Nugelda a dit:tous les deux groupes amazighs sont faibles du côté communication; alors, chacun se plie sur soi en attendant le bulldozer de l'arabisation qui nivèle tout!
normalement, les acteurs culturels tels que des poètes, des musiciens chanteurs, des conteurs et des gens du théâtre ont laissé là un grand vide des deux côtés; c'est pour cela qu'il est demandé aux interessés de s'organiser en associations ou en groupe indépendant afin de travailler sur ce plan. il est indispensable de s'inspirer des expériences amazighes et étrangères.
Là, encore, il s'agit d'une faiblesse organisationnelle des Amazighs.
cette idée est valable pour tous les groupes amazighs qui trouvent des difficultés de communication alors qu'il s'agit de variantes d'une même langue.
je tiens à répondre à celui qui a dit que le flamand et l'allemand ne sont pas des elements d'une même langue; ce n'est pas le critère de l'absence de l'intercompréhension qui différencie les langues mais c'est plûtôt la grammaire qui est l'ossature d'une langue. Quand on analyse la grammaire de tachelhit avec celle du kabyle ou du zenète du Rif, 98% est la même et ce peu de différence est dû à l'évolution historique différente de chaque parler.
Si les Amazighs exploitent positivement et efficacement l'internet, d'ici une vingtaine d'années l'intercompréhension des amazighophones regnera dans Tamazgha et dans la diasporah; et l'arabisation regressera. Mais ceci dépend de nous les Amazighs et de nos efforts dans ce sens.
Ayyuz i Nugelda.