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La section de l'association Tamaynut de Casa Anfa a envoyé une lettre de condoléance aux familles kurdes dont les membres ont été victimes d'un attentat barbrare à Erbil. C'est ce qu'il y a de plus normal, mais ce n'est pour plaire à un baâthiste aigri du nom de "Omar Rifi" qui par des raccourcis absolument abominables, condamnables et tout simplement amazighophobes tient à manifester
son oppostion à ce que les Amazighes expriment leur compassion à des peuples qui souffrent. Ce petit omar a une vision pour le moins paternaltiste des Amazighes. D'après cet aghyul de baâthiste de pacotilles, il fallait que Tamaynut vienne lui demander l'autorisation d' envoyer un message aux Kurdes. Et alors? Qu'est ce qui est raciste? Ce sont les Amazighes?
Lisez pour vous en avoir le coeur net!
Un Kurdistan marocain… du côté de Casa-Anfa
Omar Rifi
29 Mars 2004
Tamaynut et les Kurdes
Manifeste pour un Kurdistan marocain. Effarant ? On ne peut, las, dire autrement, tant le choc a été si fort et que ce constat s’impose.
Nous donnons ici le texte d’une lettre adressée par la section Tamaynut Casa-Anfa, sise au 67 boulevard Mohammed V à l’intention du peuple kurde (sic) et à toutes ses institutions représentatives, organisations politiques et autres associations. “Suite aux deux incidents criminels qui ont fait plusieurs morts et blessés parmi les innocents, après avoir frappé, le 31 janvier 2004, à Erbil les locaux du parti démocrate et l’Union nationale du Kurdistan et qui sont l’œuvre de bandes terroristes nostalgiques des ères de la persécution populiste, le tribalisme, la supériorité raciale chauviniste visant l’édification de leur entité au détriment des peuples aspirant au progrès et à la démocratie, l’Association Tamaynut, qui milite pour la libération (sic) du peuple amazigh et l’accès à ses droits identitaire, économique, culturel et social au Maroc, présente ses condoléances les plus sincères aux familles des victimes …etc”. Il va sans dire que la lettre qui a fait le tour des rédactions locales ne fait pas dans la dentelle. Son premier chapitre, on ne le voit que trop bien, s’adresse, en s’y identifiant au peuple kurde. Poussant l’illusion un peu plus loin, le deuxième chapitre tente de prouver la similitude entre Kurdes et Amazighs, par les ouvrages de l’implicite. Ce qui, en somme, revient à dire que “nous sommes” du même bord. Tamaynut, malhonnêtement compatissante avec les victimes, perfidement solidaire de leurs familles, sacrifie une passion élevée pour une autre très vile. Du coup, la douceur de la bêtise devient si grande, si docte, qu’à quelque objet qu’on l’attache, même à une mort tragique et barbare, on la chérit, conceptualise et hisse au rang de sentiment humain. Et c’est indéniablement très grave. Pour peu que l’on y pense, ce parallélisme entre “peuple kurde” et “peuple amazigh” en cache un autre. Celui entre les deux Etats. D’où les élucubrations des auteurs de ladite lettre, qui sans sens de discernement, se font les porte-étendards d’un mouvement de …libération du peuple amazigh au Maroc ! ! Pas moins. On ne le dira jamais assez : les attentats criminels qui ont coûté la vie à plusieurs innocents sont formellement et universellement rejetés. Mais, de là à en faire un “fonds de commerce” pour faire prévaloir des instincts périlleusement grégaires, il y a une tentation qu’il faut contrecarrer. Elle a un nom : semer les graines d’un intégrisme identitaire. Meurtrier, le penchant prête le flanc à l’irréparable. C’est que l’innocence des victimes peut être au “militantisme” aigri et en mal de sensation, ce que la religion est pour les fous du jihad : un prétexte sanguinaire. Pascal, le philosophe chrétien, en avait une vision très éloquente :“nous avançons, sans souci, dans le précipice après que nous ayons mis quelque chose devant nous pour nous empêcher de le voir”. Démangée par le besoin de décliner sa vocation, Tamaynut se présente en “mouvement de libération”. Le Messie, au pluriel s’appelle, le cas échéant, Tamaynut : ses maîtres à penser s’autoproclament les libérateurs qui libéreraient la nation du joug étranger et lui rendraient se pureté ethnique. Je ne saurais dire ce qu’en pensera ma grand-mère, elle qui vivait harmonieusement sa marocanité et croyait que l’Irak se trouve à vol d’oiseau de notre hameau. Ce qui est sûr cependant, c’est qu’elle ouvrira grands ses yeux quand on lui expliquera que les gens de Casa-Anfa vont la libérer… de sa voisine. En mettant l’innocence des victimes au service de leur passion, les gens de Tamaynut ont fait preuve d’un esprit faux, celui qui raisonne mal sur des principes graves. Au diable la réalité, bonjour l’identité meurtrière.
