Le Rif affirme son appartenance

agerzam

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Nador: Bilan mitigé pour le festival des cultures immatérielles

LE rideau est tombé sur la première édition du festival Imerqane qu’a abrité la ville de Nador du 25 au 28 juillet. Un festival dédié aux cultures immatérielles méditerranéennes.
Les promoteurs de cette manifestation ont réuni tous les ingrédients et offert les mécanismes d’appui nécessaires, notamment logistiques et financiers, pour réussir cette première édition. En effet, espace d’échange interculturel, le festival Imerqane «rencontre» se veut, à travers une diversité de couleurs et de langues, d’expressions et de traditions, un véritable vecteur d’épanouissement interculturel et de développement socioéconomique dans une région qui vient d’entamer une importante mise à niveau urbanistique (cf.www.leconomiste.com).
De fait, le complexe culturel de Nador a réuni autour de débats d’idées, 4 jours durant, anthropologues, sociologues, sémiologues, linguistes et historiens venus de divers horizons des deux rives de la Méditerranée. En diurne, le boulevard maritime longeant la corniche a été le théâtre de parades et de shows de troupes folkloriques, d’acrobates, jongleurs-cracheurs de feu, conteurs… En nocturne, plus d’une vingtaine de groupes de chanteurs et danseurs se sont produits, chaque soir, sur scène dressée à l’occasion sur la place Marchica, drainant les grandes foules, férues de la musique amazighe. L’affluence du public est estimée à des dizaines de milliers, avec une présence record lors de la soirée de clôture.
L’agence de communication à laquelle a été confiée l’organisation de cette première édition a honoré ses engagements. Toute l’équipe, qui s’est mobilisée jour et nuit pour réussir le pari, est à féliciter pour les efforts déployés, redoublés malgré quelques défaillances, toutefois minimes et ordinaires. Pourtant, nonobstant une mobilisation tous azimuts, une bonne organisation, la qualité des activités académiques et festives, le festival des cultures immatérielles méditerranéennes, organisé sous le thème «Patrimoine en partage», n’a pas atteint les objectifs fixés initialement par ses promoteurs. En effet, très peu d’intellectuels ont suivi les débats d’idées au complexe culturel de Nador. Les communications se sont déroulées presque à huis clos et seuls quelques universitaires et chercheurs étaient au rendez-vous.

LE public nadori est très particulier. Ce dernier n’a manifesté de l’intérêt que pour les chants et danses amazighs, notamment le groupe algérien Tak Farinas et l’idole rifaine Khalid Izri qui a enflammé la scène durant près de 3 heures. Par ailleurs, la foule a franchement affiché son appartenance berbère et a boudé les spectacles et concerts arabophones. Une attitude jugée «raciste» par nombre d’observateurs. Heureusement, la présence renforcée des forces de l’ordre a empêché tout dérapage. Selon des sources proches de l’organisation, les promoteurs et le collectif des associations locales pourraient programmer, d’ici la prochaine édition, des campagnes de sensibilisation afin de préparer le public à accepter l’autre et reconnaître l’ensemble des composantes de l’identité marocaine.

L'Economiste
Mohammed ZERHOUDI
 
Re : Le Rif affirme son appartenance

des campagnes de sensibilisation afin de préparer le public à accepter l’autre et reconnaître l’ensemble des composantes de l’identité marocaine.
Ca me fait bien rire ça, les artistes amazighes sont absolument cantonnés dans des représentations à thème "Timitar, Tourtit à Ifran, Nador, Tafraout etc." où les organisateurs se débrouillent toujours pour que des groupes arabophones soient présents (Nas el-Ghiwan à Tafraout, Jil Jilala à Ifran,...) quit à diluer l'identité de la manifestation (carrefour des cultures, toélrance et blabla).

Mais quid des nombreux festivals marocains où l'élément arabohone est exclusivement présent ? Où personne ne pense à accuser quiconque de racisme parce que les artistes amazighes ne sont pas présent.

Combien de fois avez-vous déjà vu Khalid Izri à la télévision marocaine ?

Il y en a qui feraient mieux de balayer devant leur porte...
 
Re : Le Rif affirme son appartenance

The racists call the victims of racism “racists.” Very strange! You’re right Agerzam.
We have to finish with this shit. Morocco is Amazigh and Imazighen welcome all other cultures in their country with no discrimination whatsoever.

Khalid Izri said to me once back in the 1990’s that the Moroccan TV invited him to sing in Arabic. Izri was a freeman (Amazigh) like most of Irifiyen, and said no, I’m Amazigh and will sing in Tamazight. This is one reason why we don’t see him in the TV of discrimination made initially to arabiticize Imazighen.

Ayyuz Irifiyen Imazighen ilelliyen.
 
