Le sang arabe prend sa retraite

agerzam

Administrator
Hommage à ce grand sportif, malgré qu'il aurait mieux fait de la boucler à certaines occasions.

guerrouj-reuters.jpg


«Je vais courir aujourd’hui avec un maillot marocain, mais avec un cœur et du sang arabes»


 
mais c'est une vicitme parmi des millions d'autres, la politique d'acculturation menée au maroc depuis belle lurette a pour le moins que l'on puisse dire reussi, combien de personnes de parents amazighs parlant eux même l'amazigh, mais sont convaincu dur comme fer qu'ils sont arabes? je n'oublierais jamais ce marrakechi qui trainait comme un fardeau un "AIT" dans son nom de famille et qui prétendait être pur arabe!! à la question comment il expliquait le ait dans son nom de famille il répondait : c'était les amazighs qui ont appelé ses ancêtres ainsi...le problème c'est qu'il y croyait vraiment..
 
Pour moi, c'est l'athlete du makhzen. Un athlete qui court pour les comptes du makhzen. Chaque fois qu'il gagnait une course, il recoit un appel telephonique royal pour le congratuler. Apres chaque medaille, il est somme de se presenter au palais pour faire la courbette et lecher la palme royale, et lui rappeler ainsi que la seule STAR du pays, c'est JALALATE ALMALIK. ...peu importes les medailles, elle ne valent ien si l'atlete ne se prostere pas devant son presque pseudo dieu vivant.

Pour moi, c'est un commis, un athlete de la propaganda. C'est d'ailleurs le cas de tout les atyletes marocains, sauf ceux qui se sont trouve des nationalites ailleurs pour justement echaper a cette humiliations specifique au maroc et a ce protocole alaouite humiliant et esclavagiste.

Une fois le role propagandiste de l'athlete est termine, il passe aux oubliettes. Mais le roi lui, il est TOUJOURS la,...comme un immortel, comme une etoile, comme un dieu.
 
Re : Le sang arabe prend sa retraite

Qatari, ça paie

- 10 décembre 2006 - par FOUAD LAROUI


Ce week-end, n’ayant rien de mieux à faire, nous voilà, un groupe de Maghrébins, en route vers Tilburg pour assister à une réunion d’athlétisme. Sur le programme, on constate qu’une Marocaine, une certaine Nadia Ejaffini, va prendre le départ du 10 000 m. Du coup, nous sommes tous plus marocains les uns que les autres, on s’agite le long des travées, on hurle, on s’égosille, on encourage et, finalement, c’est grâce à nous que Nadia gagne la course, au nez et à la barbe - si j’ose dire - des Kényanes et des Éthiopiennes usuelles. Ces jours-ci, après la retraite d’El Guerrouj, tout succès est bon à prendre et nous entonnons avec ardeur l’hymne national, dont - entre parenthèses - les paroles nous demeurent incompréhensibles, mais peu importe : l’important est de participer à la liesse générale pendant que mademoiselle Ejaffini finit son tour d’honneur.

Mais - catastrophe ! - voilà que l’aboyeur - je ne sais pas comment on le nomme, ce monsieur qui parle dans le micro du stade - voilà que l’aboyeur annonce que le Qatar a remporté le 10 000 m féminin. Indignés, nous nous précipitons vers la cabine où il se terre pour le lyncher, ce satané aboyeur, lorsque quelqu’un nous fait remarquer que c’est bien le drapeau qatari qui flotte au vent. Moi, je n’ai rien contre le Qatar, au contraire. Il paraît que le jeune émir est un type très bien, très avenant, mais enfin Nadia Ejaffini, elle est de chez nous, non ? Native de nos montagnes et de nos plaines, non ? Renseignement pris, elle court bel et bien pour ce petit émirat, tout à fait sympathique par ailleurs, mais qui se trouve quand même à 10 000 km à vol de faucon de l’Atlas aux neiges éternelles. Du coup, on ne savait plus s’il fallait l’applaudir ou la huer, cette dame.

Vous me dites : « Oui, mais le nationalisme, ce n’est pas bien, non ? C’est comme ça que les guerres éclatent, non ? »

Je vous réponds : « Certes, certes, mais autant l’enterrer, le nationalisme, dans le sport afin de ne pas le voir surgir dans la xénophobie et les affrontements armés. »

Nous sommes rentrés chez nous, perplexes, après avoir félicité sportivement les quelques vrais ressortissants de l’émirat frère du Qatar, tous membres du staff administratif et technique. Finalement, je ne sais pas trop quoi penser de cette affaire. Qu’est-ce que vous en pensez, vous ? D’un côté, on lui souhaite tout le bonheur du monde, à cette dame. Chacun cherche à gagner sa vie comme il peut. Le Qatar, ça paie bien. Du moment que c’est honnête, qui lui jettera la première pierre ? Mais d’un autre côté, si des Berbères bien de chez nous se mettent à courir pour le Qatar, la Belgique ou le Pérou, on ne sait plus qui on est. Encore un problème d’identité de plus…

Jeune afrique

Regardez-moi ces derniere lignes insidueuses..
 
Re : Le sang arabe prend sa retraite

nous entonnons avec ardeur l’hymne national, dont - entre parenthèses - les paroles nous demeurent incompréhensibles

Je crois que le vrai problème identitaire se trouve dans ce genre d'anecdote :rolleyes:
 
Re : Le sang arabe prend sa retraite

Time for a new national anthem
icon10.gif

That is a good way to integrate tamazight ;-)
Everybody will sing and hear it
 
Re : Le sang arabe prend sa retraite

C est un type qui gagne sa vie en avillisant les autres...............Ils sont nombreux............
On ne peut pas leur coller une crise identitaire car il(FOU Laroui) sait tres bien la ou le bats blesse.....donc il le fait expres pour gagner sa vie..........
 
Back
Top