traduction de la Lettre d'un détenu de la prion de Meknes qui a préféré
garder l'anonymat pour ne pas subir davantage de torture
le 22 mai 2007, des éléments de la police ont violé le domicile des
étudiants numéro 73 à 18h30 au quartier Zitoune-Zair sans que nous
connaissions les causes de cette violation.
Plus de 20 militants ont été arrêtés sans dispositions légales et sans
autorisation, au contraire les éléments de la police proféraient des injures
portant atteinte la dignité de l'homme amazigh :"les chleuhs fils de putes,
les chikhates", ils ont déchiré le drapeau amazigh en le foulant sous leurs
pieds, fracassé les cadres des portraits de Matoub Lounes , Mouloud Mammeri
et d'Idir. et ont même volé des disque compacts, un ordinateur, des livres
des vêtements et d'autres biens appartenant aux militants.
Ils nous ont ensuite transporté au commissariat ou les étudiants ont été
libéré sauf les 10 militants que nous sommes. nous étions restés menottés
pendant 60 heures le long desquelles nous avions subi toutes sortes de
torture physique et morales:la police utilisait les bâtons pur nous
frapper,nos yeux couverts par un bandeau noir pour ne pas reconnaître les
bourreaux et nos bouches ont été bourrées de tissus pour que nos cris ne
soient pas entendus lors de la torture, sans oublier bien sur le viol avec
la bouteille .
Nous n'avions pas échappé au harcèlement moral quand la police
affirmait"vous vous étés biens senti forts et affirmés dans cette
manifestation du 20 avril 2007 à Meknes, Errachidia et Agadir nous allons
vous montrer, fils de putes, de quoi le makhzen est capable "ensuite la
police nous a contraint a signer. a blanc des procès verbaux et nous a
obligé de reconnaître des faits que nous n'avions pas commis
Quand nous avions comparu devant le procureur du roi et le juge
d'instruction, nous avions expliqué à ces derniers que nous n'avions aucun
lien avec les accusations(de meurtre) ni avec ce qui figure dans les
procès verbaux dont nous ignorons jusqu' alors le contenu. nous leur avions
rappelé que nous n'étions pas sortis de notre domicile comme le confirment
des témoins
Nous tenons alors entièrement responsable les forces de répression arabiste
sauvages sur de ce qui est arrivé et ce qui adviendra et nous affirmons
notre intention d'entrer en grève de la faim illimitée jusqu a notre
libération inconditionnelle et notre dédommagement scolaire puisque les
conditions de détention dans des cellules de plus de 29 personnes ne
permettent aucun effort scolaire, dédommagement matériel et moral aussi
suite à cette basse conspiration .puisque nous sommes innocents et que nous
n'avions quitté notre domicile ce jour là comme le confirment les témoins.
Nous dénonçons également cette volonté du Makhzen de dégrader notre statut
de détenus politiques en criminels en fomentant exprès des accusations a
notre encontre.
tudert i ymazighen , imazighen i tudert
signature.
prison locale de Sidi Said le 7 juin 2007
TRADUIT PAR ANMILA POUR YAFELMAN.COM
garder l'anonymat pour ne pas subir davantage de torture
le 22 mai 2007, des éléments de la police ont violé le domicile des
étudiants numéro 73 à 18h30 au quartier Zitoune-Zair sans que nous
connaissions les causes de cette violation.
Plus de 20 militants ont été arrêtés sans dispositions légales et sans
autorisation, au contraire les éléments de la police proféraient des injures
portant atteinte la dignité de l'homme amazigh :"les chleuhs fils de putes,
les chikhates", ils ont déchiré le drapeau amazigh en le foulant sous leurs
pieds, fracassé les cadres des portraits de Matoub Lounes , Mouloud Mammeri
et d'Idir. et ont même volé des disque compacts, un ordinateur, des livres
des vêtements et d'autres biens appartenant aux militants.
Ils nous ont ensuite transporté au commissariat ou les étudiants ont été
libéré sauf les 10 militants que nous sommes. nous étions restés menottés
pendant 60 heures le long desquelles nous avions subi toutes sortes de
torture physique et morales:la police utilisait les bâtons pur nous
frapper,nos yeux couverts par un bandeau noir pour ne pas reconnaître les
bourreaux et nos bouches ont été bourrées de tissus pour que nos cris ne
soient pas entendus lors de la torture, sans oublier bien sur le viol avec
la bouteille .
Nous n'avions pas échappé au harcèlement moral quand la police
affirmait"vous vous étés biens senti forts et affirmés dans cette
manifestation du 20 avril 2007 à Meknes, Errachidia et Agadir nous allons
vous montrer, fils de putes, de quoi le makhzen est capable "ensuite la
police nous a contraint a signer. a blanc des procès verbaux et nous a
obligé de reconnaître des faits que nous n'avions pas commis
Quand nous avions comparu devant le procureur du roi et le juge
d'instruction, nous avions expliqué à ces derniers que nous n'avions aucun
lien avec les accusations(de meurtre) ni avec ce qui figure dans les
procès verbaux dont nous ignorons jusqu' alors le contenu. nous leur avions
rappelé que nous n'étions pas sortis de notre domicile comme le confirment
des témoins
Nous tenons alors entièrement responsable les forces de répression arabiste
sauvages sur de ce qui est arrivé et ce qui adviendra et nous affirmons
notre intention d'entrer en grève de la faim illimitée jusqu a notre
libération inconditionnelle et notre dédommagement scolaire puisque les
conditions de détention dans des cellules de plus de 29 personnes ne
permettent aucun effort scolaire, dédommagement matériel et moral aussi
suite à cette basse conspiration .puisque nous sommes innocents et que nous
n'avions quitté notre domicile ce jour là comme le confirment les témoins.
Nous dénonçons également cette volonté du Makhzen de dégrader notre statut
de détenus politiques en criminels en fomentant exprès des accusations a
notre encontre.
tudert i ymazighen , imazighen i tudert
signature.
prison locale de Sidi Said le 7 juin 2007
TRADUIT PAR ANMILA POUR YAFELMAN.COM