Re : Le Rif affirme son appartenance

affirmer son appartenance à l'amazighité est résolument pertubateur du bon déroulement des festivals (au goût des organisateurs et des autorités). tant mieux, peut etre que ça les poussera à se poser des questions sur les causes de ce phénoméne
 
Re : Le Rif affirme son appartenance

<table border="0" cellpadding="1" cellspacing="2" width="95%"><tbody><tr><td class="titrerougegrand">La plus grande babouche du monde à Tafraout</td> </tr> <tr> <td> </td></tr> <tr> <td class="textearticle">

LA jolie ville de Tafraout se prépare à faire la fête. Du 9 au 15 août, elle accueillera la deuxième édition du «festival Tifawin». Pendant une semaine, les populations de 44 douars verront leur ville se teinter de couleurs et briller de mille feux, dans une ambiance de joie et de bonne humeur.
Ce sera certainement l’occasion pour les personnes originaires de la région, mais résidant dans d’autres villes au Maroc ou à l’étranger, de rentrer au bercail et de renouer avec leurs racines.
Organisée par l’association Festival Tifawin, cette manifestation vise à promouvoir la région, que ce soit au niveau économique, humain ou touristique. Comme l’explique Alihsayni L’houcin, président du festival: «Nous nous appuyons sur la fête, le spectacle et le rayonnement culturel pour relancer le processus de développement de la région».
Durant tout le festival, des soirées se dérouleront sur la scène principale près du siège de la commune d’Ammeln. Un hommage tout particulier sera rendu à deux grandes figures de la musique amazighe classique: Raïss Haj Belaïd et Raïss M’Barek Ayssar. L’ouverture du festival sera marquée par la présence du maestro Moha Oulhoucine Achibane et la troupe Ahidouss. Les visiteurs pourront aussi apprécier des œuvres musicales des compositeurs fondateurs de la chanson amazighe, comme Raïs Haj Hmad Amantag.

La musique moderne ne sera pas en reste. Une veillée sera animée par Amarg Fusion, Ammouri M’Barek, Nass El Ghiwane et Izenzarne Chamkh.

Un concert sera exclusivement féminin, afin de rendre hommage à la femme. En effet, au menu de la soirée de clôture du festival, figurent les chanteuses Tihihit Titrit, Taziri Firdaouss, Batoul Marouanie et Tounarouz Souad.
Les quatre jours du festival seront consacrés au folkore local, avec les «Ahouach». Les troupes folkloriques locales se produiront dans les douars, ce qui permettra de se rapprocher des populations enclavées, qui ne peuvent pas se déplacer vers le centre.
Côté culture, plusieurs conférences sont prévues sur des sujets comme le génie économique des natifs de Tafraout, connus pour être travailleurs et doués en affaires. Autre thème à l’ordre du jour, les écoles coraniques et leur essor. Des tournois sportifs et des activités de sensibilisation à l’environnement contribueront à mettre de l’ambiance dans ce petit coin de paradis, en plein milieu des montagnes.
En guise de surprise, les organisateurs prévoient, pour le jour de clôture, l’exposition au centre-ville de Tafraout de «la plus grande babouche du monde». Un beau spectacle en perspective!

Nadia BELKHAYAT
L'Economsite
</td></tr></tbody></table>
 
Re : Le Rif affirme son appartenance

<table border="0" cellpadding="1" cellspacing="2" width="95%"><tbody><tr><td class="titrerougegrand">Un festival pour faire connaître Tamsamane</td> </tr> <tr> <td> </td></tr> <tr> <td class="textearticle"> · Le budget de la manifestation est estimé à 900.000 DH

· 20.000 visiteurs attendus


LE petit patelin de pêcheurs Tamsamane, situé à 5 km d’Al Hoceïma, aura aussi son lot de festivités.
Un festival «artistique amazigh» y sera organisé les 10, 11 et 12 août, avec pour objectif d’attirer les visiteurs et de dynamiser un peu la région pendant quelques jours.
L’association Anoual pour le développement et la culture est l’initiatrice de cette manifestation. Son président, Abdellatif Dahab, qui exerce en tant qu’urologue à Rabat, espère que cette troisième édition permettra d’accueillir quelque 20.000 personnes, ce qui donnerait un coup de pouce à cette région rurale, pauvre et enclavée.
«Le site est magnifique. La plage est très belle et gagnerait à être connue», assure Dahab, originaire de la région.
Ce festival, dont le budget est estimé à 900.000 DH, est rendu possible grâce à la contribution financière de l’Agence de l’Oriental, d’Akwa Group et des membres de l’association organisatrice. La chanson amazighe sera à l’honneur, avec plusieurs groupes locaux, mais aussi des artistes nationaux et des groupes étrangers.
Parmi les artistes invités, figurent Najat Atabou, Tihihit, Mabrouk, Tirilli, Boujdour, Kosmit et Twatoun. Les groupes Ithrane, Ematlaa et Khalid Izri viendront d’Espagne, de Hollande et de Belgique.
Au programme aussi, une série d’activités culturelles et sportives, pour mettre de la bonne ambiance.
Des compétitions de dictée, d’échecs, de pêche et de football sur sable seront organisées, ainsi qu’un semi-marathon sur route. De même qu’une table ronde sur l’investissement dans le rif, avec des intervenants du CRI, de la BP, d’Attijariwafa bank et de l’Agence du développement du Nord.
Les activités se dérouleront sur la plage et au camping. «Il est vrai que Tamsamane ne peut pas loger beaucoup de monde, mais des transports et des bus feront des navettes à partir d’Al Hoceïma», indique Dahab. Un hôtel d’une centaine de chambres, avec piscine et restaurants, ouvrira ses portes en décembre prochain dans la région. L’édition 2008 pourra alors accueillir davantage de visiteurs.
A noter que l’association Anoual pour le développement et la culture a été créée en 2004, suite au séisme qui avait secoué la région. «Tamsamane, faisant partie administrativement de la province de Nador, n’a bénéficié d’aucune aide publique. Et pourtant, le séisme avait causé 3 décès et 700 maisons ont été détruites au village», explique le président.
C’est ainsi que l’association, constituée d’un collectif de personnes originaires de Tamsamane, œuvre depuis lors afin de venir en aide à la population. Des actions sociales y sont menées toute l’année (soins médicaux, dépistage de maladies, distribution de fournitures scolaires, organisation d’animations culturelles et sportives pour les enfants…).

