Deux points à soulever et cela suffit :
1- le chômage : on nous dit que le chômage est partout dans le monde , et que l’Etat n’assume plus la responsabilité de faire employer ceux et celles qu’on a formés dans les universités et de grandes écoles …c’est à eux et elles de se débrouiller , tant dis que nous considérons cette crise comme structurelle d’une économie de Bazard et de désordre , de l’informel et d’irrationalité .
2- Carrefour : A la recherche de la solution ou bien dans des associations qui revendiquent le droit au travail selon les engagements précédents de l’Etat ; la réponse est évidente au quotidien devant le siège du parlement à rabat , ou bien avoir un crédit pour créer plus vite un chemin qui mène à la prison puisque toutes les conditions sont déjà mûres pour la faillite . En troisième lieu : nous voulons exploiter le savoir acquis sans mettre en question des décennies d’étude passées ,et nous ne demandons plus qu’une chose : L’Etat doit respecter ses engagements envers la liberté du choix de chaque un , la liberté d’expression et d’action et le droit des citoyens à la vie avec dignité .
Avec choix et plaisir j’ai décidé de fonder le journal ( Ici et Maintenant ) et ça a été sur deux raisons :
1- Pour donner un sens au savoir et aux connaissances que j’ai accumulés pendant des années de formation sociologique à l’université , et pour dire que les études est un chemin qui mène à changer ma propre vision au monde puis essayer d’ouvrir les yeux et l’esprit des gens pour les aider à prendre conscience de leur situation afin d’agir et de décider eux –mêmes quoi faire de leur présent et de leur avenir .
2 – Pour dévoiler une réalité locale caractérisée par la marginalisation , le mépris , l’exclusion , le vol et la violence tant symbolique que physique , en espérant que cette participation modeste à la défense des droits humains donnera des fruits , cela via la science sociologique en adoptant ses techniques , ses méthodes et ses théories critiques , une sociologie critique et de la critique , en articulation , bien sûr , avec un travail journalistique qui dépasse la diffusion de l’information à l’essai de détruire une mentalité mafieuse locale qui s’approprie des biens et des richesses de cette localité en nouant des relations ici et là –bas avec des responsables des administrations publiques afin de leur faciliter leurs actes mafieux . J’appelle la mafia locale ces individus qui s’enrichissent d’une façon magique – c’est-à-dire d’une façon dont on ne peut pas saisir logiquement d’où vient tout cela : ces biens ,cet argent , ces privilèges…- sous couverture des responsables des autorités . En bref , j’ai choisi de consumer ma matière grise ici , car c’est ici que j’ai ouvert mes yeux sur le monde et sur la vie , puis j’aime donner quelque chose de ce que j’ai du capital culturel à cette région du Maroc profond où nous luttons encore contre la faim et le froid sans abri .
C’est en 2004 que je suis arrivé à réaliser un peu de ce rêve , tout au moins j’ai débuté la marche sur ce chemin , et c’est depuis cette date que tous les obstacles sont réunis , unifiés et omniprésents afin de mettre fin à cette expérience , sachant que c’est le seul journal existant à Ouarzazate ,et que tous les problèmes traités en son sein ont abouti au résultat qui confirme vraiment les qualificatifs attribués à cette région , d’une partie de cette mafia locale il y a ceux qui sont en prison , y a ceux qui sont recherchés et y a ceux qui doivent être arrêtés si on touche à des dossiers de corruption , d’abus du pouvoir , du vol de la terre qui est une propriété collective de la communauté locale . A Msemrir il y a des familles qui vivent sous des toits menacés d’effondrement à chaque instant , beaucoup n’ont aucun terrain qui leur permet de construire leur maison , tandis que les individus de la mafia locale =( les délégués de la terre de la tribu , les grands commerçants , les entrepreneurs , les élus de la commune rurale et les proches des responsables des établissements du pouvoir ou des appareils Etatiques ) voici les éléments constitutifs de la mafia locale qui s’approprie des surfaces importantes de la terre propriété collective , évidemment tout le monde ici a droit d’en avoir sa part dans le cadre d’appartenance à cet espace , du partage égalitaire souhaité , du besoin et de nécessité .
