Colère inexorable des amazigh a l’université Agadir
Le mercredi 21 avril 2004, à 18h du soir, les militants de MCA à l’université d’Agadir ont été brutalement sévis, torturés rigoureusement par les forces armées de l’état ; et cela sans exclure des incarcérations de quelques étudiants. Sous thème de : « nous sommes tous des kabyle » les étudiants ont célébré chaleureusement « l’anniversaire du printemps noir » à la susdite université, le jour même.
L’MCA a organisé deux jours d’activités culturelles en commémoration de la supra cérémonie Tafsut imazighen. Le premier jour, les étudiants étaient en rendez-vous avec une conférence sous-titre : tafsut imazighen dans la kabylie et le militantisme amazigh au Maroc. Cette conférence, sous la direction de Moustapha Barhouchi, a connu l’exposition de la situation du Mouvement Amazigh au Maroc en comparaison avec son analogue en Algerie.
Le conferancier a enthousiasmé les assistants de l’ensemble des contours et des paramétres sur la cause Amazigh. Il avait relevé et révélé notoirement l’inexistence de profits pour l’amazighité au Maroc, et a considéré le discours étatique de l’état et les amazigh makhzanisés comme des démagogue ; un discours hors du champs substantiel intrinsèque de la cause amazigh.
Le conférencier a pu dans le même sens relever que la premier génération du mouvement de l’amazighité est en étroite symbiose avec le makhzen. Barhouchi a sollicité avec instance et insistance de remettre en cause les façons et les visions envers le Mouvement amazigh. On n’avait pas manqué de faire allusion au Brevet dit « le manifeste amazigh » qui est fabriqué par le makhzen pour une sollicitation pressante, a basé sa parole sur la nécessité de la fondation d’un mouvement amazigh indépendant au vrai sens du terme.
Le II eme jour : Mercredi 21 Avril 2004.
Le jour est est ostensiblement marqué par une manifestation collossale pour la célébration du III anniversaire du printemps noir « tafsut taberkant » laquelle est un rite indispensable (azarf) pour le mouvement Culturel Amazigh. Au cours de cette manifestation synthétique expressive en elle-même, la procession des manifestant amazigh a parcouru le campus des deux facs (lettres et sciences). Les militants situé à l’avant garde de ce ravage (dit manifestation) ont conduit la manifestation à l’extérieur (et ont délimité les frontiéres tracées par l’état) vers la cité Eddakhla à Agadir. Des son arrivée au lieu cité (cité Dakhla), la manifestation était surprise d’être entravée et empêché bestialement par l’état et tous ses adjuvants.
De cela émane et provient ce qui suit :
-quatre détenus, des brutals sévices à l’égard des autres- ces détenus ont été exposé à une interrogatiore pour une durée de cinq heures avants leur libération. A leur tête, le militant de MCA : Abdellah Bouchtarte, a cela s’ajoute des dizaines de blessés humiliés narquoisement.
Cette attaque sauvage démontre clairement l’aspect et les profondeurs même de la mentalité archaîque du makhzan panarabiste. Le troupeaux de l’ètat a pu s’emparer des banderoles et les oriflammes porteuses de mots significatifs que levaient et portaient les étudiants. Comme allusion, au cours de cette manifestation, les étudiants ont bruyamment prononcés des slogans témoignant de leur solidarité :
L’intifada de la kabylie « Tizi Ouzzou résistante mille martyrs », Guermah, repose-toi, nous continuerons la résistance…
Il y avait également des slogans dénonçant la politique du Makhzen marocain : IRCAM= politique makhzenienne pour gauchir et déformer l’authenticité légale de la cause. Sans oublier le thème primordiale :
Tamazight nationale, et sera officielle.
Liste des détenus et des blessés du printemps amazigh (21 avril 2004)
-Détenus interrogés (exposé a l’interrogation) :
1) Abdellah Bouchtarte : 5 heurs de torture et des interrogatoires dans les brigads d’Agadir avec insulte et injure –avec des blessures dans les main et les pied et la tête.
2) Abdellah Ezzemouri : 5 heurs de torture et des interrogatoires + des blessures dans les pied et les mains et le tête.
-Blessés
1) Mouloud Zemmour : blessure dans les mains poitrines, pied.
2) Youssef Salhi : grave blessure au niveau de la main et d’autre blessures sur le reste du corps.
3) Ali Mourif : blessure sur les mains et pieds.
4) Med Bahmouch : blessé au genou.
5) Khadija Oufqir : genoux et doigts.