Première édition du Festival Rwaïss (Achtoukn-Aït Baha)

Talalit

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Du 18 au 20 août à Achtoukn Aït Baha

La province d'Achtoukn Aït Baha vibrera, du 18 au 20 août, au rythme de la première édition du Festival Rwaïss (chanteurs et poètes berbères) initiée par le ministère de la Culture dans le cadre de ses efforts pour la sauvegarde du patrimoine culturel national.

Organisé en collaboration avec la province et le conseil provincial d'Achtoukn Aït Baha, ce festival s'inscrit dans la droite ligne des actions du ministère en ce qui concerne la mise en valeur des différentes formes du patrimoine culturel, des arts musicaux et des chants populaires.

Cette manifestation vise également, selon les initiateurs, à mettre en lumière la richesse et la diversité artistiques du Sud, en général, et de la région Sous-Mast-Dra, en particulier, et montrer la grande valeur de la musique des Rwaïss en tant que patrimoine culturel et artistique vivant.

Organisée sous le thème «Festival des Rwaïss : chants et poèmes de Sous», cette rencontre, qui se veut annuelle, tentera d'approcher l'art de ces chanteurs et poètes berbères qui ont été toujours sensibles à leur environnement social et su garder une certaine vivacité et chaleur dans leurs poèmes en glorifiant amour, vie, partage et espoir.

En s'associant à l'organisation de ce festival, les autorités provinciales ambitionnent d'ériger celui-ci en un outil efficace de développement touristique et culturel et de promouvoir la musique des Rwaïss à travers son intégration dans le répertoire musical marocain.

Au programme de cette manifestation culturelle et artistique, trois soirées publiques seront animées par les grands figures «Rwaïss» de la musique amazighe dont Fatima Tabaamrant, Aïcha Tachinouit, M'barek Ammouri, outre des groupes traditionnels : Ajmak, Ahiadh, Ahwach et Isemgan. Une tente de poésie a été également dressée pour permettre au public d'apprécier les textes des poètes amazighs modernistes et classiques les plus confirmés ainsi que ceux des Rwaïss troubadours.

Outre le concours de la chanson amazighe prévu en marge de ce festival, un colloque sur «la chanson des Rwaïss : composantes artistiques et liens culturels» ainsi que plusieurs expositions d'art classique et moderne seront organisées à cette occasion.

(Aghbalu: MAP)
 
Damou

Ou est DAMOU ? QUI EST DE LA REGION ?????

J'ai l'impression que ce chanteur qui a grandi dans la misere ,

est bien gonfle' (apres son succe') ???
 
et que fait tachiniwit dans ce festival? serait ce pour nous gratifier de sa danse "spéciale" lointin parent du kung fu? je pensais que c'est un festival de rways pas un tournois de judo
 
Le médiocre de la Map qui a écrit ce papier n'a même précisé le lieu du festival. Parce que Achtouken, ce n'est pas petit, c'est imense. Il y a bien évidemment ayt Baha, mais aussi Biougra, Elkhemis Ayt Amira, Belfaâ, ssebt n Ayt Milk, Sidi Bibi, Imi meqqurn...
 
tachinwite

TACHIN'WITE est d'AIT BAHA , par les liens de mariage

son mari et son manager OUBELLA BRAHIM est bien de la region,
ses parents sa famille , s'etaient oppose's a ce mariage, mais l'amour y etait tres fort

un beau garcon est ne' de cette union
 
tachinwite

tinji said:
TACHIN'WITE est d'AIT BAHA , par les liens de mariage

son mari et son manager OUBELLA BRAHIM est bien de la region,
ses parents sa famille , s'etaient oppose's a ce mariage, mais l'amour y etait tres fort

un beau garcon est ne' de cette union

Azul,
Par contre ce monsieur là, il ne s'appelle pas "OUBELLA BRAHIM".
Pour de vraie il s'appelle Raïss Ahmed Abaâmran. Je le connais bien son visage.
 
tachinwite ds assabah

ASSABAH : la semaine deniere j'ai lu un article sur TACHINITE

et son mari qui est son manager (OUBLA BRAHIM) originaire d'AIT BAHA. qui a repondu aux quetions du journaliste
 
Biougra : Un festival pour les Rouaïss

L’art des Rouaiss a désormais son festival. L’événement aura lieu du 18 au 20 août à Biougra, la capitale d'Achtoukn-Aït Baha.

