Azul fellawn,
L'opinion que j'ai de l'amazighité, du fait berbère, veut que j'empêche la gangrène " islamarabe" de se propager plus avant dans les frêles consciences des plus démunis des nôtres. Sans prétention aucune si ce n'est d'aider à liberer les miens de leurs fers hilaliens. La foi n'étant pas de l'ordre du démontrable, pas plus que l'existence ou non de Dieu, ce n'est pas la- dessus qu'il faut opposer islam et christianisme. De même qu'il serait fallacieux de réduire le christianisme à l'Europe et le religieux aux atrocités qui s'en sont réclamées, fruits contaminés de la méchanceté humaine. Non, pour rester clairs et lucides, c'est les dogmes, les fondements même qu'il convient de comparer. Là, c'est édifiant et l'Islam n'est pas une inoffensive et innocente continuation de la réflexion biblique. Pour s'en convaincre, rien de tel que d'étudier quelques traits marquants de la personnalité de Muhammad. Il s'y découvre très aisément et diamétralement à l'opposé des prophètes dont il se prétend le sceau, une propension pour tous les bas penchants du ventre: ce n'est pas peu déclarer qu'il était loin de pratiquer l'abstinence des grands mystiques, j'ajouterai qu'il n'avait rien contre les fillettes ( hein, petite Aïcha?). Que les zélotes d'Allah fassent le décompte du nombre de femmes, filles, concubines et esclaves qu'il a prises sans faire l'impasse sur les butins des raids contre ses adversaires. N'avait- il pas droit aux plus belles captures en tant que chef de guerre(sic) et prophète? Tandis que les anciens prophètes quand ils étaient célibataires le demeuraient, lui jouissait impudique devant la toute juvénile, devant la femme de son propre fils adoptif. Si c'est ça de la moralité de prophète, moi je suis un phasme vénusien monozygote.
Muhammad ne fut pas, loin s'en faut, un apôtre de la paix. Les Banou Quoraiza, Kinâna fils de Hoquaïq, Ka'ab fils d'Achraf entre autres en ont fait les frais. De combien de personnes a t-il ordonné lui même le meurtre? Un nombre incalculable. En cela, il a beau se dire plus grand en vertus que ses prédecesseurs, il démontre de façon flagrante et sanglante qu'il n'en n'est que l'image négative. Jésus en personne a préféré subir la violence plutôt que de la propager et bien avant lui des élus ont succombé sous les coups des cruels sans jamais les rendre. Le seul moyen que leur octroie leur croyance pour la faire connaître est la parole, l'écrit et la prière. Toute force leur est proscrite. L'Islam lui dans ses principes basiques et non juste dans une lecture tendancieuse faite par des brutes isolées, légitime le sabre pourvu qu'il vienne à bout de ceux qui refusent la soumision ( bessif, qu'on dit...). Muhammad a érigé en commandements les coutumes barbares et tribales d'incultes bédouins, les razzias sauvages, les iniques spoliations, les expéditions punitives conférant à la vengeance et aux vils crimes au nom de son " dieu" une dimension sacrée, à renfort de promesses d'orgasmes éternels et de bachanales sobres.
Ce prophète amateur de plaisir, fardé et parfumé selon le Coran, n'est en moeurs ni Abraham, ni Moise, ni Elie, ni Ezéchiel, ni Jacob ni encore moins Jésus. Lui a goûté satisfait au pouvoir, à la vindicte, aux couches d'X femmes, il a mené des troupes au combat au moins 27 fois et frappé de sa main d'autres hommes. Lui a fait torturer sadiquement ses opposants, assassiner ses gêneurs même exilés, jalousé cupidement ses trésors, lancé des fatwas sans merci. Il s'est approprié le bien d'autrui sans états d'âme, et convoité concupiscent son épouse. Il a répandu sciemment des torrents de sang au service de son " dieu" ravi et poussé à la haine des juifs qui se sont dérobés à sa perverse religion comme des Chrétiens fidèles à leur foi: tout en feignant de les préserver, il leur a conféré un sort d'inférieurs déchus( dhimmis). Que dire de la supériorité qu'il attribue de facto à son extraction? Il a fait écraser tous les peuples vaincus de ses préceptes et leur support linguistique unique et conquérant quand les Chrétiens avaient pour devoir de parler la langue de leurs hôtes ( cf. la Pentecôte). Il a généré le pire de tous les totalitarismes qui installe les Arabes les champions du genre humain quand Jésus avait permis que ses paroles s'adressent à tous dans la liberté et l'égalité, dans le respect de leurs identités et de leurs particularismes, élevant tous les hommes au rang de peuple de Dieu, non dans une pensée unique et tyrannique comme l'Islam.
La différence entre l'islam et le christianisme c'est que le second m'accepte dans ma liberté d' Amazigh, et comprend et aime ma langue. Ces Juifs qu'on a appris des Arabes à injustement maudire étaient chez nous de notre race et parlaient notre idiome. Eux étaient des nôtres. Eux se sont refusés à la syphilis islamique. On rapporte à Dihiya, Grande Dame Amazighe, cette exhortation devant les envahisseurs orientaux: " Lions d'Afrique et de Judée, montrons à ces Arabes que nous ne laisserons pas leur islam nous réduire en esclavage! Que notre slogan soit la liberté ou la mort!". Ce qui résonne avec une force flamboyante et particulièrement magnifique aujourd'hui et rime avec notre " Ad rzegh ulla ad- knugh!" ( plutôt me briser que de m'agenouiller! ).
Nous vouons les Juifs aux gémonies pour singer les Arabes et leur convenir. Les Arabes ont un contentieux aussi ancien que la préférence d'Israël l'Hébreu à Ismaël l'Arabe par leur père Abraham. Mais nous, Imazighen, si nous devons avoir un juste grief contre les Israelites, qu'il nous appartienne et ne soit point un absurde mimétisme avec les Arabes qui eux les abhorrent. Les descendants de Moise ont-ils apporté atteinte à notre identité, l'ont-ils asservi, brimée, et ont-ils à quelque moment emmuré notre parler, dicté leurs us ou aplatis devant l'autel de leur culte? Si nous devons les mal aimer, que ce soit pour nos causes à nous et non pas selon les desiderata de l'engeance d'Allah. Combien d'arabo- musulmans ont-ils fait preuve envers nous d'amitié, de sympathie pour notre culture, combien ont appris notre vocable que ces " mécréants" Berbères de confession juive parlaient parfaitement? Combien d'entre eux comme ces voyageurs "infidèles" Allemands, Anglais, Français et Italiens d'autrefois, ceux des colons qui nous ont appréciés, comme beaucoup de missionnaires ont aussi appris le tamazight, ont rédigé des dictionnaires, recueilli et sauvé de l'oubli des pans entiers de notre mémoire séculaire?
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