Printemps noir : enfin une plainte en préparation
jeudi 3 août 2006
Enfin, l’espoir pointe à l’horizon. Les assassins qui avaient endeuillé la Kabylie pendant le long printemps noir (2001-2002), pourront être déférés devant une cour de justice et jugés pour leurs crimes ignobles.
Des hommes et des femmes "incorruptibles de l’âme" ont travaillé dans l’ombre et réunis des preuves accablantes et des témoignages rares estimes avec les noms des assassins un descriptif précis des scènes de crimes.
Des dossiers entiers (pour certains très complets), sont montés et prêts à être déposés auprès d’un tribunal.
Photo : Nabil & Mourad BOUNOUAH
Au delà de l’information, cet article se veut un espace de concertation avant l’action. Les victimes de la tragédie du printemps noir, sont avant tout des pertes irremplaçables pour les familles et les proches, mais aussi des martyrs.
Des martyrs de la liberté, la démocratie et des droits de l’homme. Ces thèmes universels qui préoccupent tous ceux qui épris de justice, essayent de changer le cour des choses injustes.
Pour ne pas heurter la sensibilité de ces familles qui demain se sentiront écartées de la démarche nous ouvrons un espace de concertation qui quelle que soit la teneur des échanges, aboutira vers un résultat fixé initialement qui consiste à traduire en justice des assassins impliqués dans les crimes de 126 personnes en Kabylie entre 2001 et 2002, sur la base de dossier instruis en première lecture par les initiateurs de cette démarche.
Aucune tentation ou pression n’est en mesure de dévier de cet objectif. Aussi pour se mettre toutes les chances de son côté, ce collectif sollicite le concours de tous ceux qui par un témoignage par un conseil positif ou une preuve tangible peuvent contribuer à l’éclatement de la vérité et le rétablissement de la justice. Alors juriste avocat juge et simple témoin de ces évènements, la parole est à vous exprimez vous en donnant votre avis et votre point de vue dans le sens d’appuyer et de porter de l’aide à ce projet.
L’action de ce collectif porte sur deux points importants :
La collecte des informations susceptibles de constituer des charges contre les personnes impliquées dans ces crimes.
L’étude et l’instruction des dossiers à la lumière des textes de loi au niveau international pour définir le meilleur et le plus efficace moyen d’aboutir à un résultat tangible.
Le résultat de ces deux actions donne les premiers éléments d’analyses et la lecture suivante du printemps noir :
Qui a tiré pendant le printemps noir ?
La majorité des assassinats sont l’œuvre des gendarmes en uniformes postés sur les toits des brigades. Les armes des crimes sont généralement celles de tireurs d’élite, les impacts relevés sur les victimes prouvent le sang froid et l’application de ces bourreaux dans leur sale besogne.
Ces éléments omettent le caractère d’autodéfense avancé à l’époque par les responsables hiérarchiques dont le ministre de l’intérieur. Dans tous les cas la volonté de donner la mort était manifeste et la préméditation des crimes est prouvée de façon récurrente.
L’autre partie est l’implication des agents du DRS (direction du renseignement et de sécurité) ex sécurité militaire, de manière directe en tirant sur les manifestants ou indirect en incitant les gendarmes à le faire en promettant l’impunité puisque ils sont automatiquement leurs responsables hiérarchiques directs.
Qui a donné l’ordre de tirer ?
Le climat délétère qui régnait juste après la campagne électorale pour les présidentielles marquée par les discours du candidat-président qui avaient semé la haine dans les rangs des forces de sécurité ont été les éléments déclencheurs.
Les gendarmes s’étaient sentis investis d’un devoir de rétablir l’honneur du président. Suivis par la gestion catastrophique par le ministère de l’intérieur de l’assassinat de Guermah Massinissa le lycéen des At Douala dans l’enceinte d’une brigade de gendarmerie.
Les forces de sécurité était dans un état d’esprit revanchard. Les deux hommes qui concentraient sous leur coupe toute les décisions sécuritaires du pays, donnaient l’impression de mener des croisades en Kabylie.
Pour ne pas contrarier les dessins du président, le responsable du renseignement, avait besoin de prouver son allégeance aux maîtres de l’époque et effacer son passé d’éradicateur. Comme la mode était à la réconciliation nationale, il laissa massacrer les manifestants sans brancher. Ainsi on peut conclure que l’ordre de tirer était explicite dans la réaction des responsable dans leur réaction laxiste face aux premiers assassinats.
Le procès ne sera pas Nuremberg, ni le TPI pour l’ex-Yougoslavie, mais pour la première fois de notre Histoire nous allons prouver au monde que nous n’allons plus nous faire assassiner sans lever le petit doigt. Notre blason est entre nos mains, si nous le roderons pas personne ne le fera à notre place.
