Les islamistes de pjd contre les festivals d'été

agoram

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Le MUR dénonce la tenue de festivals d'été Retour aux dépêches

Le Mouvement islamiste Unité et Réforme (MUR) a condamné mercredi la tenue de plusieurs festivals culturels qui ont eu lieu cet été dans différentes villes du royaume, affirmant qu'ils donnent lieu à l'ébriété publique, à la consommation de la drogue et au harcèlement sexuel. Ces festivals ont attiré de nombreux touristes nationaux et étrangers, comme celui de la musique Gnaoua à Essaouira, des Arts populaires à Marrakech, des Musiques sacrées à Fès, ou bien le Festival de Casablanca qui tient cette année sa première édition. "Tout en soulignant le rôle de l'action culturelle dans le développement, le MUR déplore qu'un certain nombre de ces festivals aient déraillé", écrit dans un communiqué cette association proche du parti islamiste justice et développement (PJD, opposition parlementaire). "Ce qui inquiète, c'est que ce genre de festivals est pour certains, une politique réfléchie qui tente de propager la déliquescence sous prétexte d'encourager les talents artistiques et d'affronter l'extrémisme", ajoute le texte publié en Une du journal islamiste Attajdid. L'association islamiste appelle les intellectuels et les artistes à "dénoncer les festivals qui donnent lieu à ces déviations" et invite les Marocains à "boycotter ce genre d'activités qui n'ont rien à voir avec l'art et la culture nobles". Le MUR s'était par ailleurs élevé, en décembre 2004, contre les festivités du Nouvel An qu'il avait qualifiées d'"aliénation religieuse, culturelle et civilisationnelle", dénonçant "de graves transgressions des lois et de la morale".

Synt de L'Economiste/AFP - Mercredi 3 août - 16h15
 
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