La localité de Biougra, à proximité d’Agadir s’apprête à accueillir le premier Festival des Rouaïss. Organisé du 18 au 20 août par le ministère de la Culture, ce festival sera marqué par la présence de plusieurs musiciens et spécialistes de la musique amazigh, notamment le chanteur Ammouri M’barek, Raïss Ahmed Oumssat, Raïssa Fatima Tabaamrant, Raïss Lahcen Akhttab et Raïssa Rkia Talbensirt.
Cette manifestation musicale a été créée pour faire connaître l’art des Rouaïss qui est spécifique à la région du Sud du Maroc. Selon le chercheur Ahmed Assid, cet art regroupe le chant, la danse et la poésie. « Ce sont toutes ces composantes qui font la richesse de l’art des Rouaïss», explique ce spécialiste de la musique amazighe. Le nom arabe «Raïss», qui signifie chef ou leader devait néanmoins être mérité. «Pour diriger la troupe, il fallait être un grand poète, un chanteur émérite et un bon joueur de Ribab», déclare la même source.
Cet art possède ses pionniers dont le plus connu est Haj Belaïd. Ce denier était fort connu durant la période coloniale. Les chercheurs dans le domaine de la chanson amazighe sont unanimes à déclarer que «Haj Belaïd est le premier chanteur amazigh marocain à avoir enregistré des disques dans les années 40 pour les sociétés Pathé Marconi et Baïdaphone».
Sa célébrité était non seulement due à son talent, mais aussi et surtout à ses relations. «Cet artiste de Tiznit était l’ami de plusieurs notables dont le pacha Glaoui», explique Ahmed Assid.
C’est ainsi que Haj Belaïd était considéré comme le chanteur de l’élite par excellence. Ce pionnier sera suivi par d’autres dont le talent demeure évoqué jusqu'à nos jours. Il s’agit, entre autres, de Moulay Ali, Moulay Moh, Mohamed Boudra, Boubakr Azari et Boubakr Anchad. Chaque génération possède ses spécificités, étant donné que l’art des Rouaïss est en constante évolution. Au gré des années, les musiciens accomplis voudront se libérer du poids de la tradition. Ils innoveront autant que faire se peut. «L’art des Rouaïss enregistrera une nouvelle évolution lorsque certains artistes intégreront de nouveaux instruments comme le banjo», ajoute Ahmed Assid.
Si ce changement paraît positif dans ce sens où il apporte un air de renouveau à la chanson amazighe, il peut être dangereux. «L’effet des instruments modernes est souvent mal étudié et il en résulte, parfois, une vraie cacophonie», déclare Belaïd Akkaf qui était à l’origine de l’intégration de la musique jazz à la chanson amazighe.
Ce leader du groupe «Les frères Akkaf» pense que dans toute recherche, il est nécessaire de se baser sur des données scientifiques. «Cela ne sert à rien d’ajouter de nouveaux instruments si l’on ne respecte pas l’échelle et le timbre musical», souligne-t-il.
Même son de cloche du côté de Ammouri M’barek. Ce dernier considère que la modernité peut faire parfois beaucoup de tort à la musique amazighe.
«Certains musiciens ne se soucient pas de l’aspect esthétique, tout ce qui les intéresse, c’est de vendre», déclare-t-il. Néanmoins, il se réjouit de voir que certaines troupes restent fidèles à la consistance des textes et des musiques des pionniers.

(Aghbalu: Aujourd'huiLeMaroc, Qods Chabaa) (corrrigé)
 
Honneur aux troubadours amazighs

Pendant trois jours, Biougra a fait la part belle à la musique des Rwaïss et à leurs chants.

