Poséidon est arabe

Re : Poséidon est arabe

D'abord, vous bâtissez votre "disussion" sur des allégations fausses
Pourquoi mettez-vous "discussion" entre guillemets ? J'ai tout à fait l'impression de discuter avec vous le plus normalement du monde. Je vous ai exposé des arguments linguistiques et historiques.

Jamais l'auteur n'a dit que Poséidon était arabe
Oui je sais, disons qu'il faut donner un titre à chaque poste du forum et que j'ai employé une "technique d'appel" journalistique, c'est plus pour inviter au débat. Après, je publie le texte lui-même et la discussion peut commencer.

Donc je l'avoue, l'auteur n'a jamais dis que Poséidon est arabe :-)

Je rajouterai un élément à l'article : Hérodote mentionne que Poséidon fut adopté par les Grecs aux Lybiens (c-à-d aux Amazighes). Soulignant qu'aucun autre peuple n'avait adoré cette divinité depuis aussi longtemps.

C'est le genre de précision que l'on attend de journalistes ou historiens nord-africains de nos jours...

J'espère que je vous aurai donné d'avantage l'impression de discuter (et sans haine).

PS : gardez vos accusations d'extrémisme faschiste pour le gouvernement marocain qui importe pour plus de 2 millions de dollars de produits depuis Israël (dans le genre soutien, la petite association en question, c'est du pipi de souris à côté).

Si vous voulez consulter nos discussions sur certaisn écrits de cette dame :

http://www.souss.com/forum/search.php?searchid=197677
 
Re : Poséidon est arabe

Elles sont maigres vos accusations contre elles, à côté de la mase d'informations qu'elle donne. oui, il ya des Ichtouken au Sahara et en Mauritanie. consultez à ce propos l'étude de Mohamed boughdadi. Ils sont appelés Hachtouka dans les sources arabes anciennes (Sur le même mode que haskoura ou hintata) Deux, concernant le dictionnaire, vous jugez son travail sur la base d'un article honteux du Journal hebdomadaire qui a plagié son travail et l'a tronqué sans mettre les guillemets là où il faut. d'ailleurs, je ne comprend pas pourquoi elle n'a pas envoyé un droit de réponse.
 
Re : Poséidon est arabe

Elles sont maigres vos accusations contre elles, à côté de la mase d'informations qu'elle donne

Il n'y a pas d'accusations juste des remarques. D'ailleurs vous remarquerez que dans cette masse d'informations, il n'y a que des exemples bien précis qui sont discutés, comme vous le disiez "mentionnés noir sur blanc". Ce sont juste quelques lignes. Je pense que c'est honnête.

Je suis en tout cas content d'apprendre qu'il y a des Achtouken au Sahara (on retrouve bien un Chtouka au nord de l'Atlas). A-t-on la signification du mot ?

Je me suis toujours demandé d'où vennait ce ha-, on dirait le déterminant araméen.
 
Re : Poséidon est arabe

Suite de l'article :

APRÈS des escales apaisantes à Sidi Bouâraqia et Sidi Qacem, Sidi Larbi Ghaylan et Lalla Mennana, après Moulay Bouselham et Lalla Mimouna, Sidi Moussa et Sidi Benâchir, après une halte pittoresque sur l’îlot rocheux de Sidi Abd-er-Rahmane à Casablanca, notre insolite périple atlantique se poursuit…
Sur près de quatre-vingt kilomètres, les dunes de sable doré succèdent aux buissons de Tamaris, longeant, de-ci de-là, quelques humbles sanctuaires, jusqu’au tournant décisif, à l’embouchure du fleuve Oum-Rebîm, «Mère du Printemps», au voisinage d’Azemmour. «Fiancée du printemps et de l’automne, selon la description du voyageur médiéval Ibn el-Khatib, ses phares et ses créneaux, tels des astres brillants, observent sa vallée».
Régnant incontestablement en maître des lieux: Moulay Bouchaïb. Etendant son aura largement au-delà de son territoire, suscitant les légendes les plus vivaces, Moulay Bouchaïb Reddad est particulièrement visité par les femmes désireuses d’enfanter des garçons. Mais derrière ces supposés prodiges, combien de personnes connaissent-elles le destin réel d’Abou Chouaïb Sanhaji? Né à Ayyir (au nord de Safi), formé par plusieurs maîtres renommés dont Sidi Bennour, il fit lui-même un nombre impressionnant de disciples et fut visité de toutes parts par des adeptes et des hôtes de qualité, tel que le grand cheikh du pays Zayan, Moulay Bouâzza.
A sa mort en 1166, sa zaouïa-sanctuaire continua à servir de centre d’accueil, à la fois lieu d’asile, de recueillement, de charité et, plus tard, de ralliement au combat contre les occupants portugais, perpétuant la vocation du saint qui n’était pas seulement un mystique voué aux dévotions, mais aussi un homme d’action impliqué dans la vie sociale et politique de son époque.

