Abdellah Brahim qui vient de décéder était un acteur très important de la vie politique marocaine d’après l’indépendance. C’est un Amazigh comme bon nombre de nous sur ce site. Je ne connais pas en détail toute sa vie politique. Mais j’en garde un petit souvenir et plus précisément à la Maison du Maroc.
A l’époque un groupe d’étudiants avait organisé un colloque sur les possibilités de l’Union du Maghreb arabe où ont été invité quelques ténors du FLN algérien et quelques tunisiens en plus des Marocains.. Comme vous pouvez le remarquer, déjà le titre en lui même était tout un programme on ne peut plus alléchant.
Accompagné d’un ami, on s’est dit pourquoi ne pas rentrer dans la salle du colloque. Par curiosité plus qu’autre chose. Assis derrière un public qui était nombreux, nous écoutions le déroulement des débats. Tout d’un coup, un jeune homme prit la parole en disant qu’il le tour que Abdellah Ibrahim était arrivé. Un homme que ne je connaissais nullement à part quelques bribes d’articles que j’ai lu sur lui par-ci et par-là.
En prenant la parole, le public s’est tu pour l’écouter presque religieusement. Tout son discours improvisé tournait autour de l’arabité et de l’arabisme. Il n’a pipé mot sur l’union du Maghreb arabe qui était le sujet de la rencontre. Lui , il a fait un rappel historique tout fait à intéressant. Pour ce grand homme, les Amazighs, ce sont des Arabes; les Phéniciens étaient des Arabes ; les Ibères étaient des Arabes ; les Vandales étaient des Arabes; enfin, le monde entier était arabe pour ce charmant monsieur qui s’exprimait en arabe avec un petit accent amazigh. C’est un peu normal, il est originaire de cette petite bourgade amazighe dans les environs de Marrakech, Tamsloht.
Des années après, en lisant sa biographie, j’ai découvert que lui aussi était sorti de l’école de Ben Youssef où officiait un certain Mokhtar Soussi. Une école qui peut se targuer d’avoir formé plein d’Amazighs qui ne rêvaient que d’une chose : venir à bout de tout ce qui est amazigh au Maroc. Fqih Basri et Abdeslam Yassin pour ne citer que ceux-là.
Pour les Amazighs, cette école sera donc à jamais de sinistre mémoire. Elle a préparé toute une génération d’Amazighs haineux qui ont fait, à cause de leurs politiques ou de leurs engagements , du pays des Amazighs, un pays arabe.
A l’époque un groupe d’étudiants avait organisé un colloque sur les possibilités de l’Union du Maghreb arabe où ont été invité quelques ténors du FLN algérien et quelques tunisiens en plus des Marocains.. Comme vous pouvez le remarquer, déjà le titre en lui même était tout un programme on ne peut plus alléchant.
Accompagné d’un ami, on s’est dit pourquoi ne pas rentrer dans la salle du colloque. Par curiosité plus qu’autre chose. Assis derrière un public qui était nombreux, nous écoutions le déroulement des débats. Tout d’un coup, un jeune homme prit la parole en disant qu’il le tour que Abdellah Ibrahim était arrivé. Un homme que ne je connaissais nullement à part quelques bribes d’articles que j’ai lu sur lui par-ci et par-là.
En prenant la parole, le public s’est tu pour l’écouter presque religieusement. Tout son discours improvisé tournait autour de l’arabité et de l’arabisme. Il n’a pipé mot sur l’union du Maghreb arabe qui était le sujet de la rencontre. Lui , il a fait un rappel historique tout fait à intéressant. Pour ce grand homme, les Amazighs, ce sont des Arabes; les Phéniciens étaient des Arabes ; les Ibères étaient des Arabes ; les Vandales étaient des Arabes; enfin, le monde entier était arabe pour ce charmant monsieur qui s’exprimait en arabe avec un petit accent amazigh. C’est un peu normal, il est originaire de cette petite bourgade amazighe dans les environs de Marrakech, Tamsloht.
Des années après, en lisant sa biographie, j’ai découvert que lui aussi était sorti de l’école de Ben Youssef où officiait un certain Mokhtar Soussi. Une école qui peut se targuer d’avoir formé plein d’Amazighs qui ne rêvaient que d’une chose : venir à bout de tout ce qui est amazigh au Maroc. Fqih Basri et Abdeslam Yassin pour ne citer que ceux-là.
Pour les Amazighs, cette école sera donc à jamais de sinistre mémoire. Elle a préparé toute une génération d’Amazighs haineux qui ont fait, à cause de leurs politiques ou de leurs engagements , du pays des Amazighs, un pays arabe.