Nadia BELKHAYAT
L'Economiste
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Re : Le Rif affirme son appartenance

agerzam said:
Nador: Bilan mitigé pour le festival des cultures immatérielles

LE rideau est tombé sur la première édition du festival Imerqane qu’a abrité la ville de Nador du 25 au 28 juillet. Un festival dédié aux cultures immatérielles méditerranéennes.
Les promoteurs de cette manifestation ont réuni tous les ingrédients et offert les mécanismes d’appui nécessaires, notamment logistiques et financiers, pour réussir cette première édition. En effet, espace d’échange interculturel, le festival Imerqane «rencontre» se veut, à travers une diversité de couleurs et de langues, d’expressions et de traditions, un véritable vecteur d’épanouissement interculturel et de développement socioéconomique dans une région qui vient d’entamer une importante mise à niveau urbanistique (cf.www.leconomiste.com).
De fait, le complexe culturel de Nador a réuni autour de débats d’idées, 4 jours durant, anthropologues, sociologues, sémiologues, linguistes et historiens venus de divers horizons des deux rives de la Méditerranée. En diurne, le boulevard maritime longeant la corniche a été le théâtre de parades et de shows de troupes folkloriques, d’acrobates, jongleurs-cracheurs de feu, conteurs… En nocturne, plus d’une vingtaine de groupes de chanteurs et danseurs se sont produits, chaque soir, sur scène dressée à l’occasion sur la place Marchica, drainant les grandes foules, férues de la musique amazighe. L’affluence du public est estimée à des dizaines de milliers, avec une présence record lors de la soirée de clôture.
L’agence de communication à laquelle a été confiée l’organisation de cette première édition a honoré ses engagements. Toute l’équipe, qui s’est mobilisée jour et nuit pour réussir le pari, est à féliciter pour les efforts déployés, redoublés malgré quelques défaillances, toutefois minimes et ordinaires. Pourtant, nonobstant une mobilisation tous azimuts, une bonne organisation, la qualité des activités académiques et festives, le festival des cultures immatérielles méditerranéennes, organisé sous le thème «Patrimoine en partage», n’a pas atteint les objectifs fixés initialement par ses promoteurs. En effet, très peu d’intellectuels ont suivi les débats d’idées au complexe culturel de Nador. Les communications se sont déroulées presque à huis clos et seuls quelques universitaires et chercheurs étaient au rendez-vous.

LE public nadori est très particulier. Ce dernier n’a manifesté de l’intérêt que pour les chants et danses amazighs, notamment le groupe algérien Tak Farinas et l’idole rifaine Khalid Izri qui a enflammé la scène durant près de 3 heures. Par ailleurs, la foule a franchement affiché son appartenance berbère et a boudé les spectacles et concerts arabophones. Une attitude jugée «raciste» par nombre d’observateurs. Heureusement, la présence renforcée des forces de l’ordre a empêché tout dérapage. Selon des sources proches de l’organisation, les promoteurs et le collectif des associations locales pourraient programmer, d’ici la prochaine édition, des campagnes de sensibilisation afin de préparer le public à accepter l’autre et reconnaître l’ensemble des composantes de l’identité marocaine.

L'Economiste
Mohammed ZERHOUDI
Après correction des erreurs de frappe, çà donne :<o:p></o:p>
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Sensibilisation

Le maxzen maroqui est très particulier. Ce dernier ne manifeste de l’intérêt que pour les chants et danses arabes, notamment les groupes égyptiens et les idoles libanaises, qui occupent la scène durant près de 50 ans. Par ailleurs, la clique a franchement affiché son appartenance arabe et boude les spectacles et concerts amazighophones. Une attitude jugée très «raciste» par nombre d’observateurs. Malheureusement, la présence renforcée des forces de l’ordre a empêché toute évolution. Selon des sources proches de l’organisation des droits de l’homme, les promoteurs et le collectif des associations locales pourraient programmer, d’ici la prochaine édition, des campagnes de sensibilisation afin de préparer le maxzen à accepter l’autre et reconnaître l’ensemble des composantes de l’identité marocaine.




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Allez msieu le jornalist de licone omiste, encore un petit effort svp.
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