Pour ne pas perturber l’action des initiateurs de ce projet cet article est sans forum et pour plus de confidentialité veuillez poster vos contributions à la boîte suivante : printempsenquete@kabyle.com
Boukhelifa Zahir
jeudi 3 août 2006
Enfin, l’espoir pointe à l’horizon. Les assassins qui avaient endeuillé la Kabylie pendant le long printemps noir (2001-2002), pourront être déférés devant une cour de justice et jugés pour leurs crimes ignobles.
Des hommes et des femmes "incorruptibles de l’âme" ont travaillé dans l’ombre et réunis des preuves accablantes et des témoignages rares estimes avec les noms des assassins un descriptif précis des scènes de crimes.
Des dossiers entiers (pour certains très complets), sont montés et prêts à être déposés auprès d’un tribunal.
Photo : Nabil & Mourad BOUNOUAH
Au delà de l’information, cet article se veut un espace de concertation avant l’action. Les victimes de la tragédie du printemps noir, sont avant tout des pertes irremplaçables pour les familles et les proches, mais aussi des martyrs.
Des martyrs de la liberté, la démocratie et des droits de l’homme. Ces thèmes universels qui préoccupent tous ceux qui épris de justice, essayent de changer le cour des choses injustes.
Pour ne pas heurter la sensibilité de ces familles qui demain se sentiront écartées de la démarche nous ouvrons un espace de concertation qui quelle que soit la teneur des échanges, aboutira vers un résultat fixé initialement qui consiste à traduire en justice des assassins impliqués dans les crimes de 126 personnes en Kabylie entre 2001 et 2002, sur la base de dossier instruis en première lecture par les initiateurs de cette démarche.
Aucune tentation ou pression n’est en mesure de dévier de cet objectif. Aussi pour se mettre toutes les chances de son côté, ce collectif sollicite le concours de tous ceux qui par un témoignage par un conseil positif ou une preuve tangible peuvent contribuer à l’éclatement de la vérité et le rétablissement de la justice. Alors juriste avocat juge et simple témoin de ces évènements, la parole est à vous exprimez vous en donnant votre avis et votre point de vue dans le sens d’appuyer et de porter de l’aide à ce projet.
L’action de ce collectif porte sur deux points importants :
La collecte des informations susceptibles de constituer des charges contre les personnes impliquées dans ces crimes.
L’étude et l’instruction des dossiers à la lumière des textes de loi au niveau international pour définir le meilleur et le plus efficace moyen d’aboutir à un résultat tangible.
Le résultat de ces deux actions donne les premiers éléments d’analyses et la lecture suivante du printemps noir :
Qui a tiré pendant le printemps noir ?
La majorité des assassinats sont l’œuvre des gendarmes en uniformes postés sur les toits des brigades. Les armes des crimes sont généralement celles de tireurs d’élite, les impacts relevés sur les victimes prouvent le sang froid et l’application de ces bourreaux dans leur sale besogne.
Ces éléments omettent le caractère d’autodéfense avancé à l’époque par les responsables hiérarchiques dont le ministre de l’intérieur. Dans tous les cas la volonté de donner la mort était manifeste et la préméditation des crimes est prouvée de façon récurrente.
L’autre partie est l’implication des agents du DRS (direction du renseignement et de sécurité) ex sécurité militaire, de manière directe en tirant sur les manifestants ou indirect en incitant les gendarmes à le faire en promettant l’impunité puisque ils sont automatiquement leurs responsables hiérarchiques directs.
Qui a donné l’ordre de tirer ?
Le climat délétère qui régnait juste après la campagne électorale pour les présidentielles marquée par les discours du candidat-président qui avaient semé la haine dans les rangs des forces de sécurité ont été les éléments déclencheurs.
Les gendarmes s’étaient sentis investis d’un devoir de rétablir l’honneur du président. Suivis par la gestion catastrophique par le ministère de l’intérieur de l’assassinat de Guermah Massinissa le lycéen des At Douala dans l’enceinte d’une brigade de gendarmerie.
Les forces de sécurité était dans un état d’esprit revanchard. Les deux hommes qui concentraient sous leur coupe toute les décisions sécuritaires du pays, donnaient l’impression de mener des croisades en Kabylie.
Pour ne pas contrarier les dessins du président, le responsable du renseignement, avait besoin de prouver son allégeance aux maîtres de l’époque et effacer son passé d’éradicateur. Comme la mode était à la réconciliation nationale, il laissa massacrer les manifestants sans brancher. Ainsi on peut conclure que l’ordre de tirer était explicite dans la réaction des responsable dans leur réaction laxiste face aux premiers assassinats.
Le procès ne sera pas Nuremberg, ni le TPI pour l’ex-Yougoslavie, mais pour la première fois de notre Histoire nous allons prouver au monde que nous n’allons plus nous faire assassiner sans lever le petit doigt. Notre blason est entre nos mains, si nous le roderons pas personne ne le fera à notre place.
Pour ne pas perturber l’action des initiateurs de ce projet cet article est sans forum et pour plus de confidentialité veuillez poster vos contributions à la boîte suivante : printempsenquete@kabyle.com
Boukhelifa Zahir