Tanger/Festival amazigh
Une 4e édition sous le signe de l’engagement
· Marcel Khalifa en clôture du concert
· Une table ronde dédiée à Mohamed Choukri
LE rideau est tombé dimanche dernier sur la quatrième édition du festival méditerranéen de la culture amazighe de Tanger. Le festival qui, en l’espace de quelques années, a acquis ses lettres de noblesse, a permis aux habitants de la ville et à ses visiteurs de prendre conscience d’une partie de l’héritage culturel local conjugué au temps amazigh. Une édition qui s’est déroulée sous le signe de l’engagement et dont la clôture a été célébrée en grande pompe sur la place des Nations, en plein centre-ville de la capitale du détroit, avec l’artiste Marcel Khalifa. De passage à Tanger avant de partir à Al Hoceima animer le Festival méditerranéen. L’auteur-compositeur libanais a avoué, lors d’un point de presse tenu quelques heures avant le concert, sa joie de rencontrer à nouveau le public marocain. Marcel Khalifa a en effet multiplié les visites ces dernières années au Maroc, à la rencontre d’un public enchanté par ses chansons engagées. Une admiration qui s’est confirmée dimanche soir lors du concert à la place des Nations. C’est une assistance nombreuse qui est venue partager des moments de réflexion avec le Libanais qui a chanté la cause arabe. Khalifa a ouvert le bal avec une de ses récentes créations, un poème d’amour non encore enregistré pour enchaîner ensuite avec les grands titres de son répertoire. Khalifa a déclaré actuellement travailler sur une œuvre orchestrale sans chant, uniquement des vocalisations ainsi que sur un concert de musique avec des instruments arabes sur la base du quart de ton. Il sera enregistré en studio dès l’automne prochain. Le festival a connu d’autres moments forts. C’était le cas des représentations de Massa Bouchafa d’Algérie et de la Taktouka Jabalia ainsi que l’orchestre Jalal Cheqara qui allie des sonorités issues de la musique Flamenco et de «Ala». Diverses tables rondes ont été organisées sur des thématiques culturelles dont une dédiée à Mohamed Choukri, l’écrivain. Déjà l’année dernière l’œuvre de l’écrivain d’origine rifaine avait fait l’objet d’une halte dans ce qui semble être devenu une tradition.
A noter que lors de ce festival il a été annoncé la création d’une «Fondation du festival méditerranéen de la culture amazighe». Cette fondation aura pour rôle de veiller à la continuité de la manifestation et lui assurer la promotion nécessaire ainsi que les moyens de financement.
De notre correspondant,
Ali ABJIOU
L'Economiste
Une 4e édition sous le signe de l’engagement
· Marcel Khalifa en clôture du concert
· Une table ronde dédiée à Mohamed Choukri
LE rideau est tombé dimanche dernier sur la quatrième édition du festival méditerranéen de la culture amazighe de Tanger. Le festival qui, en l’espace de quelques années, a acquis ses lettres de noblesse, a permis aux habitants de la ville et à ses visiteurs de prendre conscience d’une partie de l’héritage culturel local conjugué au temps amazigh. Une édition qui s’est déroulée sous le signe de l’engagement et dont la clôture a été célébrée en grande pompe sur la place des Nations, en plein centre-ville de la capitale du détroit, avec l’artiste Marcel Khalifa. De passage à Tanger avant de partir à Al Hoceima animer le Festival méditerranéen. L’auteur-compositeur libanais a avoué, lors d’un point de presse tenu quelques heures avant le concert, sa joie de rencontrer à nouveau le public marocain. Marcel Khalifa a en effet multiplié les visites ces dernières années au Maroc, à la rencontre d’un public enchanté par ses chansons engagées. Une admiration qui s’est confirmée dimanche soir lors du concert à la place des Nations. C’est une assistance nombreuse qui est venue partager des moments de réflexion avec le Libanais qui a chanté la cause arabe. Khalifa a ouvert le bal avec une de ses récentes créations, un poème d’amour non encore enregistré pour enchaîner ensuite avec les grands titres de son répertoire. Khalifa a déclaré actuellement travailler sur une œuvre orchestrale sans chant, uniquement des vocalisations ainsi que sur un concert de musique avec des instruments arabes sur la base du quart de ton. Il sera enregistré en studio dès l’automne prochain. Le festival a connu d’autres moments forts. C’était le cas des représentations de Massa Bouchafa d’Algérie et de la Taktouka Jabalia ainsi que l’orchestre Jalal Cheqara qui allie des sonorités issues de la musique Flamenco et de «Ala». Diverses tables rondes ont été organisées sur des thématiques culturelles dont une dédiée à Mohamed Choukri, l’écrivain. Déjà l’année dernière l’œuvre de l’écrivain d’origine rifaine avait fait l’objet d’une halte dans ce qui semble être devenu une tradition.
A noter que lors de ce festival il a été annoncé la création d’une «Fondation du festival méditerranéen de la culture amazighe». Cette fondation aura pour rôle de veiller à la continuité de la manifestation et lui assurer la promotion nécessaire ainsi que les moyens de financement.
De notre correspondant,
Ali ABJIOU
L'Economiste