P.S. : la construction anarchique et sauvage a engendré des mosquées périphériques et hors-contrôle, l’identité meurtrière, aussi anarchique que sauvage elle, germe dans des quartiers huppés. Plus dangereux ? On le craint bien.
son oppostion à ce que les Amazighes expriment leur compassion à des peuples qui souffrent. Ce petit omar a une vision pour le moins paternaltiste des Amazighes. D'après cet aghyul de baâthiste de pacotilles, il fallait que Tamaynut vienne lui demander l'autorisation d' envoyer un message aux Kurdes. Et alors? Qu'est ce qui est raciste? Ce sont les Amazighes?
Lisez pour vous en avoir le coeur net!
Un Kurdistan marocain… du côté de Casa-Anfa
Omar Rifi
29 Mars 2004
Tamaynut et les Kurdes
Manifeste pour un Kurdistan marocain. Effarant ? On ne peut, las, dire autrement, tant le choc a été si fort et que ce constat s’impose.
Nous donnons ici le texte d’une lettre adressée par la section Tamaynut Casa-Anfa, sise au 67 boulevard Mohammed V à l’intention du peuple kurde (sic) et à toutes ses institutions représentatives, organisations politiques et autres associations. “Suite aux deux incidents criminels qui ont fait plusieurs morts et blessés parmi les innocents, après avoir frappé, le 31 janvier 2004, à Erbil les locaux du parti démocrate et l’Union nationale du Kurdistan et qui sont l’œuvre de bandes terroristes nostalgiques des ères de la persécution populiste, le tribalisme, la supériorité raciale chauviniste visant l’édification de leur entité au détriment des peuples aspirant au progrès et à la démocratie, l’Association Tamaynut, qui milite pour la libération (sic) du peuple amazigh et l’accès à ses droits identitaire, économique, culturel et social au Maroc, présente ses condoléances les plus sincères aux familles des victimes …etc”. Il va sans dire que la lettre qui a fait le tour des rédactions locales ne fait pas dans la dentelle. Son premier chapitre, on ne le voit que trop bien, s’adresse, en s’y identifiant au peuple kurde. Poussant l’illusion un peu plus loin, le deuxième chapitre tente de prouver la similitude entre Kurdes et Amazighs, par les ouvrages de l’implicite. Ce qui, en somme, revient à dire que “nous sommes” du même bord. Tamaynut, malhonnêtement compatissante avec les victimes, perfidement solidaire de leurs familles, sacrifie une passion élevée pour une autre très vile. Du coup, la douceur de la bêtise devient si grande, si docte, qu’à quelque objet qu’on l’attache, même à une mort tragique et barbare, on la chérit, conceptualise et hisse au rang de sentiment humain. Et c’est indéniablement très grave. Pour peu que l’on y pense, ce parallélisme entre “peuple kurde” et “peuple amazigh” en cache un autre. Celui entre les deux Etats. D’où les élucubrations des auteurs de ladite lettre, qui sans sens de discernement, se font les porte-étendards d’un mouvement de …libération du peuple amazigh au Maroc ! ! Pas moins. On ne le dira jamais assez : les attentats criminels qui ont coûté la vie à plusieurs innocents sont formellement et universellement rejetés. Mais, de là à en faire un “fonds de commerce” pour faire prévaloir des instincts périlleusement grégaires, il y a une tentation qu’il faut contrecarrer. Elle a un nom : semer les graines d’un intégrisme identitaire. Meurtrier, le penchant prête le flanc à l’irréparable. C’est que l’innocence des victimes peut être au “militantisme” aigri et en mal de sensation, ce que la religion est pour les fous du jihad : un prétexte sanguinaire. Pascal, le philosophe chrétien, en avait une vision très éloquente :“nous avançons, sans souci, dans le précipice après que nous ayons mis quelque chose devant nous pour nous empêcher de le voir”. Démangée par le besoin de décliner sa vocation, Tamaynut se présente en “mouvement de libération”. Le Messie, au pluriel s’appelle, le cas échéant, Tamaynut : ses maîtres à penser s’autoproclament les libérateurs qui libéreraient la nation du joug étranger et lui rendraient se pureté ethnique. Je ne saurais dire ce qu’en pensera ma grand-mère, elle qui vivait harmonieusement sa marocanité et croyait que l’Irak se trouve à vol d’oiseau de notre hameau. Ce qui est sûr cependant, c’est qu’elle ouvrira grands ses yeux quand on lui expliquera que les gens de Casa-Anfa vont la libérer… de sa voisine. En mettant l’innocence des victimes au service de leur passion, les gens de Tamaynut ont fait preuve d’un esprit faux, celui qui raisonne mal sur des principes graves. Au diable la réalité, bonjour l’identité meurtrière.
P.S. : la construction anarchique et sauvage a engendré des mosquées périphériques et hors-contrôle, l’identité meurtrière, aussi anarchique que sauvage elle, germe dans des quartiers huppés. Plus dangereux ? On le craint bien.