Moha bientôt haram ?!

agerzam

Administrator
Hassan Hamdani
Le prêche de vendredi dernier dans une mosquée de Mohammedia valait son pesant d’amuse-gueule. L’imam, au lieu de guider ses ouailles vers la voie de Dieu (mariez-vous, reproduisez-vous, et n’oubliez pas de sortir les poubelles) leur a donné un cours d’état civil qui n’aurait pas démérité sous la plume d’un Moqaddem, si cette profession savait lire autre chose que les billets. Qu’a dit en substance ce guide spirituel ? Mohamed est un nom éminemment sacré puisque c’est celui du prophète. Conclusion : il est h’ram de circoncire l’appellation déposée, quand bien même vous auriez partagé avec votre pote Moha (et son prépuce med) votre premier bimo, votre premier ballon, votre premier joint, votre première cuite et toutes les gueules de bois qui ont suivi. Dont acte, à une nuance près : le sacré, c’est très beau dans l’absolu, mais pas très commode pour distinguer ses amis Momo et Simo de la sacrée masse de Mohamed répertoriés dans le dernier recensement. Soit, à en juger par l’usage immodéré du vocable, les 15 millions de bipèdes mâles inconnus au bataillon qui pullulent de Tanger à quelque part sur la frontière sud. Après un tel prêche, comment avouer à un imam, qui se choque pour si peu, le surnom de certains barmans au prénom sacré… Mo, comme dans les Simpsons...




Tel Quel

 
Back
Top