· Torpeur magique des lieux


Humble mortel, il aurait entretenu, selon la légende, une relation platonique avec Lalla Aïcha el-Bahriya. Originaire de Bagdad, selon la même légende, celle-ci aurait décidé de rejoindre le saint, au terme d’une longue correspondance. Mais, épuisée par son voyage, elle aurait trouvé la mort, sitôt arrivée, près de l’Oued et de l’Océan, pour être inhumée en ces mêmes lieux, sans avoir rencontré l’élu de son cœur, près duquel elle repose à tout jamais.
Nous quittons avec un pincement au coeur la torpeur magique des lieux et prolongeons notre excursion. Survolant la plage animée d’El-Jadida et l’ancienne forteresse portugaise, nos pas nous guident vers Sidi Bouzid. Faut-il y voir comme certains chercheurs, un lointain souvenir au culte rendu à Poséidon, attesté anciennement au Maroc, si l’on devait croire notamment l’historien romain Pline l’Ancien!
Nous essayons de voiler nos regards de certaines hideuses et mégalomaniaques constructions en béton, violant l’esthétisme de la côte, pour nous concentrer sur la beauté pure de Mère Nature. Arrivés à l’antique site de Tit (en amazigh, source), aujourd’hui Moulay Abd-Allah, nous marquons une salutaire pause. Nous sommes dans le berceau des Béni Amghar, fondateurs d’une des premières confréries du Maroc et d’un ensemble de zaouïas à travers le pays.
L’épopée familiale des Amghariyin commença à la fin du Xe siècle, avec leur ancêtre, l’ascète Moulay Ismaïl, surnommé Amghar (en amazigh, le chef). Il serait le premier installé à Doukkala, au bord de la mer, en un lieu dit Tit n’Fitr où il forma une belle lignée honorée pour sa science et pour ses vertus. Son petit-fils n’est autre que le grand savant et mystique, Abou Abd-Allah Amghar el-Kebir, bâtisseur au XIIe siècle d’un Ribat maritime, connu sous le nom de Moulay Abd-Allah, abritant, jusqu’à nos jours, un Moussem estival grandiose en l’honneur des pères fondateurs.
Reprenant notre quête insatiable de découvertes, nous survolons rapidement le complexe industriel de Jorf Lasfar et ses inadmissibles rejets troubles dans l’Océan. Puis, c’est le spectacle enchanteur de la lagune de Oualidia, port naturel fréquenté depuis l’Antiquité, s’étendant sur une douzaine de kilomètres de long. Entre le lagon et l’Atlantique est niché le dôme rond et blanc de Sidi Daoud, auquel on attribue le don d’octroyer des époux aux jeunes filles en mal de maris.
Fascinés par le spectacle aux intonations turquoises, nous restons sur le rivage, sans approcher le village balnéaire, ni la Kasbah qui doit son nom au sultan sâadien el-Oulid ben Zidane et dont l’état de délabrement risquait de nous faire sombrer dans la mélancolie.
A partir du Cap de Beddouza, à trente-cinq kilomètres au nord de Safi, la physionomie de la côte commence à être particulièrement marquée par son aspect rocheux et escarpé, offrant des vues imprenables sur l’Océan. Appelé par les auteurs latins, «Promuntorium Solis» (Promontoire du soleil), Beddouza est également dite anciennement, Cap Cantin. Lors de son périple vers le milieu du Ve siècle av. J.-C., l’amiral et chef politique carthaginois Hannon y aurait consacré un temple à Poséidon, comme le rapporte l’historien Pline, tandis que dans le Périple de Scylax, l’endroit est évoqué comme étant l’un des plus célèbres et des plus vénérables de toute la Libye (antique nom de l’Afrique du Nord).
Nous ne pouvons à notre tour que remarquer la floraison de sanctuaires taillés dans la pierre et de tombeaux de «Rijal Sahel», Hommes de la Côte, comme ils étaient appelés dans la tradition locale. Plus bas, sur la plage, face à cette étendue infinie, est campé pour la postérité, sur son petit rocher, le marabout de Sidi Chachkal, au centre d’un pèlerinage annuel.