L’apogée des pressions contre moi comme directeur responsable du journal et individu autonome qui refuse de faire partie intégrante de cette pourriture ,et qui voit que son devoir est d’effacer la poussière sur une réalité qu’on veut cacher puisque la mafia en profite …l’apogée j’ai dit, c’est en juin 2005 les locaux du journal ont été incendiés ( pour les détails sur l’affaire vous pouvez taper Brahim Fillali sur n’importe quel moteur de recherche , vous pouvez aussi lire des textes écrits par moi –même sur www.rezgar .com il suffit de taper le nom en arabe , lesdits textes sont écrits en arabe sur ce site puisque il m’est impossible de reprendre normalement mon activité dans le cadre de mon établissement ; pas de ressources économiques qui me permettent d’imprimer le journal , je ne fais pas appel à la publicité car je suis contre elle comme créateur de faux besoins et de fidèles consommateurs ,etc. pas du local … Et au lieu d’être encouragé je me trouve toujours face aux pressions inhérentes à la nature du pouvoir et de la société . Je tiens encore à remercier toutes les organisations politiques ,syndicales, associatives , ainsi que tous les journaux et les sites Internet , les individus autonomes et les radios ( surtout radio centreville à Montréal canada et radio canut à Lyon France ) qui m’ont soutenu par leur manifestation de solidarité avec le journal et son directeur . C’est après l’incendie que j’ai réfléchi et j’ai tenté de fonder avec des amis un centre libertaire d’études et de recherches en vain, les autorités locales de boumlne dades ont refusé de recevoir le dossier soit directement soit par poste. Et pour ne pas croiser les bras et faire partie de la foule ,et dire que rien ne marche et qu’il vaut mieux de s’occuper de soi et tant pis pour autres choses , pour ne pas tomber dans cette logique individualiste égoïste et arriviste ; je dis et je répète que mes problèmes sont ceux de mes semblables et que le commun est cette situation délicate et critique : ce manque du tout , ce droit à la vie avec dignité …même si les gens à cause de l’ignorance , de la peur et des comportements lâches qui en résultent , même s’ils acceptent la situation comme normale , personnellement je ne veux pas accepter ce qui se passe au quotidien car je comprends très bien le jeu et sur ce chemin de la défense de mes droits comme étant premièrement citoyen marocain , licencié en chômage depuis 1993 qui refuse de faire sa place pour gagner sa vie ou sa survie de n’importe quelle façon , je « choisis le chômage avec dignité que de travailler via des sommes d’argent ou des relations suspectes et pour cette raison que j’ai fondé le journal comme défi de la mort symbolique et comme quoi les principes de chaque un sont les fondements et les piliers de sa personnalité sans eux on se perd et on devient mafieux en adoptant un seul principe qui ne l’est pas d’ailleurs : la fin justifie les moyens .
Puis deuxièmement , je suis né ici à Msemrir , j’appartiens à cet espace et j’ai droit d’y rester si je le veux et d’y exercer l’activité que j’ai choisie , et cela nécessite un logement où je m’abrite et je prends comme siège du journal . [...]
1- le chômage : on nous dit que le chômage est partout dans le monde , et que l’Etat n’assume plus la responsabilité de faire employer ceux et celles qu’on a formés dans les universités et de grandes écoles …c’est à eux et elles de se débrouiller , tant dis que nous considérons cette crise comme structurelle d’une économie de Bazard et de désordre , de l’informel et d’irrationalité .
2- Carrefour : A la recherche de la solution ou bien dans des associations qui revendiquent le droit au travail selon les engagements précédents de l’Etat ; la réponse est évidente au quotidien devant le siège du parlement à rabat , ou bien avoir un crédit pour créer plus vite un chemin qui mène à la prison puisque toutes les conditions sont déjà mûres pour la faillite . En troisième lieu : nous voulons exploiter le savoir acquis sans mettre en question des décennies d’étude passées ,et nous ne demandons plus qu’une chose : L’Etat doit respecter ses engagements envers la liberté du choix de chaque un , la liberté d’expression et d’action et le droit des citoyens à la vie avec dignité .
Avec choix et plaisir j’ai décidé de fonder le journal ( Ici et Maintenant ) et ça a été sur deux raisons :
1- Pour donner un sens au savoir et aux connaissances que j’ai accumulés pendant des années de formation sociologique à l’université , et pour dire que les études est un chemin qui mène à changer ma propre vision au monde puis essayer d’ouvrir les yeux et l’esprit des gens pour les aider à prendre conscience de leur situation afin d’agir et de décider eux –mêmes quoi faire de leur présent et de leur avenir .
2 – Pour dévoiler une réalité locale caractérisée par la marginalisation , le mépris , l’exclusion , le vol et la violence tant symbolique que physique , en espérant que cette participation modeste à la défense des droits humains donnera des fruits , cela via la science sociologique en adoptant ses techniques , ses méthodes et ses théories critiques , une sociologie critique et de la critique , en articulation , bien sûr , avec un travail journalistique qui dépasse la diffusion de l’information à l’essai de détruire une mentalité mafieuse locale qui s’approprie des biens et des richesses de cette localité en nouant des relations ici et là –bas avec des responsables des administrations publiques afin de leur faciliter leurs actes mafieux . J’appelle la mafia locale ces individus qui s’enrichissent d’une façon magique – c’est-à-dire d’une façon dont on ne peut pas saisir logiquement d’où vient tout cela : ces biens ,cet argent , ces privilèges…- sous couverture des responsables des autorités . En bref , j’ai choisi de consumer ma matière grise ici , car c’est ici que j’ai ouvert mes yeux sur le monde et sur la vie , puis j’aime donner quelque chose de ce que j’ai du capital culturel à cette région du Maroc profond où nous luttons encore contre la faim et le froid sans abri .
