Les Canariens boycottent les élections municipales et régionales : la décolonisation gagne du terrain
lundi 26 mai 2003
Les organisations politiques indépendantistes des Canaries demandent au peuple canarien de boycotter l'appel électoral pour les élections municipales et régionales espagnoles ce dimanche 25 mai.
8.111 conseils municipaux d'Espagne seront renouvelés, ainsi que 13 des 17 parlements régionaux. La Catalogne, la Galice, l'Andalousie et le Pays basque sont maîtres du calendrier de leurs élections parlementaires, qui n'auront pas lieu ce 25 mai contrairement aux Canaries complètement soumises au système fédéral centralisé à Madrid.
Dans cet imbroglio fédéral pseudo-démocratique qui leur est imposé, les Berbères Canariens revendiquent leur droit légitime à la souveraineté et entendent bien obliger l'Espagne à respecter les textes internationaux, en l'occurence, la résolution 1514 des Nations Unies et les articles 1.2 et 3 de l'O.U.A relatifs à la décolonisation des îles de l'archipel africain.
La colonisation et l'expropriation espagnole dure en effet depuis 5 siècles sur cette terre d'Afrique.
A la veille du scrutin, les organisations indépendantistes se sont prononcées pour une abstention massive.
Ces mêmes organisations dénoncent l'achat des politiciens corrompus, "l'empoisonnement mediatique" et à la diffusion pas moins efficace de messages dissuasifs.
D'énormes montants d'argent, dont l'origine n'est pas expliquée, ont été investis dans tous les mass media, banquets, voyages et d'autres moyens "d'acheter" la volonté des citoyens.
Des rumeurs ont circulé sur les conséquences infligées par les autorités locales aux abstentionnistes : arrestations , perte de droits sociaux, retraits de pensions...
Les mass média ont été interdit au demeurant aux opposants politique et tous ceux qui s'expriment contre le processus électoral.
L'appel à l'abstention n'a d'ailleurs pu s'effectuer qu'au moyen d'Internet.
Citoyens de seconde zone, autochnones déterminés dans leurs droits, les canariens résistent de manière héroïque à la domination de l'administration coloniale espagnole.
Stéphane ARRAMI, 24 mai 2003
lundi 26 mai 2003
Les organisations politiques indépendantistes des Canaries demandent au peuple canarien de boycotter l'appel électoral pour les élections municipales et régionales espagnoles ce dimanche 25 mai.
8.111 conseils municipaux d'Espagne seront renouvelés, ainsi que 13 des 17 parlements régionaux. La Catalogne, la Galice, l'Andalousie et le Pays basque sont maîtres du calendrier de leurs élections parlementaires, qui n'auront pas lieu ce 25 mai contrairement aux Canaries complètement soumises au système fédéral centralisé à Madrid.
Dans cet imbroglio fédéral pseudo-démocratique qui leur est imposé, les Berbères Canariens revendiquent leur droit légitime à la souveraineté et entendent bien obliger l'Espagne à respecter les textes internationaux, en l'occurence, la résolution 1514 des Nations Unies et les articles 1.2 et 3 de l'O.U.A relatifs à la décolonisation des îles de l'archipel africain.
La colonisation et l'expropriation espagnole dure en effet depuis 5 siècles sur cette terre d'Afrique.
A la veille du scrutin, les organisations indépendantistes se sont prononcées pour une abstention massive.
Ces mêmes organisations dénoncent l'achat des politiciens corrompus, "l'empoisonnement mediatique" et à la diffusion pas moins efficace de messages dissuasifs.
D'énormes montants d'argent, dont l'origine n'est pas expliquée, ont été investis dans tous les mass media, banquets, voyages et d'autres moyens "d'acheter" la volonté des citoyens.
Des rumeurs ont circulé sur les conséquences infligées par les autorités locales aux abstentionnistes : arrestations , perte de droits sociaux, retraits de pensions...
Les mass média ont été interdit au demeurant aux opposants politique et tous ceux qui s'expriment contre le processus électoral.
L'appel à l'abstention n'a d'ailleurs pu s'effectuer qu'au moyen d'Internet.
Citoyens de seconde zone, autochnones déterminés dans leurs droits, les canariens résistent de manière héroïque à la domination de l'administration coloniale espagnole.
Stéphane ARRAMI, 24 mai 2003