Libération ou le mépris des Amazighes

Pour en revenir à cet arti..., j'allais dire un grand mot, à ce truc, ce machin...
Je ne vois vraiment pas en quoi consiste le travail de ce journaliste(Rire).


Si j'ai bien compris au départ il voulais nous demontrer le gouffre entre les revendications des intellectuels amazighs et les réalités du peuple...Puis finalement comme un tic ca c'est transformé en insulte. Il nous annonce comme la découverte du siécle que temps que l'on n'a pas assouvie ses besoins fondamentaux( manger...) il est difficile de penser à autre chose, merci bien Monsieurs mais il ne fallait pas vous déranger.
Aprés tout est-ce que ce n'est pas à l'Etat de leur procurer tout cela(infrastructures..), mais surtout il ne se pose pas la question de savoir pourquoi ce rôle premier de l'Etat n'est pas rempli . Ce "journaliste" ne pose aucune question, acune reflexion, son disscours ressemble à ce que l'on peut entendre dans une cour de maternelle: "lalalér vous avez les boules, vous êtes des paysans, vous êtes tout petits, votre alphabet il est tout pas beau...."



Mais finalement je me demande si on devrait pas ""remercier"" ce M.Chtiba car son disscours ce n'est pas de l'indifference ni même du mepris pour le peuple Amazigh, c'est de la haine.
Et finalement la haine à exactement les mêmes effets que l'amour; elle donne plus de force et renforce les convictions. Quand on voit les réactions sur ce forum c'est ce qu'on constate: une envie de faire encore plus et une plus grande légitimité des revendications pour les associations et les militants...
 
Réponse à l’article de Libération « Au pays des Imazighen » ou l’âne berbère cessera-t-il un jour de

Réponse à l’article de Libération « Au pays des Imazighen » ou l’âne berbère cessera-t-il un jour de braire ?

