Petites histoires illustrées en Tamazight.Par Meryam Demnati

Agraw_n_Bariz

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Petites histoires illustrées en Tamazight.
Publiées par Meryam Demnati.





Contribuer à la construction d’une société moderne et démocratique c’est s’interroger sur les valeurs tel que le respect, la tolérance, la solidarité… Seules les valeurs universelles peuvent être partagées. Elles sont positives, elles traversent le temps et l’espace. Elles sont devenues, en raison même de la mondialisation, le patrimoine de toute l’humanité. Ces valeurs universelles, idéologiquement neutre, libres de toute couleur confessionnelle, constituent en soi une nouvelle identité. .

En plus des manuels scolaires, des histoires pour enfants et des bandes dessinées véhiculant des valeurs universelles telle que la tolérance, la solidarité et le respect de l’Autre sont élaborés par les chercheurs de l’IRCAM du Centre de recherche didactique et de programmes pédagogiques (CRDPP)

À partir de petites histoires illustrées pour enfants sur des problèmes concrets de la vie quotidienne tel que Idder, analmad amaynu ou Tilila, tarbat ihyyan, la littérature-jeunesse amazighe doit être en mesure d’apporter aux élèves les connaissances qui lui permettront de comprendre les problèmes majeurs de l’humanité en développant leur esprit critique.

Un de ses premiers rôles est de favoriser la pratique de la citoyenneté dans le respect des droits de l’homme, de la démocratie, de la tolérance, de la paix et de la non-violence. Ces valeurs sont reconnues comme essentielles à la promotion de la qualité de l’éducation.

Parmi ces petites histoires, l’histoire d’Idder , un nouvel élève rejeté par ces camarades parce qu’il est différent. Ces derniers prendront conscience petit à petit de leur comportement absurde et injuste, et feront tout pour regagner l’amitié d’Idder.

Pour nous, il est essentiel d’inscrire l’enseignement de la langue et de la culture amazighes dans une optique d’ouverture sur " l’autre ", dans un esprit de compréhension, de tolérance et de dialogue.





Meryam Demnati.
Chercheur à l’IRCAM.
Rabat.






[ Edité par Agraw_n_Bariz le 10/11/2005 20:32 ]
 
Lalla Meriem ferait mieux de nous passer ses historiettes à la télé de son Makhzen!
nous sommes des illettrés en tamazight, alors, ce sera plus efficace de nous passer ça directement vers les yeux et les oreilles!
si le ministre des télévisions arabes du maroc refuse elle n'a qu'à contacter le Roi; l'institut n'est-il pas royal? ça fait partie des possessions du roi du Maroc, hein?
 
Ben, elle ne peut pas même si elle veut. Car en dessus du protail de toutes les télévisions et radio marocaines, il y a des plaques, certes invisibles, mais que seuls les Amazighs peuvent voir. Elles y est écrit noir sur blanc en arabe, la langue officielle du régime arabe, et en français cette phrase: mamnuà àla al-kil... wa al-barbar, interdit aux chi...et aux Barbares.
 
Bravo à Meriem Demnati qui contribue, toujours avec originalité et dans un esprit d'ouverture sur le Monde et les valeurs de l'Humanité, à enrichir notre patrimoine culturel amazighe.

Elle est l'une des rares à toujours penser aux enfants, aux générations futures, à rêver l'Amazighe de demain, débarassé de toutes alliénations.
 
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