· Etrange tombeau de géant


Plus loin, surplombant la ville de Safi, à près de 120 mètres d’altitude, le sanctuaire de Sidi Bouzid, en haut de la falaise, nous offre une sensation de majesté et de bien-être. Il s’agit probablement d’Abou-Zayd Abd-er-Rahmane, dit Moul Bergui (L’homme à l’alezan). Valeureux cavalier, d’origine sbaï, il aurait vécu au XVIe siècle et se serait illustré, tout comme son frère Azzouz ben Rehhal, pour ses combats contre les Portugais.
Nous n’entrons pas dans la ville où nous risquons de succomber pour longtemps à l’opulente histoire des saints des lieux dont l’un des plus mémorables est le cheikh mystique Abou Mhammed Saleh el-Majiri, mort en 1251, inhumé dans la médina de Safi. Un de ses six fils, Sidi Bouzekri, est quant à lui enterré près du port, là où son corps aurait été retrouvé après sa noyade. Il était l’objet d’un rassemblement annuel de marins et de pêcheurs qui le surnommaient «Soultane Salihine», le Sultan des saints.
Le long de notre avancée, nous ne pouvons ignorer cet étrange tombeau de géant, sans coupole, de plus de dix mètres de long, en haut de la falaise, en ce lieu dit «Jorf Lihoudi» (Cap du Juif). Appelé «Qabr al-nabi» (Tombe du Prophète), il est plus connu sous le nom de Sidi Denien. Identifié au prophète Daniel, il marquerait, selon certains, la survivance de pratiques bibliques avant l’Islam.
Une fois atteinte la forteresse voisine de Souira Qdima, nous ne pouvons que saluer le maître de céans, Sidi Hssayn, dit Moul Bab (Maître de la Porte), blotti sur la rive gauche de Oued Tensift à son embouchure sur l’Atlantique. Fils d’Abou-Zayd ou Ilias Regragui Retnani, la légende lui attribue la libération de la ville de Souira Qdima de l’occupation portugaise.
Séduits par l’appel du large, nous nous laissons guider par le souffle puissant du vent jusqu’à hauteur de Moulay Bouzerqtoun. Dit Regragui, contemporain du sultan saâdien el-Mansour, son tombeau fait partie des étapes du Daour des Regraga pendant leur fête printanière.
Nous sommes en effet dans la terre bénie par ces moines-guerriers Imazighen du pays Haha, considérés comme les introducteurs de l’Islams au Maroc, avant l’arrivée du cavalier arabe Oqba. Nous sommes non loin d’Essaouira, mythique Mogador dont le nom serait dérivé, selon certains, du protecteur de la ville, Sidi Mogdoul.
Succombant aux sortilèges des calanques et des criques de sable fin, nous poursuivons notre chevauchée, faisons connaissance avec Sidi Harraz au Cap Sim et ses falaises contemplant l’océan, avant de nous arrêter devant le marabout de Sidi Kaouki, au bord de la plage battue par le vent alizé. Dans un décor propice à toutes les flâneries, nous longeons à grand galop les vagues revigorantes de l’océan, parcourant ainsi des dizaines de kilomètres jusqu’à l’incontournable et irrésistible baie d’Agadir. Nous sommes au pied d’un éperon rocheux, près de l’antique forteresse de Founti, à proximité du gardien tant adulé de la cité, Sidi Bou-l-Qnadel (Le Seigneur aux lanternes).
Doté d’une coupole blanche et d’une architecture au charme surannée, Sidi Bou-l-Qnadel était réclamé autant par les tribus Regraga que par les Dgoughiyin ou les Wijjaniyin. Un de ses faits d’arme est d’avoir libéré la cité de l’occupation portugaise.
D’autres légendes rapportent que son sanctuaire était constamment éclairé par des lanternes, servant ainsi de repère aux navires.
Nous faisons mine de ne pas remarquer le bétonnage de la côte et avons une pensée pour les milliers de victimes du séisme qui ravagea Agadir et Founti. Notre avancée continue contre vents et marées. Nous sommes toujours sur les merveilleuses côtes du Souss. A l’embouchure de Oued Massa, en un lieu mentionné sur la carte de Ptolémée, l’une des plus anciennes du monde. Par où commencer dans ce lieu de sacralité où les légendes les plus fabuleuses se sont données rendez-vous?
Dit Sidi Rbat, l’endroit garde sur le plan de la toponymie le souvenir d’un couvent fortifié.
Evoqué par le géographe el-Yaâqoubi, ce Ribat aurait été bâti selon d’autres récits par le cavalier Oqba Ibn Nafiî qui y salua, dès son arrivée, les sujets du prophète Jonas. L’endroit connu pour ses baleines échouées, en raison des écueils sous-marins, serait en effet réputé pour avoir hébergé le prophète Jonas, après son étrange séjour dans le ventre du cachalot. D’ailleurs, un rocher, dit Hajarat Younès au nord de Oued Massa, est honoré en ce sens par les populations. D’autres histoires rapportent l’existence en ces lieux d’un temple, entièrement construit en os de baleines, avant d’être emporté par les flots.
Les vestiges du fatimisme chiite étaient également marquants à Massa où certains attendaient le Mehdi, comme le mentionnait déjà Ibn Khaldoun. D’après la légende, les tambours de Dhoul-Qarnayn enfouis sous le sable du Ribat finiraient par être exhumés et résonner, réveillant ainsi l’antéchrist et le fameux Mehdi.
Mais pour l’heure, ce sont les oiseaux migrateurs et les échassiers qui règnent dans ce havre de paix. Nous ne pouvons faire l’impasse sur cet édifice blanc, doté d’une coupole aux bordures crénelées, enchâssé dans la roche. C’est Sidi Wassay. Considéré de la lignée des Regraga, il est dit de son nom entier, Abd-er-Rahmane ben Mohamed ben Ismaïl ben Yesmoune. Protecteur des marins et des pêcheurs, il avait droit à un dixième des poissons pêchés.
Après nous être abreuvés de mythes et de légendes, nous reprenons notre éblouissante équipée, illuminés par le miroitement des vagues. Nous voguons près de Mirleft, puis de la saisissante plage de Legzira avec ses falaises rouges à pic tranchant avec le bleu de l’océan, chute des derniers contreforts de l’Anti-Atlas dans l’Atlantique, jusqu’à Sidi Ifni. La ville tire son nom d’un saint patronymique, inhumé près du lac, au débouché de l’Oued, dans une construction carrée en pierre, visité pour ses dons de fécondité.
Enivrés de nature sublime, nous longeons la plage blanche discontinue de sable fin, jusqu’à Tan-Tan, el-Ouatia, le Trou du diable et Sidi Akhfenir, paradis des pêcheurs.
Après Tarfaya et Laâyoune, nous sommes au Cap Boujdour, longtemps considéré comme le début de la mer des Ténèbres et la limite méridionale du monde. C’est là où nous marquons une pause, avant notre destination finale sur l’île de Tidra en Mauritanie où Abd-Allah ben Yacine fonda son Ribat, prélude à la naissance du mouvement des Mourabitoun, fondateurs d’un empire, avec Marrakech comme capitale.
Nous remonterons alors probablement par voie terrestre sur la trace des Almoravides; à moins que ces kilomètres de route océane nous aient convaincus d’un retour sur nos pas, à la découverte incessante des mystères infinis de l’Atlantique et de ses Hommes.