L’auteur de l’article « Au pays des Imazighen » nous livre un bien curieux raisonnement émaillé de relents nauséabonds qui viennent empester les rives de l’expression de la diversité, du droit à la différence, et plus généralement des revendications des dominés à s’exprimer.
Comment nous sont donc présentés les berbères ? L’auteur oscille vers le bucolique : un peuple de montagnards rudes, aux visages burinés, bergers, tisserands, commerçants du bord des routes. Pourtant, au passage il s’offre le luxe du mépris : les poils du visage des autochtones sont semés avarement (allusion à leur radinerie congénitale ?), mal nourris et de petite taille, ils se confondent avec les arbustes des montagnes rabougris par la sécheresse et les intempéries.
De quoi ont-ils besoin ? A peine différents des chèvres et des moutons du troupeau dont-ils s’occupent, ils se laissent flatter par la main condescendante qui les nourrit et les soigne. C’est une évidence, les berbères reconnaissants admirent l’Amérique prodigue en bienfaits ; enfin, si d’aventure ils ont l’électricité, ils gobent les feuilletons et des publicités diffusées par satellite. Pourquoi se donner la peine de s’interroger sur les raisons de la misère ? Pour les berbères, elle est naturelle et devient une vertu. Un peuple aussi bêta a de quoi amuser et attendrir tant il se confond avec l’âne qui le transporte. Voilà un peuple bien à sa place et qui se doit d’y rester.
L’irritation de l’auteur vient d’un petit groupe d’intellectuel dont il affirme que les préoccupations se situent à des années lumière de la vraie et authentique « berbéritude » !!
Voilà que ces intellectuels redonnent quelques lettres de noblesse à une langue en retrouvant son alphabet !! L’amazigh serait donc une langue qui, à l’instar de l’arabe, du français, pourrait s’écrire !! Fi donc ! Vous devez savoir que la matrice de la langue daterait de Mathusalem ; l’alphabet est incohérent, avec une disposition de haut en bas, de bas en haut, de droite à gauche et de gauche à droite à vous donner le tournis. Quant à l’élégance des caractères, n’en parlons pas ! Elle est comparable à des déjections de poules ou de mouches. L’entreprise est donc ratée : les berbères se doivent de rester à leurs montagnes et à leur ignorance et malgré tous leurs efforts ils ne pourront lire qu’en ânonnant…C’est un fait : le vrai berbère respire et expire par le nez toutes ces fadaises.
Mais qui sont donc ces intellectuels sinon des berbères : de Rabat, de Casablanca, de Marrakech, d’Agadir, de Paris et du monde ? Ils ne sont donc pas restés à leur vraie place dans les montagnes ? Mais qui sont donc ces utopistes, qui reprennent possession du littoral et des villes ? Fils de bergers, de travailleurs immigrés, ils ont bien travaillé à l’école, formidable ascenseur social des milieux les plus défavorisés. Ils ont appris le français, manient mieux la langue que maints Français de souche, ils ont appris l’arabe, manient mieux l’arabe classique que maints Marocains dits arabophones …
Il n’est pas si simple d’étudier quand on est pauvre, j’en connais qui ont parfois vendu des figues de barbaries sur le bord de la route pour payer leurs fournitures scolaires, qui n’ont pas hésité à marcher dix kilomètres pour aller au collège ( n’oublions pas que c’est un peuple résistant !) … Et les voilà devenus, instituteurs, professeurs d’université, pharmaciens, médecins. Est-ce scandaleux ? Se sont-ils convertis pour autant à une culture qui n’était pas la leur ? Ont-ils renié leur origine ?
Ils auraient dû mais ils ne l’ont pas fait ! Bien au contraire, ils se sont tournés vers leurs racines et ils ont découvert que les discours dominants les avaient bernés. Elite d’une population, ils ne se considèrent pas comme des "infra humains", et ils veulent que les leurs redressent la tête. Cette langue en vaut bien une autre, elle est riche d’une mémoire et la mémoire vaut la peine d’être conservée et d’être transmise. Ces intellectuels revendiquent leur identité, au nom de quoi cette nouvelle génération ne ferait-elle pas la fierté de leur village d’origine, de leurs mères et de leurs pères ?
Quelle rage prend donc l’auteur de l’article, quelle mouche le pique ! Quel front ! Des berbères auraient-ils la prétention de diffuser une culture et ne continueraient pas à perdre leur barbe au soleil ? L’auteur s’étouffe tant cela lui paraît grotesque, serait-il une sorte de nouveau Goebbels : quand il entend le mot culture il sort son revolver ?
La conclusion est sans doute un peu dure, mais quelle tristesse de voir repris les idéologies colonialistes de la France jacobine du début du siècle ! …Ce texte aurait pu s’appliquer aux bretons caricaturés par le personnage de bécassine, ou décrire utilement les tribus indigènes du Maroc destinées à être « pacifiées ». Certes l’auteur considère l’amazigh comme un dialecte passéiste en voie d’extinction naturelle, mais cette vision évolutionniste et ce darwinisme social n’appartiennent ni à la modernité ni à la démocratie par définition plurielle.

Par Renée Vigneron
Sociologue, membre du CNRS
Université Paris X



source .tamaynutfrance.
http://www.tamaynutfrance.org/content/view/280/
 
nsummer said:
rrrrrrrr...Chtiba a du oublier à quel point les soussis sont trop fiers, mais bon qu'attendrez vous pour revenir dans votre pays afin d'éduquer vous meme les chleuhs des régions rurales..car D'après ce que je vois c'est plutot Mohammed VI qui fait bouger les choses..c'est trop lent mais c toujours mieux que rien

Nous dans notre village,on attend avec impatience le venue de notre saint roi ,qui va n'en doutez pas nous apporter la joie et le bonheur,l'eau courante et la lumiere......

Foutaise,sa soupe de dimanche medaitique il peut se la garder....depuis que je me souviens il y'a toujours eu de la lumiere dans mon village.
Et qui est à l'origine de ce petit miracle?
Notre regretté pere Hassan??
NOn ma chere nsumer,ce sont les premiers retraités des mines de Belgique qui etaient de retour au pays au debut des annés 80 qui ont financé l'achat des infrastructures et d'un gros moteur acheté directement en belgique,c'est eux qui constituent encore de nos jours "la securité sociale" de beaucoup des notres,ton roi n'y est pour rien,tout comme il n'est pour rien dans l'eau courante et dans la route qui mene à taznakht,rien ,absolument rien...

Imazighen n'attendent rien du makhsen et de son grand chef
 
ah mon cher Agoram, si tous les Amazihgs pensaient comme toi, on se serait débarrassé depuis longtemps de leur roi et de leur arabisme à la con . Mais malheureusement, nous avons peut-être le plus grand pourcentage d'esclaves sur la totalité de la population. Rares sont ceux qui sont comme toi Agoram. Je te salue bien bas...
 
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