Biougra (Achtoukn - Aït Baha) a accueilli, du 18 au 20 courant, la première édition du Festival des Rwaïss, chants et poème de Souss, une occasion pour rendre hommage à tous ces troubadours qui ont participé à une meilleure connaissance de cette musique. C'est ce qu'a relevé, justement, Mohamed Achaâri, ministre de la Culture, lors de l'ouverture de cette manifestation. "Le festival des Rwaïss constitue une occasion pour redonner vie à l'expression artistique authentique des chanteurs et poètes berbères, car au-delà de l'animation et des spectacles, le festival s'assigne comme mission de contribuer à la collection et l'archivage de cet art et à sa diffusion à grande échelle étant donné que la musique amazighe connaît actuellement un développement important", a relevé le ministre de la Culture.

Initiateur de ce nouveau rendez-vous, le ministère de la Culture avait choisi Achtoukn - Aït Baha pour abriter ce Festival compte tenu de l'apport non négligeable de cette province qui a donné à cet art ses lettres de noblesse. "La province a toujours donné naissance à de grandes figures Rwaïss, ayant légué aux Aït Souss un répertoire artistique et poétique considérable ", a encore insisté le ministre.

Cette valorisation du patrimoine amazigh a démarré, le premier jour, par une exposition d'instruments musicaux et de photos des Rwaïss qui ont construit l'identité d'une musique qui enrichit le patrimoine national et renforce ses nombreuses spécificités.

La musique était également présente, tout au long de ces trois jours. Pour la première soirée, ce sont Raïssa Fatima Tabaamrant, Ammouri M'barek et Raiss Ahmed Oumast qui ont fait vibrer le public avec des chants et des poèmes qui expriment, à la fois, les souffrances mais aussi la joie. Les Rwaïss amazigh Lahcen Akhettab, Ihihi et Mohammed Damou et des groupes traditionnels comme Ajmak et Isemgane étaient aussi les invités du Festival. Le public, chaque soir aussi nombreux, a pu apprécier et applaudir l'art des Rwaïss classique et contemporain.

Des hommages ont également été rendus à des chantres de la musique amazighe, comme Mohamed Mestaoui qui est considéré comme celui qui, à travers ses écrits et ses recherches, a été d'un grand apport dans la valorisation du patrimoine artistique et musical amazigh. Raissa Damsiriya et Raiss M'barek Aissar, fondateurs de cet art, ont également été honorés au cours de cette première édition.

A côté de la musique, le Festival a accueilli un colloque scientifique qui s'articule autour de "la chanson des Rwaïss : composantes artistiques et liens culturels". L'occasion pour des chercheurs de cette composante de la culture marocaine, comme Ahmed Abou Zaid, Mohammed Mestaoui, Moahamed Akounad, Ibrahim Abaouch et Ibrahim Oubella, de faire partager leurs connaissances. "La région d'Achtoukn - Ait Baha dans la poésie des Rwaïss", "Les spécificités de la poésie amazigh" et "Quel avenir pour les chansons des Rwaiss ?" , ont focalisé l'attention des participants à l'atelier de travail organisé pour la circonstance.

Ayant pour ambition de mieux faire connaître l'art de ces chanteurs et poètes berbères, le Festival des Rwaïss est appelé à s'inscrire dans la continuité pour devenir un outil "efficace de développement touristique et culturel et la promotion de la musique des Rwaïss, à travers son intégration dans le répertoire musical marocain", comme l'ont souligné la province de Achtoukn Aït Baha et son conseil provincial, co-organisateur de la manifestation.

Et c'est toujours dans cette optique de revalorisation du patrimoine de la région que le ministre de la Culture a procédé, en marge de ce Festival, à l'inauguration, dans la commune rurale Ida Ougandif, de l'agadir historique de Tizergan. Ce site renferme une trentaine de maisons fortifiées avec un rempart construit selon "une architecture authentique à travers l'utilisation de matériaux traditionnels (terre et pierres)". Le projet de restauration, qui a coûté 1.150.970,22 DH, a été mené par le ministère de la Culture en partenariat avec l'Association de Tizergan. Une manière intelligente de donner vie à une région par le biais de son patrimoine et de sa culture.

(Source: Libération/Khadija Alaoui)
 
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