<hr>
<center>Les Saints et leurs mystères</center>


VESTIGES d’antiques cultes païens ou bibliques, comme c’est probablement le cas pour Sidi Bouzid ou Sidi Denien, d’autres saints remontent à l’époque de l’établissement de l’orthodoxie musulmane. Témoignage avec le Ribat maritime des Amghariyin à Doukkala.
Loin de se contenter de dévotion en solitaire, les mystiques jouèrent un rôle capital dans l’enseignement des préceptes de la religion et dans le réveil des consciences, principalement dans le milieu rural, poussés en cela par l’implantation de l’islam chiite et kharijite et l’apparition de quelques sectes hétérodoxes.
Plus tard, d’innombrables saints se révélèrent être d’ardents chantres du combat contre l’occupation étrangère. Parmi eux: Sidi Boulqnadel à Agadir ou Moulay Bouzerqtoun près d’Essaouira. Aux XVe et XVIe siècles en effet, avec la conjonction de plusieurs facteurs, tels que la chute de l’Andalousie, l’occupation par les Espagnols et par les Portugais des villes marocaines littorales, la décadence des derniers sultans mérinides et wattassides, la prolifération des famines et des épidémies, les zaouïas, à travers l’immense réseau jazoulite, héritier de la Chadiliya, fit de la guerre sainte contre l’occupant, son principal moteur. Les chefs des zaouïas, espèce d’aristocratie religieuse, haranguaient ainsi les foules et les appelaient à la guerre sainte qu’ils organisaient par le recrutement des combattants et par la préparation des opérations militaires. Dès cette date, les zaouïas, au-delà de leur caractère religieux, commencèrent à jouer plusieurs rôles à la fois politique, économique et socio-culturel.