C’est en 2004 que je suis arrivé à réaliser un peu de ce rêve , tout au moins j’ai débuté la marche sur ce chemin , et c’est depuis cette date que tous les obstacles sont réunis , unifiés et omniprésents afin de mettre fin à cette expérience , sachant que c’est le seul journal existant à Ouarzazate ,et que tous les problèmes traités en son sein ont abouti au résultat qui confirme vraiment les qualificatifs attribués à cette région , d’une partie de cette mafia locale il y a ceux qui sont en prison , y a ceux qui sont recherchés et y a ceux qui doivent être arrêtés si on touche à des dossiers de corruption , d’abus du pouvoir , du vol de la terre qui est une propriété collective de la communauté locale . A Msemrir il y a des familles qui vivent sous des toits menacés d’effondrement à chaque instant , beaucoup n’ont aucun terrain qui leur permet de construire leur maison , tandis que les individus de la mafia locale =( les délégués de la terre de la tribu , les grands commerçants , les entrepreneurs , les élus de la commune rurale et les proches des responsables des établissements du pouvoir ou des appareils Etatiques ) voici les éléments constitutifs de la mafia locale qui s’approprie des surfaces importantes de la terre propriété collective , évidemment tout le monde ici a droit d’en avoir sa part dans le cadre d’appartenance à cet espace , du partage égalitaire souhaité , du besoin et de nécessité .
L’apogée des pressions contre moi comme directeur responsable du journal et individu autonome qui refuse de faire partie intégrante de cette pourriture ,et qui voit que son devoir est d’effacer la poussière sur une réalité qu’on veut cacher puisque la mafia en profite …l’apogée j’ai dit, c’est en juin 2005 les locaux du journal ont été incendiés ( pour les détails sur l’affaire vous pouvez taper Brahim Fillali sur n’importe quel moteur de recherche , vous pouvez aussi lire des textes écrits par moi –même sur www.rezgar .com il suffit de taper le nom en arabe , lesdits textes sont écrits en arabe sur ce site puisque il m’est impossible de reprendre normalement mon activité dans le cadre de mon établissement ; pas de ressources économiques qui me permettent d’imprimer le journal , je ne fais pas appel à la publicité car je suis contre elle comme créateur de faux besoins et de fidèles consommateurs ,etc. pas du local … Et au lieu d’être encouragé je me trouve toujours face aux pressions inhérentes à la nature du pouvoir et de la société . Je tiens encore à remercier toutes les organisations politiques ,syndicales, associatives , ainsi que tous les journaux et les sites Internet , les individus autonomes et les radios ( surtout radio centreville à Montréal canada et radio canut à Lyon France ) qui m’ont soutenu par leur manifestation de solidarité avec le journal et son directeur . C’est après l’incendie que j’ai réfléchi et j’ai tenté de fonder avec des amis un centre libertaire d’études et de recherches en vain, les autorités locales de boumlne dades ont refusé de recevoir le dossier soit directement soit par poste. Et pour ne pas croiser les bras et faire partie de la foule ,et dire que rien ne marche et qu’il vaut mieux de s’occuper de soi et tant pis pour autres choses , pour ne pas tomber dans cette logique individualiste égoïste et arriviste ; je dis et je répète que mes problèmes sont ceux de mes semblables et que le commun est cette situation délicate et critique : ce manque du tout , ce droit à la vie avec dignité …même si les gens à cause de l’ignorance , de la peur et des comportements lâches qui en résultent , même s’ils acceptent la situation comme normale , personnellement je ne veux pas accepter ce qui se passe au quotidien car je comprends très bien le jeu et sur ce chemin de la défense de mes droits comme étant premièrement citoyen marocain , licencié en chômage depuis 1993 qui refuse de faire sa place pour gagner sa vie ou sa survie de n’importe quelle façon , je « choisis le chômage avec dignité que de travailler via des sommes d’argent ou des relations suspectes et pour cette raison que j’ai fondé le journal comme défi de la mort symbolique et comme quoi les principes de chaque un sont les fondements et les piliers de sa personnalité sans eux on se perd et on devient mafieux en adoptant un seul principe qui ne l’est pas d’ailleurs : la fin justifie les moyens .
Puis deuxièmement , je suis né ici à Msemrir , j’appartiens à cet espace et j’ai droit d’y rester si je le veux et d’y exercer l’activité que j’ai choisie , et cela nécessite un logement où je m’abrite et je prends comme siège du journal . [...]