La région regorge d'une faune et d'une flore uniques en leur genre
Le versant sud du Haut Atlas central et le territoire M'Goun en particulier sont, en terme de biodiversité, parmi les régions les plus riches en biodiversité au Maroc, ce qui leur confère une renommée nationale et internationale.
La faune sauvage dans cette région est constituée de mammifères rares ou en voie d'extinction tel le mouflon à manchette (Oudad). On trouve également des oiseaux emblématiques comme le gypaète barbu (en berbère marz ighssane) et le plus grand oiseau par son envergure : l'aigle royal (tamda) .On rencontre de même la truite (Fario) présente dans la partie supérieure de l'oued M'Goun et qui est une espèce protégée.
Certains rapaces, comme l'aigle royal, se trouvent en limite inférieure de haute montagne. On rencontre des espèces d'oiseaux plus communes tels le traquet, l'alouette, la huppe fasciée, le martin-pêcheur, la rubiette et les merles. Ces oiseaux se concentrent autour des points d'eau et le long des oueds.
La flore est dominée par des formations de plantes xérophytes épineuses, comme les cystes et les érinacées, mais plusieurs espèces ont disparu depuis les années 80.
La végétation arborée est constituée de genévriers rouges. Et autour des zones humides, on peut voir des frênes, des peupliers et des saules. On note également la présence d'une grande diversité de plantes ligneuses comme le thym, l'armoise, le genêt scorpion, l'ormenis, la lavande et le câprier…
Plusieurs facteurs menacent aujourd'hui cette biodiversité. La faune sauvage souffre du braconnage. Les épisodes de sécheresses successives affectent l'Homme, les cultures, la faune et la flore. Le prélèvement de la végétation à des fins domestiques, principalement la collecte du bois de feu, dégrade le milieu et ce par la mutilation des arbres et l'arrachement des buissons. La faune est fragilisée par la disparition de certains biotopes (perte d'habitats et de ressources alimentaires).
Des solutions alternatives ont été initiées par le CBTHA qui propose, par exemple, l'utilisation du gaz en remplacement du bois de feu. La pollution et l'eutrophisation des cours d'eau par les lessives, les détergents ménagers, les déchets et les excréments des mules et des troupeaux sont des problèmes croissants.
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Le massif du M'Goun
La découverte de la communauté berbère peut s'effectuer dans les montagnes du Haut Atlas marocain. Cette chaîne montagneuse s'étend sur plus d'un millier de kilomètres et compte les sommets les plus élevés d'Afrique du Nord, avec le djebel Toubkal (4167 m) comme point culminant (djebel signifiant montagne en arabe).
Au milieu du Haut Atlas, à l'Est de Marrakech, le massif du M'Goun offre d'innombrables possibilités de randonnées, en direction du majestueux Irhil M'Goun (4071 m), second plus haut sommet marocain.
Une des portes d'accès à ce fabuleux domaine montagneux reste la vallée de l'oued M'Goun au Sud du massif.
Cette rivière qui descend des plus hauts sommets du M'Goun perd son nom en se jetant dans l'oued Dades au niveau du bourg de El-Kelaâ M'Gouna. Cette dernière petite ville constitue alors un point de départ idéal pour une randonnée en direction du Irhil M'Goun.
La remontée de cette rivière s'effectue sur plusieurs jours, selon l'envie et le courage des randonneurs.
Le circuit est agrémenté d'un grand nombre de villages dans lesquels il est possible de faire une halte nocturne. Un parcours de choix, aux paysages variés et aux rencontres nombreuses, peut s'effectuer sur quatre jours, en logeant aux villages de Hadida, Bou Thrarar, Irgham Akdid, puis Aït Youl.
L'Houssaine Oulbaz | LE MATIN
Le versant sud du Haut Atlas central et le territoire M'Goun en particulier sont, en terme de biodiversité, parmi les régions les plus riches en biodiversité au Maroc, ce qui leur confère une renommée nationale et internationale.
La faune sauvage dans cette région est constituée de mammifères rares ou en voie d'extinction tel le mouflon à manchette (Oudad). On trouve également des oiseaux emblématiques comme le gypaète barbu (en berbère marz ighssane) et le plus grand oiseau par son envergure : l'aigle royal (tamda) .On rencontre de même la truite (Fario) présente dans la partie supérieure de l'oued M'Goun et qui est une espèce protégée.
Certains rapaces, comme l'aigle royal, se trouvent en limite inférieure de haute montagne. On rencontre des espèces d'oiseaux plus communes tels le traquet, l'alouette, la huppe fasciée, le martin-pêcheur, la rubiette et les merles. Ces oiseaux se concentrent autour des points d'eau et le long des oueds.
La flore est dominée par des formations de plantes xérophytes épineuses, comme les cystes et les érinacées, mais plusieurs espèces ont disparu depuis les années 80.
La végétation arborée est constituée de genévriers rouges. Et autour des zones humides, on peut voir des frênes, des peupliers et des saules. On note également la présence d'une grande diversité de plantes ligneuses comme le thym, l'armoise, le genêt scorpion, l'ormenis, la lavande et le câprier…
Plusieurs facteurs menacent aujourd'hui cette biodiversité. La faune sauvage souffre du braconnage. Les épisodes de sécheresses successives affectent l'Homme, les cultures, la faune et la flore. Le prélèvement de la végétation à des fins domestiques, principalement la collecte du bois de feu, dégrade le milieu et ce par la mutilation des arbres et l'arrachement des buissons. La faune est fragilisée par la disparition de certains biotopes (perte d'habitats et de ressources alimentaires).
Des solutions alternatives ont été initiées par le CBTHA qui propose, par exemple, l'utilisation du gaz en remplacement du bois de feu. La pollution et l'eutrophisation des cours d'eau par les lessives, les détergents ménagers, les déchets et les excréments des mules et des troupeaux sont des problèmes croissants.
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Le massif du M'Goun
La découverte de la communauté berbère peut s'effectuer dans les montagnes du Haut Atlas marocain. Cette chaîne montagneuse s'étend sur plus d'un millier de kilomètres et compte les sommets les plus élevés d'Afrique du Nord, avec le djebel Toubkal (4167 m) comme point culminant (djebel signifiant montagne en arabe).
Au milieu du Haut Atlas, à l'Est de Marrakech, le massif du M'Goun offre d'innombrables possibilités de randonnées, en direction du majestueux Irhil M'Goun (4071 m), second plus haut sommet marocain.
Une des portes d'accès à ce fabuleux domaine montagneux reste la vallée de l'oued M'Goun au Sud du massif.
Cette rivière qui descend des plus hauts sommets du M'Goun perd son nom en se jetant dans l'oued Dades au niveau du bourg de El-Kelaâ M'Gouna. Cette dernière petite ville constitue alors un point de départ idéal pour une randonnée en direction du Irhil M'Goun.
La remontée de cette rivière s'effectue sur plusieurs jours, selon l'envie et le courage des randonneurs.
Le circuit est agrémenté d'un grand nombre de villages dans lesquels il est possible de faire une halte nocturne. Un parcours de choix, aux paysages variés et aux rencontres nombreuses, peut s'effectuer sur quatre jours, en logeant aux villages de Hadida, Bou Thrarar, Irgham Akdid, puis Aït Youl.
L'Houssaine Oulbaz | LE MATIN