L'Economiste
Mounia Hachim
 
Re : Poséidon est arabe

agerzam a dit:
Je rajouterai un élément à l'article : Hérodote mentionne que Poséidon fut adopté par les Grecs aux Lybiens (c-à-d aux Amazighes). Soulignant qu'aucun autre peuple n'avait adoré cette divinité depuis aussi longtemps.

Oui, ça aurait été, tout de même, l'info minimum à mentionner dans l'article initial du début de la conversation... d'autant plus que ce n'est pas un secret d'état !
 
Re : Poséidon est arabe

acha.qandisha a dit:
à part cette petite omission, avouez que son article est excellent.:p
comment peut on parler de l'antiquité au Maroc sans mentionner les amazigh ?
c'est comme parler de l'amérique précolombienne sans parler des civilisations amérindiennes, ca mérite un zéro pointé !
 
Re : Poséidon est arabe

Vous êtes franchement bornés et de mauvaise foi. L'article ne parle pas de l'antiquité du maroc mais des saints de l'atlatique et il en cite plein d'origine berbère. à part ça, "thara hadi???":ouf:
 
Re : Poséidon est arabe

Ma conclusion sur cette discussion (déséquilibrée) me confirme que les imazighen arabisés sont des victimes et je pense que la solution se trouve dnas la publication d'un maximum de données sur la REALITE du "Monde arabe" : un mythe (créé par l'Occident) et rien d'autre ! Vous pouvez lire l'excellent livre publié par quellqu'un du CNRS et qui s'intitule "Les Maïtres des arabes" et vous aurez tout compris : il n'y avait partiquement AUCUN scientifique arabe parmi eux mais RIEN QUE des assyriens, , des Imazighen (musulmans et juifs), des arméniens et des kurdes (passant tous pour des "perses"), etc. Les arabes là-dedans, c'était un peuple de guerriers (lire Iben Khaldoun) un peu comme les Romains qui exploitaient les inventions (et les richesses) de leurs vasseaux en ré)étiquetant leurs inventions ! Quant à la médiocrité de ces malheureux journaleux arabophones, j'en dirai autant de ceux qui parlent Tamazight et que sont (aussi) passés par l'école arabe : ils sont à refaire...
 
Re : Poséidon est arabe

Tout cet échange est fort intéréssant. Le point sur l'association amazighe qui veut nouer des liens d'amitié avec israel m'a interpellé. Ce qui m'a choqué est la réaction haineuse de acha quandisha. Ma question est : pourquoi tant de tappage ? Les palestiniens ne tendent ils pas leur main aux israéliens et les implorent pour signer un traité de paix ? les palestiniens ne sont ils pas eux même, qui ont cédé leurs droits et leurs terres, par le biais d'une frange de leurs dirigeants corrompus ? ce que je comprends, c'est qu'on veut de nous que l'on soit plus palestiniens que les palestiniens eux meme. pourquoi ne parle t'on pas des autres peuples séquestrés tel les chechenes, mais non eux ils ne sont pas arabes, idem pour les musulmans de la serbie etc....c'est tout simplement une question de race, et c'est fort dommage. depuis tout enfant, chaque jour que dieu a fait, on ne parle à la télé que de la palestine, je pense que c'est un sujet qui a longtemps été manipulé par les gouvernements arabes pour détourner l'intention de leurs peuples sur leurs vrais problèmes. ne sont ils pas les arabes eux meme qui ont signé des traités de paix avec israel ? le maroc, il n'y'a de cela que quelques années, avait encore un bureau israélien pour le commerce, et qui sera d'ailleurs réouvert sous peu.
comme dans bon nombre de pays, israel comprend une grande communauté marocaine, et je ne vois pas où est le mal de nouer des rapports avec cette communauté. c'est comme si on créait une association avec la communauté marocaine établie aux états unis, sachant toutefois que les états unis sont en guerre en irak et qu'ils tuent aussi des gens là bas, ce n'est pas pour autant que ces marocains sont des criminels, idem pour les israéliens d"origine marocaine.
arrettez d'etre bornés, et d'etre racistes. soyez raisonnables et tolérants. ouvrez vous sur l"autre pour le connaitre. et surtout ouvrez vous sur l'amazigh pour le connaitre.
 
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