constat, la HACA a décidé d'accompagner les porteurs de projets afin d'accélérer la mécanique et de faire aboutir quelques projets parmi les plus aboutis. En attendant, personne ne peut prédire exactement quand la première radio verra le jour…D'après des avis très optimistes, cela ne se fera pas avant l'été prochain.
Karim Douichi | LE MATIN
11.01.2006 | 17h08
Depuis plusieurs mois, tous les regards convergent vers la Haute autorité de la communication et de l'audiovisuel (HACA). L'opinion publique s'impatiente de voir éclore les radios et télévisions privées tant promises et les rumeurs enflent, les unes plus infondées que les autres. La plupart d'entre elles pointent un doigt accusateur vers la HACA, accusée d'être un véritable «goulot d'étranglement». Mais qu'en est-il vraiment ?
Des sources proches de cette instance reconnaissent que la HACA a bien reçu une flopée de projets, tant pour la radio que pour la télé. Ils sont aujourd'hui quarante-neuf postulants pour les fréquences-radio et sept pour celles de la télévision. «Tous les projets comportent des insuffisances que se soit au niveau juridique qu'au niveau financier. Nous avons l'impression que les gens n'ont pas bien lu la loi qui organise l'attribution des fréquences», fulmine un membre de la HACA.
En effet, il ne suffit pas d'avoir une idée séduisante ou un concept innovateur, il faut également remplir tous les critères stipulés dans la loi. «On nous demande d'être un pays démocratique, respectueux de la loi. C'est ce que nous faisons. Nous travaillons dans le respect total des dispositions juridiques qui réglementent ce domaine», renchérit un sage qui siège à la HACA.
En épluchant les dossiers déposés auprès de la HACA, les membres de cette instance ont eu la surprise de découvrir des projets mal ficelés, montés à la hâte et surtout incomplets sur le plan juridique. La HACA a saisi tout le monde par courrier pour leur demander de compléter leurs dossiers. Les réponses ont été jusque-là très décevantes. Un groupe espagnol de Grenade n'a même pas jugé utile de se constituer en société de droit marocain, ce qui est la condition sine qua non pour postuler.
Devant ce constat, la HACA a décidé d'accompagner les porteurs de projets afin d'accélérer la mécanique et de faire aboutir quelques projets parmi les plus aboutis. En attendant, personne ne peut prédire exactement quand la première radio verra le jour…D'après des avis très optimistes, cela ne se fera pas avant l'été prochain.
Karim Douichi | LE MATIN